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Tallandier
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Sous le feu ; la mort comme hypothèse de travail
Michel Goya
- Tallandier
- Texto
- 22 Août 2019
- 9791021039643
Combattre, c'est évoluer pendant quelques instants dans un monde régi par ses propres lois. En sortir vivant, c'est se réveiller épuisé, brisé ou exalté, mais toujours transformé. Pour comprendre cette vie près de la mort, Michel Goya nous confronte à l'expérience sous le feu : décider, risquer sa vie, tuer. Sous le feu est une description clinique de la manière dont les hommes, individuellement et collectivement, se conduisent en situation de danger extrême : l'énergie pour progresser dans les combats, l'effort pour éviter les risques, tout en cherchant à accomplir sa mission, mettent l'individu dans une tension insoutenable. à partir de son expérience personnelle et de témoignages.
Michel Goya offre une analyse originale et passionnantedu comportementdes hommesau combat.
En un mot, un livre hors du commun.
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Au coeur de la prison des femmes : ma vie de surveillante
Marie-annick Horel, Maria Poblete
- Tallandier
- 3 Mars 2022
- 9791021037830
Jamais l'univers carcéral féminin n'avait été dévoilé de si près. Surveillante au Centre pénitentiaire de Rennes, le seul en France exclusivement réservé aux femmes, Marie-Annick Horel nous raconte 37 années de terrain, la confrontation avec la violence permanente mais aussi son immense fierté d'exercer un métier qu'elle juge pourtant être une « zone d'ombre de la République ».
À 21 ans, Marie-Annick Horel est une jeune recrue qui découvre l'univers de la prison et veut se rendre utile. Son goût du contact, elle le cultivera toute sa carrière, cherchant à instaurer des relations plus humaines avec les détenues. Qu'elles soient mères infanticides, braqueuses, tueuses ou trafiquantes, elle ne les juge pas. Toujours à leur écoute, Marie-Annick Horel a voulu témoigner du désespoir et de la solitude de ces longues peines « qui ne se pardonnent jamais » mais aussi de la drogue, des trafics, de l'ultraviolence du quotidien carcéral et des quelques moments de joie. Elle dessine des portraits poignants : de rares femmes parviennent à s'en sortir, d'autres récidivent ou désespèrent...
Avec sa parole franche et vraie, Marie-Annick Horel livre un témoignage inédit sur la réalité d'un métier dévalorisé, encore tabou, exposé à la gestion de crise continue. Elle dénonce le manque de moyens et de formation d'une profession invisible et fait des propositions pour améliorer la réinsertion des condamnées.
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Je suis partie pour vivre ; témoignage
Irène-josiane Ngouhada
- Tallandier
- 10 Octobre 2019
- 9791021037793
2010, Irène-Josianne Ngouhada, jeune Camerounaise, décide de partir vers l'Europe. Seule, sans soutien, son voyage durera six ans, pendant lesquels elle a traversé toutes les épreuves et tous les combats des femmes migrantes. Voici aujourd'hui son témoignage sans concession.
Orpheline de mère, en conflit avec son père et sans espoir de trouver un travail à la hauteur de ses capacités, Irène-Josiane décide de quitter son pays, en quête d'une « vie meilleure ». Aujourd'hui, à 40 ans, après avoir affronté de nombreuses épreuves - le danger, le vol, la violence, l'emprise - elle a décidé, par le récit de sa « route » à travers le Nigéria, le Niger puis l'Algérie, de témoignerde la réalité de la migration.
Au fil des pages se dessine alors le portrait d'une jeune femme à la fois battante et lucide, à l'énergie contagieuse, qui souhaite aujourd'hui venir en aide à celles qui veulent prendre la même route. Son message s'adresse aussi à tous ceux qui vivent dans les pays de transit ou d'arrivée des migrants. Irène-Josianne veut leur faire comprendrela complexité de cette expérience, leur rappeler qu'il est importantde tendre la main.
Enfin, elle s'adresse aussi à tous ceux qui ont une responsabilité politique : quitter son pays n'est jamais facile, la solution n'est pas le rejet mais la collaboration avec les pays d'origine. Plus que tout il faut trouver des solutions humaines à ce drame humain.
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Va où l'humanité te porte ; un médecin dans la guerre
Raphaël Pitti
- Tallandier
- 15 Mars 2018
- 9791021028470
« Septembre 2012. Dans ma voiture pour me rendre à la polyclinique de Nancy où j'exerce, je tourne le bouton de l'autoradio et je n'imagine pas que ce geste va changer ma vie. Sur France Culture, un médecin franco-syrien raconte avec émotion les bombardements, les combats de rue, la guérilla entre les différentes factions et les tortures exercées par le régime de Bachar el-Assad sur les civils syriens et les professionnels de santé. Je ressens au fond de ma chair chacun de ses mots et j'entends son appel à l'aide.
J'ai été médecin militaire sur des zones de combat. Aller soigner là-bas s'impose comme une évidence. Soigner mais aussi témoigner, dénoncer ce qui me révolte : voilà ce qui me porte depuis toujours. C'est surtout une manière de dire non à l'indifférence, à la cécité ambiante devant le malheur des autres, à l'inertie face à la tragédie. Seule l'action vaut engagement, même si cela s'accompagne d'une prise de risque. Et me voici embarqué pour un étonnant voyage... » Raphaël Pitti raconte l'urgence qui le porte à soigner et à s'engager auprès de ses confrères en Syrie. Au fil des pages, il évoque son enfance à Oran pendant la guerre d'Algérie, sa vocation, ses missions en Afrique ou chez lui à Metz, porté par sa foi qui le pousse vers le soulagement de la souffrance de l'autre. Un témoignage inspirant, un éloge de l'espérance.
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Septembre 1984, Addis-Abeba. Dans le hall de l'hôtel Éthiopia, une jolie dame aux cheveux blancs et bouclés se fait passer pour une touriste. En réalité, elle est en mission. Contactée par une association humanitaire, Tereska Torrès a accepté de partir en Éthiopie pour organiser le départ clandestin d'un groupe d'enfants falashas à destination d'Israël. Persuadés d'être les descendants du roi Salomon et de la reine de Saba, les falashas sont sur le point de réaliser leur rêve, gagner la Terre sainte. Faute de préparation, Tereska échoue.
Cinq ans plus tard, la voilà de retour. Et cette fois-ci, elle réussit. Par quel miracle ?
Dans ce récit palpitant digne d'un film d'espionnage, Tereska Torrès lève le voile sur une page d'histoire méconnue.
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"Cher immigré choisi, nous n'aimons pas les assistés.
Vous devrez être consensuel car vous allez vivre dans la France d'aujourd'hui, celle du XXIe siècle. Consensus, toujours le consensus, rien que le consensus, telle sera votre arme efficace pour une future carrière française réussie. Pour le consensus, prévoir zéro euro". "Votre Initiation commence ici et maintenant. On vous conseille de respecter les lois de la République : ne pas frauder dans les transports en commun ; ne pas exercer de violences physiques et verbales sur les femmes ; ne pas battre votre petite soeur ou votre copine ; ne pas travailler au noir ; ne pas prier Allah dans les mosquées clandestines et souterraines".
Est Français accompli celui qui lit, écoute et exécute cet oracle.
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Pourquoi la mafia a gagné
Tranfaglia N
- Tallandier
- Histoires D'aujourd'hui
- 4 Février 2010
- 9782847346213
Pourquoi la mafia a gagné ? Sous ce titre délibérément provocateur, Nicola Tranfaglia propose une synthèse dense et argumentée de ses propres travaux ainsi que des meilleurs apports de la recherche italienne sur le sujet. S'adressant aux férus d'histoire mais aussi à un public jeune et d'une manière plus large à tous ceux qu'intéresse la " planète Italie ", il a choisi de concentrer son étude sur Cosa Nostra et ses rapports avec les classes dirigeantes au sein de l'Italie unifiée. Loin de nuire à son propos, cette double limitation dans l'espace (la Sicile) et dans le temps (de 1861 à nos jours) en renforce la pertinence, Cosa Nostra ayant ici valeur de modèle.
Tout au long de son parcours, l'auteur ne cesse de montrer que la mafia n'est pas un simple problème d'ordre public. Il s'agit bien plutôt d'un phénomène économique et social majeur, qui a partie liée avec l'histoire tourmentée, pour ne pas dire chaotique, de l'Italie moderne. Face à ce phénomène, comment ont réagi les classes dirigeantes italiennes ? En refusant très longtemps d'en reconnaître l'existence. Puis en s'engageant timidement dans une lutte de nature beaucoup plus policière qu'institutionnelle. Il fallut l'action déterminée, qu'ils payèrent de leur vie, d'un certain nombre de personnalités d'exception comme les juges Falcone et Borsalino pour que des mesures législatives soient enfin prises permettant de contrer la mafia sur le terrain économique.
Gian Carlo Caselli, qui eut la lourde tâche de succéder au juge Falcone à la tête du Parquet de Palerme, donne, dans sa longue préface, quelques raisons d'espérer en soulignant notamment l'importance de mouvements civils comme l'Association Libera, qui milite pour la réappropriation des anciennes terres mafieuses. Cela n'exonère pas pour autant la classe politique italienne, sans laquelle rien de décisif ne se fera. Auteur et préfacier partagent en définitive la même conviction : c'est une nouvelle mentalité, ce sont de nouvelles valeurs qu'il convient de promouvoir, ce sont aussi de profondes réformes structurelles des régions méridionales qu'il est urgent d'instaurer.
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Depuis trois ans, Célyne Baÿt-Darcourt reçoit des "femmes d'exception" le dimanche matin sur France Info. A son micro, elles se sont livrées à des confidences, ont eu des fous rires ou retenu des pleurs. Toutes nous expliquent comment elles sont allées au bout de leur rêve et de leur combat. Célèbres ou anonymes, ces femmes racontent leur parcours, leurs passions, leurs envies, leurs douleurs aussi parfois.
Qu'elles soient sportives, femmes d'affaires, artistes ou chercheuses, elles ont en commun d'être des battantes. Dans ces entretiens ici réunis, on découvre des femmes exceptionnelles à plus d'un titre, qui nous invitent à les suivre. Un livre tonique et optimiste.
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Le nom de Maurice Grimaud est demeuré dans la mémoire collective comme celui du Préfet de police durant les événements de mai 1968. A juste titre, car si des coups parfois très rudes furent échangés entre agents de la force publique et manifestants, aucun mort ne fut à déplorer, ce qui ne tient pas seulement de la chance, mais aussi aux exceptionnelles qualités professionnelles et humaines de M. Grimaud. La lecture de cet ouvrage, original comme son auteur, permet de les vérifier. Une première partie retrace l'ensemble de sa carrière, depuis la khâgne du lycée Henri IV à la veille du Front populaire jusqu'au début des années 1990, auprès du Médiateur de la République, en passant par Rabat puis Alger pendant la guerre, l'Allemagne, diverses préfectures, la Direction générale de la Sûreté nationale, la Préfecture de police, la direction du cabinet du ministre de l'Intérieur Gaston Defferre...Autant de postes d'observation où la petite histoire se loge au coeur de la grande, où la haute politique se mêle au fait-divers ; où l'on retrouve De Gaulle et Ben Barka, Roger Frey et Raymond Marcellin, Pompidou et Poher, Mitterrand et les communistes, et quelques affaires de haute et basse police, au total beaucoup d'inédit.
Deuxième partie, et morceau de choix : l'intégralité des agendas qu'a tenus M. Grimaud tout au long de l'année 1968. Où l'on voit comment les événements germent et montent en puissance, comment réagissent les politiques, comment le Préfet de police, placé sous les feux croisés de l'Elysée et de Matignon, des étudiants et des syndicalistes, fait front au-dedans comme au-dehors pour maintenir l'ordre républicain sans jamais perdre sa lucidité, à la différence de bien d'autres.
Et pour le bonheur du lecteur curieux comme de l'historien, le Préfet se révèle un écrivain éblouissant dans l'art du portrait, habile dans le demi sous-entendu, british dans le détachement calculé. L'élégance intellectuelle et morale de ce grand Monsieur fait merveille.
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Je t'ai cherchée si longtemps
Domitilla Courtinat, Julie Mazuet
- Tallandier
- 14 Mars 2019
- 9791021022034
Comment fait-on pour grandir, se construire, devenir mère lorsque l'on trouve un vide abyssal face à son origine ? Née en 1982 d'une mère ayant accouché sous X, Domitilla a été adoptée à 5 mois.
Sa vie sera une longue quête pour retrouver celle qui l'a mise au monde. Voici son témoignage poignant.
Pas un seul soir, Domitilla ne s'est endormie sans une pensée pour cette mère espérée, rêvée, rejetée, haïe autant qu'adulée. Un abandon qui l'obsède : à 10 ans, elle placarde sur la porte de sa chambre l'écriteau « Née sous X », et à 15 ans, frappe pour la première fois à la porte de la DDASS pour demander l'ouverture de son dossier. Un dossier vide naturellement. À ce néant, l'adolescente puis la jeune femme répond en noircissant des pages de doutes, de questions, de coups de gueule.
Ses lettres inspirées et déchirantes reflètent l'absolue nécessité d'une longue quête. Celle-ci durera 18 ans, avec ses momentsde désespoir,de fausses joieset de détresse qui faillirent lui être fatals.
À 33 ans, Domitilla a enfin retrouvé « Victoire ». Elles racontent alors chacune leur version de l'histoire, comme pour mieux confier à l'autre sa douleur. C'est un récit à deux voix, deux souffrances qui témoignent, se complètent et se rejoignent dans une fin heureuse. Contrairement à la plupart des nés sous X. Car chaque année environ 600 enfants naissent sans filiation, avec une chance quasi nulle de retrouver leurs géniteurs, donc de se construire en donnant un sens à leur existence. Domitilla et Victoire militent toutes deux dans une association, la CADCO, qui se bat pour faire évoluer la loi française.
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L'éclaireuse de Birkenau : si je parle, c'est pour la mémoire des enfants assassinés
Yvette Lévy-dreyfuss, Philippe Trétiack
- Tallandier
- Libre A Elles
- 9791021052406
A 95 ans, en pleine possession de ses moyens intellectuels et physiques, Yvette Dreyfuss-Levy revient sur ce qui a marqué sa vie : sa déportation à l'âge de 18 ans.
Toute sa vie tourne autour de cette expérience traumatisante. Jeune fille pratiquante, elle est monitrice aux éclaireurs israélites de France avant-guerre et s'occupe du sauvetage d'enfants juifs après la rafle du Vél' d'Hiv'.
Elle est arrêtée le 21 juillet 1944, à Paris, avec les enfants de la maison de l'Union générale des Israélites de France (UGIF). Elle est internée au camp de Drancy, puis, déportée dans le dernier convoi parti de Drancy, le 31 juillet 1944, le convoi no 77 avec 1 300 personnes dont 300 enfants (125 avaient moins de dix ans), au camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau3. Les enfants ont été immédiatement gazés et 251 déportés purent revenir. Les Américains sont alors à 40 kms de Paris.
Après Auschwitz-Birkenau et la libération, Yvette Lévy raconte l'hallucinant voyage de retour vers la France, l'arrivée à l'hôtel Lutetia et la terrible désillusion du retour. Puis ses différents emplois, sa vie d'après, les silences, son mariage, sa fille et le virage, son engagement dans le militantisme au sein des associations de déportés et sa volonté ensuite de témoigner sans relâche.