Laissant derrière eux New York, de lourds effluves de scandale et le spectre de la ruine financière, Frances Price (veuve foutraque aussi belle qu'acerbe) et son fils unique Malcolm (loser à tous les étages) larguent les amarres en compagnie de Small Frank, le chat (réincarnation maussade du défunt mari).
Direction Paris, où une dernière bataille doit être livrée, qui pourrait bien être synonyme d'autodestruction... Une virée mère/fils désopilante, que seul un Patrick deWitt pouvait concevoir.
professeur de culture générale d'un lycée technique à londres, henry wilt aborde la quarantaine dans un état critique.
alors qu'il tente à longueur de journée d'instruire une bande d'adolescents qui se soucient du sonnet shakespearien comme de leur premier porridge, sa femme eva saisit la moindre occasion pour le harceler. et tout y passe: son manque d'ambition, sa virilité de mollusque, son goût immodéré pour la bière. wilt ne peut que grommeler en subissant ces réprimandes. jusqu'à cette fameuse soirée, où ridiculisé une fois de trop, il décide de supprimer celle qui a fait de sa vie un enfer.
Il était une fois un ours qui voulait devenir un homme... et qui devint écrivain.
Ayant découvert un manuscrit caché sous un arbre au fin fond de la forêt du Maine, un plantigrade comprend qu'il a sous la patte le sésame susceptible de lui ouvrir les portes du monde humain - et de ses supermarchés aux linéaires débordants de sucreries... Le livre sous le bras, il s'en va à New York, où les éditeurs vont se battre pour publier l'oeuvre de cet écrivain si singulier - certes bourru et imprévisible, mais tellement charismatique?! Devenu la coqueluche du monde des lettres sous le nom de Dan Flakes, l'ours caracole bientôt en tête de liste des meilleures ventes...
C'est bien beau de chanter les louanges de la Nature, mais n'en fait-on pas un peu trop ? La Nature n'aurait-elle pas elle aussi des défauts ? Les violents orages, les blizzards bizarres, les chutes de météorites, le sable des plages qui s'infiltre partout, les pigeons malveillants et autres volatiles agressifs, les tarentules géantes et les chiens qui se mettent à parler... Autant d'épreuves pour les nerfs de n'importe quel individu sensé. Sans parler du jardinage ou de l'observation des colonies de fourmis, des occupations qui risquent fort de vous mener à la dépression
S'éprendre de la vedette de revue, rêver de l'inviter à déjeuner, voler sa mère pour obtenir la somme nécessaire et croire que la dame viendra au rendez-vous, c'est bien une attitude de jeune. Est-on niais, est-on godiche! Ah! jeunesse... la bêtise, la nôtre, nous perd souvent; celle des autres nous sauve parfois : les mésaventures de l'honnête La Brige le démontrent. Il n'est que de lire Hortense couche-toi ou La lettre chargée, Le piano, Le mauvais cocher et la douzaine d'autres nouvelles de ce volume : Courteline y exerce sa verve devenue proverbiale aux dépens de quelques-uns. Il y est féroce, impitoyable, parfois absurde et avec lui les couples en prennent pour leurs grades. Quatorze bijoux pour découvrir enfin un des grands humoristes du XXème siècle !
Ni animal, ni plante, ni champignon, le blob est une masse jaune à la texture spongieuse et aux capacités étonnantes ! Sans bouche, sans yeux ni estomac, cet organisme unicellulaire parvient néanmoins à voir et à digérer. Découpé en morceaux, il cicatrise en deux minutes, est capable de se reproduire (il présente pas moins de 720 sexes), de communiquer, de résoudre des énigmes et d'avoir différentes personnalités alors même qu'il n'a pas de cerveau. Dénué de membres, il se déplace et adapte sa taille à son environnement. Ses seuls ennemis sont la sécheresse et la lumière, qu'il fuit en «hibernant».Derrière ses allures d'ovni, cette espèce promet des avancées scientifiques majeures : réponses sur les origines de l'intelligence, solutions pour prolonger notre longévité, traitement du cancer, découverte de nouveaux médicaments, amélioration de nos réseaux de transports... Nous n'avons pas fini d'entendre parler du blob !
Après La femme parfaite est une connasse !, voici la version tant attendue consacrée aux mamans et aux futures mamans, car quoi de plus important que de les déculpabiliser ? !Anne-Sophie et Marie-Aldine Girard nous livrent de grandes théories comme «Les mensonges de mamans», «Mon fils est mieux que ton fils» ou «Au secours, ma fille a éternué deux fois», mais aussi des questionnements universels tels que «Comment savoir qu'on n'aime pas ses enfants ?», «Pourquoi pas accoucher sur un cheval ?» ou encore «Tu veux voir une photo de son caca ?» (il fallait bien que quelqu'un en parle un jour).Ce livre est LE guide de survie de la maternité*.*Il convient aussi à toutes celles et tous ceux qui côtoient des mamans, afin de mieux les comprendre.
Lorsqu'il apprend que son ami Gussie Fink-Nottle est fiancé à Madeline Bassett, Bertie est plutôt content.
Et ce même si elle n'est autre que la fille de ce cher Sir Watkyn Bassett, gentleman peu scrupuleux et grand ennemi de l'oncle de Bertie. Mais quand Madeline se met en tête de transformer Gussie en végétarien, Bertie, accompagné de l'inébranlable Jeeves, va se rendre à Totleigh Towers, la résidence des Bassett, pour une mission de secours qui ne va pas se dérouler comme prévu. " Il n'y a que deux sortes de lecteurs de Wodehouse, affirmait un critique anglais, ceux qui l'adorent et ceux qui ne l'ont pas lu.
" Gageons que ces derniers vont découvrir avec enthousiasme cette nouvelle aventure de Bertram Wooster, dit Bertie, jeune aristocrate désoeuvré et doué d'une intelligence nettement inférieure à la moyenne, qui a le don de se fourrer dans des situations inextricables dont son génial valet, Jeeves, a l'inoxydable talent de le sortir !
«- Inutile, Charles-David Wernher, de vous présenter à nos télespectateurs. Tout le monde connaît le romancier, l'essayiste, le pamphlétaire (vos joutes avec André Gide sont encore dans toutes les mémoires), le scientifique (vous êtes l'intime de Brigdway le disciple d'Einstein). Vous avez très bien connu Einstein, d'ailleurs, l'homme d'action (votre livre sur la guerre d'Espagne est autobiographique), vous êtes à l'origine du mouvement néo-figuratif, qui, dans les années 48-50, a révolutionné l'art, et votre influence au sein de la N.R.F. est de notoriété publique. Aussi, Charles-David Wernher, la première question qui se pose est:Combien gagnez-vous par mois? »
Pourquoi diable Nigel Barley s'est-il mis un jour en tête de devenir anthropologue ? Pour sa thèse il avait choisi les Anglo-Saxons mais, tout plan de carrière impliquant une mission d'étude, c'est finalement une modeste tribu montagnarde du Nord-Cameroun, les Dowayo, qui lui échoit. Une sinécure ? Si l'on veut.
Non que les Dowayo se montrent hostiles, mais insaisissables plutôt, et imprévisibles. Barley se voit transformé tour à tour en infirmier, banquier, chauffeur de taxi, exploité jusqu'à l'os par une tribu hilare. Il finira par comprendre que l'objet d'observation, en fait, c'est lui.
«- Pour cette première Rencontres-Réminiscences, vous allez voir trois saynètes de Fabien de la Resnicharde. Nous avons tenu à respecter le français de l'époque. On s'y habitue aisément. Par exemple, quand on dit je le regardois, c'est, bien sûr:je le regardais, ainsi que... Mais l'amertume me gagne, pourquoi là-bas ces jeunes gens s'esbogignent vers la sortie pendant que je parlois? »
Les stages inf', c'est dur quand on est stagiaire... Et quand on est tuteur !
?
Après ses deux premiers livres retraçant son parcours d'infirmière et ses débuts dans l'humour, Caroline Estremo revient sur ses années d'études, à la fois difficiles et merveilleuses.
Entremêlant témoignages, anecdotes personnelles et conseils avisés, elle livre ici le guide qu'elle aurait aimé avoir pour l'accompagner dans ses études, et au-delà. Car s'il n'est jamais simple d'être stagiaire, il est parfois encore plus difficile d'être un bon tuteur de stage...
Un témoignage sincère et rempli d'autodérision !
Préface rédigée par la FNESI.
Bertie Wooster, jeune aristocrate londonien, s'est pris de passion pour le banjo. Cette nouvelle lubie est loin de plaire à Jeeves, son fidèle majordome, et encore moins à ses voisins exaspérés. Contraint de déménager, Bertie se retire avec son instrument chéri dans un cottage de la campagne anglaise, chez son ami le baron Chuffnell. Les choses se compliquent quand le jeune homme y retrouve son ex fiancée, Pauline, dont Chuffnell est tombé fou amoureux. D'imbroglios en quiproquos, la situation déjà fort embarrassante dégénère. Heureusement, Jeeves veille au grain et sauvera, comme toujours, Wooster de la catastrophe...
Humour british et loufoquerie sur fond de vieille Angleterre où la campagne est loin d'être bucolique : un opus à consommer sans modération.
« Ce fut un jour béni pour Wodehouse que celui où il créa Jeeves et parvint à faire échapper le roman comique (qui en Angleterre a des relents vertueux) à son cours ordinaire pour le lancer dans le torrent de la farce pure. Le grand triomphe de Jeeves, c'est que tout en jugeant Nietzsche "fondamentalement malsain" il se situe au-delà du bien et du mal. » George Orwell.
Un père de famille massacre toute la famille à l'issue d'un Noël traditionnel, une petite fille finit le réveillon suspendue au lustre, l'oncle Edith flanque des taloches aux garnements qui n'écoutent pas ses contes stupides... Quant à Robert Benchley, il se lance dans la fabrication d'une neige artificielle (" qui causerait autant de problèmes que la neige ordinaire "), milite pour la prohibition des cartes de voeux et s'enthousiasme pour l'ajout d'un " Jour de fin d'année " au calendrier, qui permettrait de récupérer de sa cuite du Nouvel An avant de retourner au bureau.
Composé aux deux tiers de nouvelles totalement inédites, Pourquoi je déteste Noël est un livre salutaire à offrir et à lire soi-même avant Noël (pour s'y préparer), pendant Noël (pour le supporter) ou après Noël (pour s'en remettre).
Si vous ne craignez pas un orgasme littéraire, ouvrez ce livre et régalez-vous !
Il existe nombre de livres dont vous êtes le héros, mais aucun dont vous êtes l'héroïne.
C'est chose réparée avec Pleine lune.
Vous voilà l'héroïne, drôle et libérée, au cours d'une nuit où tout est permis.
Au diable les trolls et l'heroic fantasy, bienvenue à la fête et l'amour libre.
Maîtresse du jeu, vos rencontres seront déterminées par les choix que vous ferez au fil des pages, pour de nombreuses possibilités coquines à explorer.
Goûtez au bonheur de sortir, suivre un homme, séduire des femmes, et esquivez les déconvenues (ex collant, MST, jouisseur précoce...) Si vous ne craignez pas un orgasme littéraire, ouvrez ce livre et régalez-vous !
Depuis de nombreuses années, Jos Houben arpente les scènes du monde entier avec L'Art du rire, un spectacle fondé sur le geste, qui explore ce moment fragile où, qu'on le veuille ou non, le rire se déclenche. Christophe Schaeffer, chercheur en philosophie, a délaissé l'université pour la mise en scène et la création lumières. Les deux hommes sont complices de planches de vingt ans.
Ensemble, suivis par un mystérieux chien et tenant fermement la main du lecteur, ils se lancent ici, trébuchant et facétieux, à la poursuite du rire. Quelle est cette liberté dont il se nourrit ? Comment un simple geste suffit-il à faire déraper l'esprit ?
Dans la lignée des grands textes sur le théâtre et des dialogues philosophiques, Le Chien de Bergson s'amuse à jouer avec nos certitudes et nous embarque dans un voyage improbable où les réflexions les plus sérieuses glissent toujours vers l'absurde et la poésie.
Des policiers blancs livrés à la paranoïa ou à leurs obsessions sexuelles, des colons anglais qui rêvent d'un passé révolu, des beautés locales qui ne doivent un salut relatif qu'à la vitesse de leurs jolies jambes, tout ce beau monde exécute, grâce à Tom Sharpe, une gigue endiablée. Inspiré par dix ans passés en Afrique du Sud, il déchaîne son humour dévastateur sur le thème de l'apartheid. Après Mêlée ouverte au Zoulouland, il persiste et signe ce second opus encore plus déjanté... encore plus Sharpe !
Récit caustique et humoristique de la vie de Sophie, trentenaire et chômeuse en fin de droits. Il offre une critique de la société contemporaine, où la famille et le travail sont indispensables à la valorisation et à la vie bourgeoise auquel chacun aspire. Prix Trop Virilo 2015.
Ces Petits Messieurs est à la fois un essai sociologique et une nouvelle au ton piquant.
Fine observatrice de la société dans laquelle elle évolue, Louise Colet dresse le portrait des Petits Messieurs, plus rarement moqués que leur pendant féminin, les Petites Dames. Ces jeunes gens entretenus sont à le recherche d'une protectrice - veuve ou vieille fille fortunée - qui pourra pleur offrir le confort d'une vie riche.
Une vieille aristocrate tireuse d'élite, des policiers sadiques et une population zouloue persécutée par des Blancs sans scrupules : voilà la distribution de ce vaudeville au vitriol, où, décidément, Tom Sharpe n'épargne personne. Maniant à merveille l'art de la loufoquerie et de la caricature, l'auteur dénonce l'apartheid sur le mode de l'insolence et de la provocation. Comme il le dit lui-même : " Waugh et Wodehouse maniaient la rapière, moi je travaille au coupe-coupe. " Nous voilà prévenus !
Épuisé depuis plusieurs années, ce succès critique et de librairie est réédité dans une version actualisée. à l'ère du numérique.
Les façons d'ennuyer ses amis en racontant ses voyages ont en effet beaucoup progressé grâce à Instagram, Facebook et Twitter !
« Malgré ses efforts pour surpasser son maître d'hôtel, le célèbre Jeeves, Bertram Wooster, le narrateur, ne parvient guère à aider les invités de sa tante, à réconcilier les fiancés brouillés ni à obtenir du timide éleveur de tritons qu'il déclare ses tendres sentiments pour une larmoyante jeune fille sensible à la beauté des étoiles. Une fois encore, l'intervention de Jeeves s'avère donc indispensable et efficace. L'humour de P. G. Wodehouse réside pour l'essentiel dans les contrastes qu'il sait créer : les formules les plus stéréotypées de la conversation courante sont utilisées dans un contexte inhabituel ; plus généralement, la disproportion entre les faits racontés, souvent anodins, et la manière de les présenter comme s'il s'agissait d'une véritable épopée suscite l'intérêt amusé du lecteur qui se laisse entraîner dans un tourbillon de rebondissements parfois farfelus, mais toujours distrayants. » F. Monnanteuil, Les Livres.
Un humoriste, on a du mal à l'imaginer en famille, entouré de ses enfants, de sa femme, de la bonne et du chien... Un humoriste, on le voit plutôt seul, en goguette, décochant à tout venant, à tout moment, traits et saillies pour la plus grande allégresse d'une cour mondaine et bambocharde. Encore une fois, Jerome K. Jerome bouleverse les idées reçues. Le grand humoriste britannique se montre ici englué dans les soucis domestiques du bon père de famille, éperdu d'admiration pour celle-ci, déçu par celui-là, aux prises avec les voisins, les fournisseurs et les animaux d'alentour.
L'achat d'une nouvelle maison, avec les aménagements qu'à sa guise chacun, dans la famille, souhaite y porter secrètement - ou bruyamment - est un prétexte merveilleux pour aiguiser la verve de l'humoriste, et si rien ne vaut le rire pour corriger les moeurs, elles sont ici, on le verra, suffisamment châtiées pour en sortir régénérées.