Édition présentée et commentée par Marie-Madeleine Fragonard, professeur à l'université de Paris III.
Pour instruire les hommes, il fait parler le loup et l'agneau, le renard et la cigogne, le meunier, son fils et l'âne, mais aussi les arbres et les plantes, et les dieux de la mythologie. Sous le camouflage de sa distraction, de sa paresse et de sa naïveté, La Fontaine reste le maître absolu, le magicien de la langue française et l'homme le plus sage et le plus léger qui fut jamais.
De tous les genres, il a cultivé le plus modeste, presque oublié depuis Ésope, pour y faire entrer et chanter sur tous les tons l'infinie diversité de son inimitable fantaisie. Et la fable devient épopée, allégorie, discours philosophique, confidence mélancolique, conte gaulois ou moral, pour composer les cent actes d'une incomparable comédie universelle.
Lire avec le texte intégral et la préface Comprendre avec Les clés de l'oeuvre 21 pages pour aller à l'essentiel 52 pages pour approfondir
( njeddo dewal, mère de calamité aux premiers âges du peuple apparut une terrible sorcière, njeddo dewal, mère de toutes les calamités, suscitée par dieu lui-même pour punir les peuls de leurs péchés...
Au fil de multiples aventures à la fois féeriques et fantastiques, seul bâgoumâwel, enfant miraculeux, pourra finalement triompher de la formidable puissance maléfique de njeddo dewal.
( kaïdara le voyage initiatique de trois compagnons, à travers un pays souterrain parsemé de rencontres symboliques et mystérieuses, vers la demeure du "lointain et bien proche kaïdara", dieu de l'or et de la connaissance.
Sur le chemin du retour, un seul sortira victorieux de toutes les épreuves.
Vivacité, d'humour et de poésie qui est le sien. Qu'il s'agisse de grands récits d'aventures mêlés de fantastique, de satires morales ou sociales, on y trouvera de nombreux sujets de réflexion. Ces contes projettent en effet une lumière particulière sur les défauts et qualités de la nature humaine, stigmatisent certaines tares sociales, ou encore, à travers les aventures de personnages d'exception cachés sous des dehors repoussants, nous invitent à ne jamais juger d'après les apparences...
Dans une petite paroisse rurale du Finistère, de 1829 à 1872, voici les destins croisés de trois familles, Jézéquel, Santec et Guidou. Alliances, amours contrariées, travaux des champs jalonnent un quotidien à la fois chaleureux et laborieux. Dans ce village, les relations sont aussi parfois tendues entre prêtres, maires et instituteurs, que ce soit à propos de l'évolution des méthodes de travail ou des rapports entre générations. Sans oublier les superstitions, croyances tenaces dans ces contrées bretonnes. Ainsi va l'Ankou, personnification effrayante de la mort, qui terrorise toutes les familles...
Bienvenue à Plougwinou.
Jamais réunies en français de son vivant ou après sa mort, les dix nouvelles « Femmes slaves » de Sacher-Masoch font contrepoint à La Venus à la fourrure (Stuttgart, 1870). Publiées en édition originale de 1889 à 1891 dans la Revue des deux mondes qui a largement contribué à faire connaître l'écrivain en France, elles ont pour décor l'empire austro-hongrois alors éclaté en de multiples provinces et nationalités à la fin du XIXe siècle. Sacher-Masoch ouvre son carnet de portraits de femmes vengeresses, de paysannes humiliées par les nobles, entre exotisme et cruauté et parfois une certaine drôlerie. Dix nouvelles destinées au grand public qui reposent sur un habile mélange de roman historique, d'érotisme discret et d'un soupçon d'exotisme slave qui nous emmènent en Pologne, Slovaquie, en Bosnie, en Serbie, en Croatie, au Monténégro. Dans « La journée de Gatzko », Sacher-Masoch est sur les traces d'une femme combattante qui sauve son mari lors d'une bataille contre les Turcs. Dominatrices, sûres d'elles, indépendantes, ces femmes slaves valeureuses ne sont pas faites pour l'ornement d'un harem. La nouvelle « Le Banc vivant » sonne le glas des vieux Don Juan. Une paysanne courtisée par son maître qui l'accuse de vol retourne la situation en faisant de lui son « baudet, son divan », ou plutôt son banc vivant sur lequel elle reçoit l'épouse trompée venant chercher son mari. Quand elle ne sont pas vêtues de la fameuse kazabaïka (« fourrure »), elles sont prêtes à monter sur les barricades ou à cheval lors des insurrections nationalistes qui troublent l'empire. Ainsi l'amazone de Prague meurt-elle sur une grande barricade « avec le sourire féroce d'une amazone bohême ».
Republiée pour la première fois en texte intégral, l'étude de Thérèse Bentzon « Un romancier galicien : M. Sacher-Masoch » parue en 1875 dans la Revue des deux mondes démontre que « sa tâche est celle d'un peintre de la nature sauvage et de l'homme primitif, celle d'un pionnier ». La critique de Bentzon s'inscrivait dans le mouvement de reconnaissance que la France portait à l'écrivain apprécié aussi pour ses sentiments anti-allemands. Il fut décoré de la Légion d'honneur en 1883 par décret du Président de la République française.
Et si le secret du bonheur se cachait dans les fables ?
En quête de ce trésor, David Lelait-Helo a déniché des histoires semées aux quatre vents : contes yiddish, tsiganes, arabes ou africains, légendes d'Amérique latine ou d'Inde, leçons de sages chinois, apaches ou grecs.
Tous conjuguent simplicité et sagesse, naïveté et puissance. Tous recèlent une même inestimable joie, et ce pouvoir presque magique d'apaiser nos maux intimes. Comme si, avec eux, tout devenait possible.
Des rêveries poétiques intemporelles et universelles pour embrasser le réel, tout simplement, avec bonheur.
Bernard Clavel est né le 29 mai 1923 à Lons-le-Saunier, au fond d'un grand jardin où peinaient son père ancien boulanger et sa mère fleuriste. Enfant rêveur et peu studieux, il quitte l'école à quatorze ans pour entrer en apprentissage chez un pâtissier de Dole. Les deux années qu'il passera sous la coupe d'un patron injuste et brutal le marqueront profondément, faisant de lui un éternel révolté.Du fournil à l'usine de lunettes, du vignoble à la forêt, de la baraque de lutte à l'atelier de reliure, de la sécurité sociale à la presse écrite et parlée, il connaîtra bien des métiers qui constituent "ses universités", un peu comme London, qui l'a tant fait rêver, ou Gorki à qui André Maurois devait le comparer dès ses premiers livres.Sans aide, sans conseiller, sans véritable maître, dès l'adolescence, il peint et écrit, songeant en secret au jour où il pourra se consacr er totalement à l'art. Personne ne prend au sérieux cet autodidacte qui se croit artiste. Il détruit plusieurs romans et de nombreux poèmes et nouvelles avant que René Julliard ne se décide à publier L'Ouvrier de la nuit, en 1956. Cette publication lui permettra de rencontrer Jacques Peuchmaurd qui deviendra, au plein sens du terme, son directeur littéraire. Encouragé dès lors par Reverzy, Lanoux, Bachelard, Gabriel Marcel, Hervé Bazin, Marcel Aymé et quelques autres écrivains, il poursuit une oeuvre qui s'impose peu à peu. En quarante ans, il publie près de quatre-vingt-dix livres qui seront traduits dans une vingtaine de pays. Certains de ses romans connaissent des tirages qui atteignent plusieurs millions d'exemplaires pour la seu le langue française.Bernard Clavel a reçu plus de 20 prix littéraires dont le Prix Goncourt pour Les Fruits de l'hiver, les Grand Prix de la Ville de Paris et de la Ville de Bordeaux pour l'ensemble de son oeuvre, le Prix des Maisons de la Presse...Elu à l'académie Goncourt en 1971 au couvert de Jean Giono, il démissionne en 1977, trop pris par l'écriture pour consacrer tant de temps à la lecture, et plus à l'aise dans les grands espaces que dans les salons où se nouent les intrigues.Le cinéma et la télévision ont largement puisé dans son oeuvre. Enseignants et universitaires sont nombreux à se pencher sur ses contes et poèmes pour enfants, mais aussi sur ses romans qui passionnent les adolescents tout autant que les adultes.Epris de justice et de paix, Bernard Clavel participe à bien des combats, s'efforçant de rester toujours fidèle à l'esprit de ses maîtres, Romain Rolland, Gandhi, Tolstoï, Louis Lecoin, Maurice Lelong, Gilbert Cesbron, Jean Giono, Jean Guéhenno, Casamayor.Eternel errant, avec comme point d'ancrage sa table de travail, il écrit et peint partout avec le même acharnement.Il dit volontiers que son mariage avec la romancière québécoise Josette Pratte lui a permis de donner à son oeuvre une deuxième vie. Elle lui a apporté de nombreux livres, à commencer par sa grande fresque romanesque Le Royaume du Nord, inspirée par l'aventure des pionniers canadiens.Ces dernières années, Bernard Clavel a renoué avec son Jura natal, avec le Rhône, en montrant une force d'imagination et une liberté d'inspiration tout à fait nouvelles.
Il n'a pas pu résister à l'appel de la route. Il savait qu'il briserait le coeur de Marie et que, dans la forêt de Chaux, rien ne serait plus jamais pareil, mais Bisontin est finalement parti. Loin, très loin. Il s'est embarqué pour le Nouveau Monde avec Dolois-Coeur-en Joie, l'ami compagnon, et Séverine, la petite Malouine, dont il est protcondéineut épris. A Québec, ils commencent une nouvelle vie dans des conditions terriblement rudes. Il leur faut se protéger des élans furieux d'une nature indomptée, des Iroquois, des jésuites qui édictent leurs lois et surtout des coups incessants d'un destin qui semble bien décidé à continuer de les malmener...
La haute-lande, dans les années vingt.
Sur cette terre humide et plate, léchée par les vents salés de l'océan, rien n'a bougé depuis le xixe siècle. les riches distillateurs continuent de faire prospérer leur fortune sur la résine et la misère des métayers. bien loin de paris et des bruyantes "années folles", deux landaises vont secouer le joug de l'ordre établi. héritière de pinèdes à l'infini, oú la sève coule comme de l'or, maylis décide de diriger elle-même le domaine au grand scandale de sa famille.
Madeleine est une paysanne assoiffée de justice et de savoir, qui prend la tête d'un mouvement syndicaliste naissant. le combat qui les oppose les découvre soeurs par la révolte et le courage.
Au XVIIe siècle, la guerre de Trente Ans ravage la Franche-Comté qui est l'une des plus riches provinces de la couronne d'Espagne.
Durant cette conquête par la France, des centaines de villages sont incendiés, des milliers d'hommes torturés, assassinés ou décimés par la peste. Certains, pourtant, continuent à vivre, à se battre, à espérer des jours meilleurs. Ils sont soldats, paysans, nobles ou compagnons. Leur histoire commence au cours de l'hiver 1639, dans la région de Salins où Mathieu Guyon, un charretier, est désigné pour enterrer les victimes de la peste dans un village isolé...
1639. Ils ont fui la Franche-Comté ravagée par la guerre et la peste ; affronté le froid, la neige, la nature hostile, la faim, les loups et parfois les soldats. Mais ils gardent l'espoir d'une vie meilleure de l'autre côté de la frontière, au Pays de Vaud. Heureusement leur guide est le plus chaleureux des hommes : Bisontin-la-Vertu, compagnon charpentier. Aussi lorsqu'ils arrivent aux portes de Morges - sur les bords du lac Léman - la déception est rude, on les rejette et on les exile dans un village fantôme. Ils vont tenter de se bâtir une nouvelle existence, bientôt éclairée par la présence rayonnante d'un mystérieux passeur d'enfants.
Bernard Clavel est né le 29 mai 1923 à Lons-le-Saunier, au fond d'un grand jardin où peinaient son père ancien boulanger et sa mère fleuriste. Enfant rêveur et peu studieux, il quitte l'école à quatorze ans pour entrer en apprentissage chez un pâtissier de Dole. Les deux années qu'il passera sous la coupe d'un patron injuste et brutal le marqueront profondément, faisant de lui un éternel révolté.Du fournil à l'usine de lunettes, du vignoble à la forêt, de la baraque de lutte à l'atelier de reliure, de la sécurité sociale à la presse écrite et parlée, il connaîtra bien des métiers qui constituent "ses universités", un peu comme London, qui l'a tant fait rêver, ou Gorki à qui André Maurois devait le comparer dès ses premiers livres.Sans aide, sans conseiller, sans véritable maître, dès l'adolescence, il peint et écrit, songeant en secret au jour où il pourra se consacr er totalement à l'art. Personne ne prend au sérieux cet autodidacte qui se croit artiste. Il détruit plusieurs romans et de nombreux poèmes et nouvelles avant que René Julliard ne se décide à publier L'Ouvrier de la nuit, en 1956. Cette publication lui permettra de rencontrer Jacques Peuchmaurd qui deviendra, au plein sens du terme, son directeur littéraire. Encouragé dès lors par Reverzy, Lanoux, Bachelard, Gabriel Marcel, Hervé Bazin, Marcel Aymé et quelques autres écrivains, il poursuit une oeuvre qui s'impose peu à peu. En quarante ans, il publie près de quatre-vingt-dix livres qui seront traduits dans une vingtaine de pays. Certains de ses romans connaissent des tirages qui atteignent plusieurs millions d'exemplaires pour la seu le langue française.Bernard Clavel a reçu plus de 20 prix littéraires dont le Prix Goncourt pour Les Fruits de l'hiver, les Grand Prix de la Ville de Paris et de la Ville de Bordeaux pour l'ensemble de son oeuvre, le Prix des Maisons de la Presse...Elu à l'académie Goncourt en 1971 au couvert de Jean Giono, il démissionne en 1977, trop pris par l'écriture pour consacrer tant de temps à la lecture, et plus à l'aise dans les grands espaces que dans les salons où se nouent les intrigues.Le cinéma et la télévision ont largement puisé dans son oeuvre. Enseignants et universitaires sont nombreux à se pencher sur ses contes et poèmes pour enfants, mais aussi sur ses romans qui passionnent les adolescents tout autant que les adultes.Epris de justice et de paix, Bernard Clavel participe à bien des combats, s'efforçant de rester toujours fidèle à l'esprit de ses maîtres, Romain Rolland, Gandhi, Tolstoï, Louis Lecoin, Maurice Lelong, Gilbert Cesbron, Jean Giono, Jean Guéhenno, Casamayor.Eternel errant, avec comme point d'ancrage sa table de travail, il écrit et peint partout avec le même acharnement.Il dit volontiers que son mariage avec la romancière québécoise Josette Pratte lui a permis de donner à son oeuvre une deuxième vie. Elle lui a apporté de nombreux livres, à commencer par sa grande fresque romanesque Le Royaume du Nord, inspirée par l'aventure des pionniers canadiens.Ces dernières années, Bernard Clavel a renoué avec son Jura natal, avec le Rhône, en montrant une force d'imagination et une liberté d'inspiration tout à fait nouvelles.
Au coeur de la vallée de Chamonix, Lucien s'oppose pour la première fois à la nature qu'il aime tant : il refuse de vieillir.
Inquiets pour sa santé, ses enfants décident de le placer en maison de retraite. C'est mal le connaître ! Rien ni personne ne privera Lucien de sa liberté. Et il lui reste une promesse à tenir : gravir une dernière fois la montagne.
Un concours de circonstances entraîne Sophie, sa petite-fille rebelle, à l'accompagner dans cet ultime défi. Face à l'adversité, Lucien et Sophie iront au bout d'eux même...
Dans toutes les régions du monde, dans toutes les cultures, et depuis toujours, les hommes se racontent des histoires.
Paraboles, draines ou plaisanteries, elles mettent en scène des héros de légende et des individus ordinaires, des pouvoirs surnaturels et des faiblesses bien humaines. Chaque histoire est un miroir, un divertissement et un enseignement. Et parmi elles, certaines ont traversé le temps et l'espace pour parvenir jusqu'à nous et nous parler encore. Des tribulations de Nasreddin Hodja au " village sans fin " de Roumanie, quelle est la part de vérité et d'invention ? Nul ne peut le dire.
Car c'est lorsque le vrai et le faux sont indémêlables que le conteur touche à l'universel.
Juillet 1930.
Après la mort de son père, anne abandonne provisoirement sa vie citadine pour venir en aide à sa mère, mathilde, qui doit faire face à un avenir bien sombre. chassée du grand mas par georgette, l'épouse légitime, elle s'efforce de restaurer une maison délabrée et de faire revivre une plantation d'oliviers laissée à l'abandon.
La tâche sera rude. tout le monde au village le sait et le dit. on les regarde se battre, la mathilde et sa bâtarde de fille.
Anne pleine de courage et d'énergie, a la volonté farouche et aussi violente que la colère du mistral.