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Phebus
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En 2003, le sergent Turner dirige un convoi militaire dans le désert irakien. Dix ans plus tard, dans son lit, il a une vision : tel un drone, il survole la Bosnie et le Vietnam, l'Irak et la Corée. Ses expériences se confondent avec celles de son père et de son grand-père, eux-mêmes soldats, avec ses jeux d'enfant et la vie de ses amis tombés au combat. Comme si tous les conflits se déroulaient là, sous ses yeux, dans un vaste territoire de guerre et de violence.
En 2003, le sergent Turner devient poète. Lorsque, dix ans plus tard, la vision s'impose dans ses nuits d'insomnie, c'est grâce à l'écriture qu'il en accepte la mémoire. Véritable exorcisme, empreint d'un profond besoin de vérité, Ma vie est un pays étranger raconte les exercices, les missions, les tirs, la peur et le courage, la tragédie et la joie des retours. Et, en reconnectant la vie, la poésie, l'horreur et la mort, en mêlant l'intime aux mythologies partagées, il réussit poser sur la guerre les mots qui manquent, ceux capables de renouer le fil du sens à celui du silence.
« Les étonnantes "mémoires de guerre" de Brian Turner sont un triomphe. L'homme doit faire face à ses actions. Et Turner fait face, avec brio. » - The New York Times -
De son passage chez les éclaireuses, Denise Vernay avait retenu une leçon à laquelle elle fut toujours fidèle : « aider les autres le plus possible ». Elle y avait aussi gagné un surnom, Miarka. C'est le pseudonyme qu'elle choisit quand elle entre dans la Résistance.
Elle a alors dix-neuf ans. Elle est la soeur aînée de la future Simone Veil, qui incarnera aux yeux des français le destin singulier de la famille Jacob dans l'histoire de notre pays. Une famille juive laïque, héritière d'une très haute culture en butte avec la barbarie.
A Lyon, Miarka est agente de liaison. A pied ou à bicyclette, elle recueille les demandes de faux-papier, livre le journal du mouvement Franc-Tireur, collecte les informations.Arrêtée le 19 juin 1944, elle subit la torture de la baignoire, mais ne parle pas.
Déportée à Ravensbruck, elle y constitue avec six autres détenues un groupe d'amies solidaires. Seules deux d'entre elles survivront.
Antoine de Meaux dresse le portrait d'une femme d'exception. Il nous offre un document sensible et inspiré :
Une oeuvre de mémoire alors que la haine gagne du terrain.
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Une jeune fille passe son bac à la veille du 18 juin 1940 et décide d'aller rejoindre de Gaulle à Londres. La voici engagée à dix-neuf ans dans le Corps féminin des Forces françaises libres. Cinq années de guerre, dont quatre sous le Blitz, années pendant lesquelles elle tient scrupuleusement son journal intime - ici publié tel qu'il a été écrit sous la seule dictée de l'instant. Autour d'elle. des hommes et des femmes s'aperçoivent que " résister " ne va jamais de soi. Elle-même observe, découvre le monde des adultes. Elle fait face avec les moyens de son âge, mais surtout avec la force de son caractère - et celle de son regard. Car d'emblée, elle a pris le parti le plus exigeant : celui de la lucidité. Naïve parfois, impudique par souci de ne pas tricher, clairvoyante surtout. Tereska Torrès livre la chronique d'un moment-clé de l'aventure de ce siècle. Un classique parmi les témoignages sur la dernière guerre.
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Ses Mémoires recueillis jusqu'en 1949 par le grand journaliste de l'entre-deux-guerres Marcel Sauvage, rendent hommage à une personnalité aussi extraordinaire qu'attachante. Quel destin pour Freda Josephine Mac Donald, née à Saint-Louis, aux États-Unis (Missouri), d'une jeune Noire pauvre et célibataire et d'un Blanc inconnu !
Celle qui fut une star célébrée dans le monde entier raconte ici la difficulté de ses premiers pas dans une société ouvertement raciste, son arrivée en France, ses débuts à Paris avec la Revue nègre, son triomphe aux Folies-Bergère, ses amours...
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le lieutenant Joséphine s'illustre par son courage : plusieurs fois opérée, elle souffre dans sa chair mais s'engage aux côtés du Général de Gaulle.
Membre des services secrets, elle va risquer sa vie au nom de la liberté. Elle va encourager les soldats dès qu'elle le peut.
Joséphine Baker, chanteuse, danseuse, femme de combat, fondera aussi, aux Milandes, un lieu de bonheur pour les nombreux enfants qu'elle adopte. C'est cette femme exceptionnelle qui se dévoile dans ce livre enfin réédité.
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Nouvelle version - largement refondue et augmentée par l'auteur - d'un ouvrage considéré aujourd'hui comme un classique.
Indispensable à tous ceux qui veulent comprendre de façon non superficielle la spécificité humaine du problème afghan. Isabelle Delloye, qui a vécu longtemps à Kaboul, ne délivre pas de leçons, ne tire pas de conclusions, ou si peu. Elle ne prétend ici qu'à donner à voir et entendre la vie. Un livre qui s'interdit de juger - mais aussi de rien cacher.
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On se souvient de La Dame aux camélias, que Verdi transposa en opéra dans La Traviata. Mais qui connaît la vie de son auteur, le romancier et dramaturge à succès Alexandre Dumas fils ? Marianne et Claude Schopp retracent l'existence mouvementée d'un homme de lettres et d'esprit. En commençant par sa relation au célèbre créateur des Trois Mousquetaires.
Tout poussait Alexandre Dumas fils à tuer son géniteur : sa naissance hors mariage, les difficultés de sa condition d'enfant naturel, les moeurs dissolues de son paternel, leurs caractères opposés, leurs rivalités d'auteur.
Mais l'enfant indigne se révéla un anti-OEdipe ; et ne chercha jamais à se désolidariser de son père, comme en témoigne leur abondante correspondance.
S'y plonger, c'est revivre une époque riche en bouleversements sociaux autant qu'en coups de théâtre.
Quand le nom de Dumas fils était aussi connu que celui de son père, et que ses pièces à thèse, réalistes et moralisatrices, étaient à l'affiche des boulevards.
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Tous les amoureux de la Belle Epoque professent pour ces Mémoires un véritable culte.
Pourtant, parus en feuilleton dans la presse des années 30, ils n'ont jamais été publiés sous forme de livre. Jane Avril, étoile du Moulin-Rouge, égérie de Toulouse-Lautrec et " fiancée " d'Alphonse Allais, y distille, au fil d'une jolie galerie de portraits, la quintessence de cet esprit montmartrois dont allaient bientôt se nourrir Apollinaire, Mac Orlan, Picasso... Surtout elle y raconte son incroyable histoire : celle d'une gamine internée à quatorze ans dans le service des hystériques de la Salpêtrière et qui se guérira seule, par la magie de la danse...
Dont elle aura la révélation au cours d'un bal de la mi-carême organisé par les internes de Charcot. Écrit dans un style vif et gouailleur qui envoie promener toute fioriture et ne triche jamais avec ce qui fut, Mes mémoires auront été à l'insu de leur auteur le texte fondateur d'un mouvement d'émancipation du corps de la femme qui n'a pas, aujourd'hui encore, dit son dernier mot. Claudine Brécourt-Villars (dont on n'a pas oublié la magistrale édition des Mémoires de Sarah Bernhardt - Ma double vie, Phébus, 2000 ; réédition " Libretto ", 2002) et Jean-Paul Morel, spécialiste incontesté des dessous ombreux de la Belle Époque, ont tenu à suspendre à l'oreille du texte de Jane Avril un petit bijou : le Cours de danse fin-de-siècle d'Erastène Ramiro, médecin et érudit " décadent ", confident des secrets de l'étonnante Nini Patte-en-l'Air - jamais réimprimé depuis la légendaire édition de 1892.
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Enfant adoptée, Isaro a jusqu'à présent mené à Paris une vie d'étudiante insouciante. Mais les nouvelles tragiques que la radio donne régulièrement de son pays d'origine lui apparaissent un jour insupportables. Rattrapée par son histoire, Isaro tente de renouer les fils de son drame originel: le massacre de toute sa famille par une tribu ennemie. Cette démarche qui la mènera jusqu'en Afrique la plonge dans une affliction profonde... Niko est un simple d'esprit au corps aussi harmonieux que sa dentition est monstrueuse. Depuis la fin de la guerre civile qui a ravagé son village, il vit reclus dans une grotte habitée par de grands singes. Dans ce dénuement et cette proximité avec les bêtes, il tente d'oublier les actes qu'il a commis... Deux récits intenses et vibrants de couleurs s'entremêlent pour donner corps à deux personnages saisissants qui se confrontent à la question de la responsabilité, de la culpabilité, de la rédemption et de la mort. Le Passé devant soi se veut la première partie d'un triptyque intitulé "Figures de la vie impossible".
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Personne n'a oublié la jeune femme de La Dérobade, l'enfer de son expérience, la violence de ses souvenirs. Un témoignage exceptionnel de sincérité sur la prostitution, salué unanimement par la critique : " Le livre de Jeanne Cordelier, c'est de l'or pur, c'est un grand écrivain " (Yvan Audouard dans Le Canard enchaîné). En voici, des années après, le " versant lumineux ", nous dit Benoîte Groult, qui préface ce texte bouleversant et allègre à la fois : le récit d'une femme qui reconquiert sa dignité et retrouve " l'ivresse d'exister, l'ivresse d'aimer ". Jeanne Cordelier nous livre l'histoire de sa Reconstruction, qui est aussi celle d'une passion absolue et réciproque pour un homme. Une passion que, ni les obstacles - et ils ne manqueront pas - ni le temps ne parviendront à banaliser. Un hymne à la vie, à l'amour mais aussi à la littérature, sans lesquels, sans doute, nulle reconstruction, n'eut été possible.
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Malraux toujours chercha à faire oeuvre des instants les plus fortement vécus de son aventure, et à faire de sa vie quelque chose qui ressemblât à une oeuvre.
Jamais, chez lui, action et fiction n'ont été aussi violemment mêlées qu'à l'heure de son équipée espagnole ; jamais, pour tout dire, le combat mené au jour le jour dans ces moments-là (en 1936 et 1937) n'aura frôlé d'aussi près ce qu'on est en droit d'appeler la légende. Au point que des esprits chagrins, déconcertés par cette trop belle histoire - écrite pourtant avec du vrai sang et de vraies larmes - ont été jusqu'à mettre en doute sa véracité : étrange façon de reprocher au poète, au tisseur de fables, d'être capable, quand il le faut, de tirer l'épée ! Paul Nothomb, qui fut dès l'été 36 l'un des compagnons de Malraux au sein de l'escadrille " Espana ", et qui le restera jusqu'au dernier raid sur le front de Malaga en 37, a tenu scrupuleusement la chronique de cette folle aventure, qu'il livre ici pour la première fois, texte et images à l'appui - et qui se confond, à fort peu près, avec celle de L'Espoir.
Il y fait justice, irréfutablement, des insinuations fantaisistes dont on accabla Malraux à cette occasion. Mais surtout il fait revivre, en témoin et en écrivain, ce moment de l'Histoire où des hommes purent se dire qu'ils vivaient à l'altitude de l'épopée. Ce que Malraux résumait crûment par ces mots : " Ce fut une guerre d'hommes. Sans doute la dernière. " Jorge Semprun, dont le trajet intime est lui-même issu de cette guerre-là, a tenu à préfacer ce Malraux en Espagne : " Un beau livre utile et grave, simple et tragique ".
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Rien à comprendre ; journal d'un utopiste ; 1999-2000
James Fulbert
- Phebus
- Litterature
- 6 Mai 2000
- 9782859406578
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«Voici le compte rendu, sans ajout romanesque, d'une mésaventure désagréable qui m'est arrivée une nuit de la fin février 2007. Vers deux heures du matin, à mi-parcours des dix-neuf heures pendant lesquelles je suis resté enfermé sans comprendre ce qu'il m'arrivait, la policière qui prenait ma déposition m'a dit - je ne sais toujours pas si elle faisait de l'humour - que ça me donnerait peut-être des idées pour un roman.
Pour l'instant, je me contente de ne rien oublier.» Christophe Mercier.