Un métier de voyous exercé par des seigneurs

Il y a 25 ans, je rencontrais un officier de marine, nageur de combat du Commando Hubert, cadre de la DGSE qui me dit : « il est grand temps de poser votre candidature et de rejoindre la DGSE ». Dès mon premier rendez-vous au CIRP et au CPES et durant toute ma formation, je créerai ma nouvelle vie d'agent secret. Je serai affecté dans la Marine nationale, mais attaché à la DGSE, envoyé sous couverture à l'autre bout du monde.
Il existe au sein de la DGSE, une entité dédiée aux missions tellement sensibles qu'elles ne peuvent être confiées à ses membres non officiels. Moi, Georges, quarante-huit ans, parisien, je suis l'un de ces agents de l'ombre très spéciaux. Si je tombe, je tomberai seul.
Entre alertes attentats, gestion de crises, collecte de renseignements clandestins, filatures, recrutement et manipulation de sources à l'étranger, mais aussi neutralisation de personnes, j'ai connu l'adrénaline, le succès, mais aussi les échecs d'un métier pas comme les autres.
Ma dernière destination : la frontière entre la Tunisie et la Libye. Là, dans un nid de djihadistes, mes cibles m'attendaient où l'embuscade était inévitable.
Vous avez entre les mains, un livre témoin et pédagogique d'un simple militaire, d'un ordinaire boxeur professionnel, d'un prestigieux garde du corps et d'un simple et ordinaire espion au service de son pays : la France. Lire la suite Fermer