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Societe Des Ecrivains
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« Que s'est-il passé réellement ? Il ne peut s'agir d'une banale dispute entre promeneurs du dimanche. Ce serait invraisemblable. Ou alors il y a eu provocation et querelle grave. Je suggère à François d'envoyer ses propres enquêteurs sur place. En attendant, nous réfléchissons. Agression visant l'Ambassade de France à travers l'un de ses membres pris au hasard ? Possible. Si cette hypothèse est juste, c'est très grave. Agression beaucoup plus personnelle visant bel et bien Gérard et personne d'autre ? Très vraisemblable aussi. Mais il faut chercher les motifs. Le simple vol de voiture me semble à exclure vu la façon dont se sont passées les choses. D'ailleurs, il paraît qu'elle est réduite à l'état d'épave. Le colonel Prat devrait envoyer quelqu'un la récupérer dans la matinée. Il ne pourrait s'agir que de querelles personnelles, questions d'argent, de femmes... Mais s'il a des petits secrets peu avouables, il ne les racontera pas ! Reste naturellement la solution du rapport entre ses activités d'agent des services secrets français et cette tentative d'assassinat. Tout cela sent le souffre ! » 1991, la France s'apprête à rouvrir son ambassade à Phnom-Penh. L'auteur qui vient d'épouser son compagnon, nommé Attaché de Défense, arrive dans l'ex Kampuchéa. Services secrets, prise d'otages, meurtres... Elle sera le témoin privilégié du microcosme diplomatique et des intrigues tortueuses d'un État aussi corrompu que dangereux. Ses « Quatre années au Cambodge » seront une aventure tour à tour passionnante et effrayante, où l'inattendu côtoiera les désillusions, la fascination, la répulsion. Immersif et instructif, un témoignage rare et sans langue de bois.
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Comment ces billets d'humeur réussissent-ils à illustrer avec talent l'actualité des dernières années.
Souvent drôles, parfois graves, toujours bien tournés, ces Billets d'humeur illustrent avec talent l'actualité au jour le jour de ces dernières années, dénonçant les incohérences de notre société médiatique et remettant à l'honneur le « bon sens » de nos traditions.
Le Général (2s) Jacques Favin Lévêque est un spécialiste de l'Union européenne, mais bien au-delà de l'avenir de celle-ci - et notamment de sa défense - il aborde dans ces quelques pages les domaines les plus variés et l'on ne saurait être insensible au charme de sa chronique des temps présents... -
Quand la case aux lamantins livre ses secrets...
Beatrix Médard-Gordian-Dessort, Collectif
- Societe Des Ecrivains
- 6 Novembre 2015
- 9782342044423
Vieux-Bourg (anciennement la Case aux Lamantins), section de Morne-à-l'Eau, Grande-Terre, Guadeloupe... Il y a là un sénat, des femmes potomitan, des pêcheurs généreux... Témoignages aussi des lieux chargés d'histoire et une mangrove à préserver. On y trouve encore un esprit qui cultive le passé, et un autre qui se projette déjà dans l'avenir... Vieux-Bourg dont les habitants qui y sont résolument attachés ressuscitent et transmettent ici l'histoire, dans un ouvrage qui dit tout autant le respect que l'amour pour celles et ceux qui ont marqué ces lieux.
Petites et grandes figures, anecdotes et événements plus importants, héros et héroïnes ordinaires, traditions et gestes d'hier : ils se retrouvent dans ce "Quand la Case aux Lamantins livre ses secrets..." qui fait focus sur un bout de territoire guadeloupéen qui, pour être méconnu, n'en demeure pas moins riche. Un ouvrage d'autant plus original qu'il est l'enfant d'une communauté qui expose ici avec fierté, et aux yeux de tous, et ses souvenirs et son dynamisme. -
« La France me faisait rêver pour plusieurs raisons. Nous avions étudié la langue française, l'histoire, la littérature et un peu de sa géographie. J'étais fasciné par la Révolution de 1789. Égalité, Fraternité, Liberté : cette devise commençait à s'imprimer dans ma mémoire - c'est dans cet ordre-là que je la préfère ; en effet, j'ai toujours pensé que, sans les deux premières, nous ne pouvons pas avoir de liberté. Les Français, un grand peuple, le seul qui soit arrivé à se hisser au-dessus des autres dans le monde. Ils ont été imités par d'autres, mais des hommes qui avaient cette envergure, il n'y en avait plus, c'était mes observations du moment. »
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1939-1945 sept années volées à ma jeunesse
Louis Suarez, Marie-ange Bartholomot bessou
- Societe Des Ecrivains
- 19 Novembre 2013
- 9782342014839
Pendant sept ans, Louis Suarez a vécu les tourments du second grand conflit mondial. Sept années au cours desquelles il a d'abord subi les mois d'attente de la «?drôle de guerre?» et les tragiques semaines du désastre de mai 1940, de la Blitzkrieg, de l'effondrement de la France et de la débâcle ; puis il a connu les années d'exil et de captivité dans un camp de Prusse Orientale - Stalag 1B à Hohenstein - et le travail en commando dans un grand domaine agricole allemand. Il a enfin survécu à trois mois de terreur dans le piège des atrocités et des crimes que les «?libérateurs?» soviétiques infligèrent à la population civile et aux prisonniers alliés dans les territoires d'Europe de l'Est. Docteur ès Lettres et chercheur, Marie-Ange Bartholomot Bessou est la plume traductrice de ce cataclysme vécu de l'intérieur. Elle transcrit et insère dans l'Histoire un récit qui nous offre mille renseignements sur les mille facettes d'un drame multiforme dont tant d'aspects sont encore à découvrir et à étudier et qui, sans ce genre de témoignages, seraient condamnés à l'oubli.
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« Bizarre, mais je n'ai pas encore conscience d'être papa. Encore quelques minutes et tout ça va bien changer... Enfin, on vient chercher Élise pour la conduire dans sa chambre. Elle doit rester allongée car elle est K.-O. Le transbordement sur le lit roulant se fait limite au transpalette (je décooooonne !). La sage-femme pousse son lit dans le couloir. Je les suis en silence. On n'a pas fait trois mètres que la sage-femme se retourne vers moi et me dit : "Vous n'oubliez pas quelque chose ?" Je la regarde. Elle me regarde puis du menton me signale de me retourner. MERDE ! J'oubliais mon fils dans son berceau roulant. Punaise, Rosen ! Ça démarre fort. La sage femme rigole (elle en a vu d'autres). Élise aussi. Je me précipite et commence à pousser le berceau. Je regarde Antoine, et là, ça me saute aux yeux. ON EST TROIS !!! »
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Survivre à la mort de ses enfants ; rétrospective et prospective
Jean-claude Parcot
- Societe Des Ecrivains
- 22 Décembre 2017
- 9782342158229
« Écrire est en réalité vouloir lutter contre la fatalité, cette sorte de prédestination qui déterminerait le cours des événements de l'histoire des hommes d'une manière irrévocable et contre le hasard, cette imprévisibilité des péripéties qui arrivent insidieusement. » Il n'existe pas de mot pour désigner le sort d'un parent qui affronte la mort de son enfant. Jean-Claude Parcot a recours à la philosophie et à la théologie pour tenter de poser des mots sur l'indicible et comprendre dans quelle mesure une part de divin infuse nos vies. Comment accepter la tournure tragique du destin lorsque la mort frappe dans la fleur de l'âge ? La disparition de son fils et de son petit-fils laisse un vide impossible à combler, mais il trouve dans l'amour de ses proches l'énergie de poursuivre son chemin de vie. Ce récit sur l'expérience du deuil inspire une profonde compassion et constitue pour tous une leçon de sagesse.
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« L'immobilisme c'est la mort, le tout et le rien réunis. La vie, c'est vibrer, réagir, s'émouvoir, rire et pleurer. Mais nous avons perdu, au fil des jours de notre vie d'adulte et au contact de l'environnement dans lequel nous vivons, notre spontanéité, cette grâce naturelle quand on est enfant. Notre vie devient alors plus insipide, sans saveur profonde, si l'on n'en prend pas la mesure pour la corriger. Préserver alors notre âme d'enfant et notre émerveillement devrait être, à tout âge, un réflexe naturel pour continuer à bien vivre. Quel sens donner à sa vie ? Notre relation face à notre existence apparaît difficile à notre époque, comme si le cheminement naturel de notre vie devait être optimisé pour n'en retirer que le parfum ultime ! » Axelle Bourreli a eu l'idée de ce livre Songe d'une vie douce à son arrivée au Québec, en partance de France. L'inspiration pour la phase d'écriture a été encore plus intense que celle imaginée au départ du fait des événements, comme une séparation. Ce sont ses impressions dans la construction de ses nouvelles vies qu'a souhaité raconter Axelle, l'une des rares personnes à avoir écrit sur l'aller-retour de l'expatriation. Par un regard empreint d'émerveillement, d'émotions et de philosophie, elle nous livre ici une réflexion sur comment développer les ondes positives dans sa vie au gré des changements. Construit tel un tableau avec une description colorée, rêveuse et contemplative de Montréal, Paris ainsi que des destinations de voyages, cet essai inspirant explore la formidable aventure de la vie à travers la découverte de la multitude des sentiments, des rencontres, des pays sur une tranche de vie entre trente ans et quarante-cinq ans.
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« La situation est ce qu'elle est, il faut la prendre comme telle ; ne pas l'accepter, la refuser est préjudiciable. La situation est déjà assez grave, surtout ne pas en rajouter. Maintenant le diagnostic est bien posé, je sais contre quoi je dois me battre et que des armes efficaces existent. »
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Un accident de moto et, à vingt ans, toute la vie de John bascule... Avec elle, ce sont celles des membres de sa famille qui volent en éclats, qui se mettent à trembler, à balancer entre la peur et l'espoir que les choses - le handicap, le mal, l'éloignement - pourront se résorber. Et contre toute attente, John se bat, remonte patiemment la pente, surprend les siens, au point qu'il peut réintégrer le domicile familial... Jusqu'à ce que l'effroyable frappe de nouveau... Les liens qui unissent frères et soeurs sont puissants, inaltérables, indéfectibles. C'est ce que prouve le récit de K. Lochon qui dit ici toute son affection pour un frère trop tôt parti, qui évoque avec pudeur les années d'enfance et d'adolescence passées auprès d'un homme abîmé, qui chante aussi avec tendresse les instants de complicité et de bonheur... Texte en forme d'hommage au disparu, mais encore en forme de déclaration d'amour, "Jusqu'à son dernier souffle" s'avère, par sa retenue, par les sentiments universels qu'il charrie, poignant.
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Désordres sur mon dernier chemin
Hassina Mokhtari
- Societe Des Ecrivains
- 22 Octobre 2012
- 9782748392609
« Ma tâche devait consister à «viser de compenser l'état de fragilité, de dépendance et de difficulté dû à l'âge, à la maladie, au handicap ou aux difficultés sociales par une aide dans la vie quotidienne.» Mon quotidien englobait en réalité la toilette, le ménage, le repassage, les courses, la préparation des repas, parfois le ramassage du courrier, l'achat des médicaments et les démarches administratives. »
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Les pleurs des petits oiseaux hospitalisés
Marcel Boi
- Societe Des Ecrivains
- 20 Novembre 2015
- 9782342044386
« La médecine est une science basée sur la sémiologie, c'est-à-dire l'étude des signes. Elle n'est donc pas une science exacte, c'est pourquoi elle s'exerce sur des critères fondés sur des consensus et des recommandations scientifiques. Toute pratique médicale qui ne satisfait pas à cette règle peut s'exposer à des erreurs, voire des fautes diagnostiques et thérapeutiques graves, pouvant faire basculer le pronostic vital du malade. Le cas clinique de Thas, âgé de huit mois, en est un exemple typique. En effet, ce nourrisson pris en charge pendant sept heures par le docteur Boi en pédiatrie de M., la nuit du ... 2006, puis transféré secondairement aux urgences de B., décédera malheureusement le quinzième jour de son hospitalisation, par erreur diagnostique et thérapeutique, en réanimation pédiatrique polyvalente. Sans aucune preuve, la responsabilité du docteur Boi sera entièrement et systématiquement engagée selon les réanimateurs et l'instruction judiciaire correctionnelle qui en a résulté va bafouer tous les droits de celui-ci... » Pédiatre de garde dans un Groupe Hospitalier Intercommunal de la région parisienne, l'auteur raconte les méandres d'un véritable scandale médico-judiciaire. D'incompétences en collusions douteuses destinées à travestir la vérité, il dénonce les erreurs et les fautes assimilables à des crimes commis par des médecins et des magistrats français. Forte d'un résumé clinique et biologique complet et d'une chronique judiciaire rigoureuse, cette analyse met au défi toute personne capable de la contredire scientifiquement comme juridiquement. Grave et édifiant, un témoignage qui en dit long sur les dysfonctionnements d'un certain pouvoir.
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Le loucherbem ou l'histoire d'un boucher de banlieue
Bernard Bruyant
- Societe Des Ecrivains
- 16 Décembre 2013
- 9782342017670
« Ses parents se disaient et lui disaient : "Qu'allons-nous faire de toi ?" Et lui répondait : "Un boucher, pardi !" Sourire franc du père, mitigé de la mère pour qui ce métier était trop "prenant". »
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La femme qui tuait avec les sentiments
Christian Fabre
- Société des écrivains
- 24 Octobre 2014
- 9782342030815
« Marie-Hélène n'était pas spécialement belle, avec sa figure de vieille aigrie. Mais elle avait un joli corps, bien conservé et épilé, qu'elle proposait de me livrer directement chez moi, à Marseille... Je ne savais pas que j'allais rencontrer celle que les journaux nommeront quatre ans plus tard :"Marie-Hélène, la tueuse par les sentiments". Je devais être la dernière victime d'une longue liste, mais cela, elle ne le savait pas encore. Pour le moment, je n'étais qu'une proie de plus à son tableau de chasse. Ce qu'elle ignorait, c'est que j'avais des compétences spéciales, fruit d'une longue et intense expérience de la vie. » « La Femme qui tuait avec les sentiments », ou le portrait d'une manipulatrice de haute volée par l'une de ses victimes qui pensait avoir rencontré celle avec qui avancer dans la vie... Mensonges et adultères, faux-semblants et trahisons... Les preuves s'ajoutent aux preuves au fil de ce récit-réquisitoire, à mi-chemin entre l'exutoire et le cri de colère. Porté ainsi par une écriture forte, intraitable, intransigeante, ce texte à charge où se côtoient le sulfureux et le terrible, où se croisent le feu et la glace, dessine dans le même temps le profil d'un homme blessé et désenchanté.
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Aventure poétique en e-mails Tome 2
Pascal Liandrat
- Societe Des Ecrivains
- 16 Décembre 2013
- 9782342017076
« Comme tout à chacun, je me pose des questions stupides du pourquoi et du comment... devant m'en poser sans doute un peu plus que certains, mais peut-être moins que d'autres, j'arrive à exprimer mes interrogations par des textes qui ne font qu'augmenter
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« J'ai quitté Lyon pour revenir à Sarcelles et - je le constate amèrement - la réalité n'est pas plus rose ici que là-bas. Elle m'attend ce soir, telle une amante déçue, dangereuse comme une épouse trahie, insensible comme une rivale professionnelle, inexorable comme une vengeance!... »
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Les heures contées d'Adelia Chapdelaine
Madeleine Fortin
- Societe Des Ecrivains
- 18 Avril 2013
- 9782924020524
"« Après les funérailles, tout est allé trop vite. Pendant les quelque dix jours qui ont suivi l'enterrement, de concert avec le clergé et les services sociaux, les bonnes âmes de la ville sont venues, devant mon père complètement dépassé, chercher, jour après jour, un frère, une soeur et enfin moi-même jusqu'à ce qu'il ne reste plus dans la grande maison vide que mon frère Adrien et notre père. Alors, tous deux sont partis, en -fermant maison-, se réfugier chez grand-maman Fortin, complètement perdus et dévastés... En ce mois de juillet 1957, à Tracy, une grande famille de neuf enfants avec père et mère est démembrée. Ils ne sont plus. Les Fortin n'existent plus. Dans le voisinage et même dans la parenté, on s'attendait à un drame de cette envergure à plus ou moins brève échéance. Depuis le temps que le malheur s'abattait sur cette famille, que ma mère n'en finissait pas de mourir. Enfin, Dieu avait eu pitié d'elle. Terminé son calvaire. Et puis, disons-le franchement, quelque part, on se sentait soulagé. De son vivant, personne n'avait trouvé de solutions à long terme. À la fin, tout le monde se sentait plus ou moins coupable. Pour les enfants, tout était réglé d'avance. On n'attendait plus que le dernier souffle d'Adélia. » Et c'est contre cet éclatement familial, et même contre le décès maternel, que s'élèvent la voix et les mots de M. Fortin qui reconstruit ici, dans l'espace littéraire, le temps d'avant le drame... Cette époque - certes pas bénie, mais néanmoins chargée de tendresse - où les siens étaient réunis. Une évocation qui se fait sur fond de catholicisme tout-puissant et oppressant, de maladie, de réprobations lancées contre père et enfants désignés comme coupables, de précarité... Autant de raisons d'être meurtrie, mais qui ne suffisent jamais à remettre en question le regard, plein de compassion et d'indulgence, de M. Fortin pour les siens.
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« Aujourd'hui, l'élève n'apprend plus grand-chose à l'École mais il y croise de belles leçons de lâcheté, de malhonnêteté et de perversité. Il ne saura plus lire, ni compter, mais saura - peut-être - bien nager en eaux troubles ! ».
Après plus de trente ans passés à enseigner, Philippe Denoual dresse un sombre tableau de l'école d'aujourd'hui. Révolté face au délitement du rôle de l'enseignant réduit au rang d'animateur, face aux incohérences de l'Éducation Nationale qui aboutissent inéluctablement à la perte des objectifs de bases de l'école que sont la lecture, l'écriture et le calcul, mais aussi face aux mesquineries, à l'individualisme ambiant et au règne du chacun pour soi, il pointe sans concession les aberrations d'un système qui « produit du vide ».
Riche d'anecdotes plus édifiantes les unes que les autres, "Journal d'un instit de campagne" est un constat d'échec alarmiste et inquiétant des politiques éducatives menées ces dernières décennies. -
À l'aide d'exemples tirés de la réalité, l'auteur permet aux non-initiés de comprendre les déviances du système judiciaire dans certains pays dits démocratiques. Il dénonce sans complaisance la machine judiciaire qui s'enraye inexorablement quand l'arbitraire et les intérêts personnels ou corporatistes prennent le dessus sur la justice. En révélant l'épouvantable faiblesse de certains juges et la cupidité de quelques avocats, l'auteur souligne la nécessité absolue de garantir l'indépendance et la probité des professionnels de la loi, conditions sans lesquelles il ne peut exister de justice saine, garante de la stabilité d'un État. Cet ouvrage est donc un vibrant plaidoyer pour une réforme en profondeur des différents systèmes juridiques afin de bâtir de vraies démocraties construites sur des principes de justice, de solidarité et d'égalité.
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De l'autre côté de la rivière (la vie est une aventure)
Jose Luis Pontes M.
- Societe Des Ecrivains
- Liberte
- 5 Juillet 2008
- 9782748039696
La fabuleuse aventure d'un gamin qu'on a arraché à ses racines et à ses amis trop vite, en tout cas à son avis, pour le faire partir dans un autre pays qu'il n'a pas forcément choisi. Revenu plus tard sur les terres de son enfance, il décida de raconter ses aventures très chaotiques certes, mais si pleines de vie qu'il vivait à la vitesse de la lumière, de peur d'en perdre quelques miettes en route. Attention, il faut du souffle pour le suivre, car il est infatigable. Cette histoire pourrait être la vôtre à son âge à condition de ne pas avoir été trop sage, car lui dans son village s'est particulièrement illustré, et pas toujours dans le bon sens, à tel point que lors de son départ, beaucoup de villageois se sont sentis soulagés. Il a traversé des vies et les a marquées à jamais, sacré petit gars!
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« Tenace, je m'obstine - je crache à la gueule de la maladie. Je deviens l'homme révolté camusien ; ayant remporté le duel contre l'immobilisme scellé de tant d'années, je deviens l'activité même, je m'affranchis de la contingence sartrienne. Dans ma poitrine, une grande voile de navire est battue violemment par le vent - je suis le volontariat héroïque et tragique de Rimbaud, je chevauche un destin parent à celui de Lawrence d'Arabie, je suis "La Forza Del Destino" de l'opéra de Verdi. Don Quichotte résolu, je combattrai les impétueux moulins de la souffrance humaine. Du patient, je deviens thérapeute ; de celui qui fut secouru, je deviens celui qui va secourir. Vain que j'étais, me voilà utile et animé ; j'ai maintenant un beau devoir, qui m'enrichit et me justifie. » C'est un témoignage peu commun auquel nous convie le peintre Thomas Boulze. Plus qu'un regard sur une vie, c'est une fenêtre sur une âme : une odyssée poétique traversée par un lyrisme omniprésent, riche et référencé, qui vient rendre hommage aux plus grands artistes en un même élan, gracieux et torturé, subtil et contagieux
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Né en mai 1957 en Moselle d'un fils d'immigré polonais, le jeune Yves connait des débuts très difficiles dans la vie après un drame familial et le divorce de ses parents. Personne n'en veut, il a 14 ans, il est en quatrième, il lui est difficile de suivre sa scolarité. Il sera "placé" par son père, comme apprenti mécanicien auto sur dérogation académique. Il arrête son apprentissage, rejoint sa mère et entre dans la vie active à l'âge de 16 ans dans une usine de fabrication de câbles et reprend ses études en cours du soir. Il participa à l'âge de 17 ans, comme apprenti, à la réalisation des premiers mètres de câbles pour l'avion Airbus A 320. Devenu ingénieur, il déposera onze brevets nationaux et internationaux. Il est devenu le spécialiste mondial dans la conception et la production de câbles et micro-câbles hyper fréquence principalement utilisés dans des applications militaires aux USA (Avions de combat, satellites de communications, missiles...). Il a également conçu et réalisé les machines (rubaneuses) permettant de fabriquer les câbles et micro-câbles conçus et développés par lui, dont la rubaneuse utilisée par le CERN de Genève (Centre Européen de Recherche Nucléaire), pour fabriquer les câbles supraconducteurs qui intègrent les aimants supraconducteurs du plus grand et plus puissant des accélérateurs de particules au monde : le LHC (le grand collisioneur de hadrons). Un beau parcours porteur d'espoir, une ode à la persévérance et au travail, que l'auteur double d'une réflexion lucide sur le déclin industriel français avec une explication et critique sans concession du système politico-financier grenoblois qui a voulu sa perte.
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Une classique - et banale ? - histoire de " pot de terre contre pot de fer "- L'illustration parfaite de la simple maxime : " suivant que vous serez Puissant ou misérable "- Sauf que le récit palpite comme une chair meurtrie, sauf que le déni de justice a fait fi de l'humanité claire et sereine de cette famille, sauf que la balance judiciaire, en penchant du côté du plus fort, a nié non seulement leur bon droit, mais aussi les valeurs de travail, de courage, de respect, de droiture qui étaient leurs réalités quotidiennes. Lisez ! et la force des mots viendra télescoper votre quiétude de citoyen confiant ! Lisez ! et vous arrondirez la bouche et les yeux d'incrédulité ! Lisez ! et vous n'aurez plus le même regard sur la Justice " après " ! Christiane Teisseire