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Riveneuve
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Le merle blanc ; itinéraire de Raphaël Chane Nam en terre réunionnaise
Yves Bosquet
- Riveneuve
- 18 Août 2011
- 9782360130627
Mon grand père est un homme célèbre ; il est connu dans le monde entier ! La vérité ne jaillit-elle pas, pure et cristalline, de cette bouche d'enfant ? Dans la candeur de ses 5 ans, Benjamin, le petit-fils de Raphaël, vient de camper, aux yeux de sa maîtresse d'école, l'homme qui appartient en effet à la race courageuse de ceux qui ont osé quitter les rivages de leur Chine natale pour former les tigrons de la diaspora. Du petit vendeur de glaces à vélo au chef d'entreprise fabricant de glaces Miko, bonbons Dévé, biscuits LU, viennoiseries 3 de Coeur, jus de fruit Caprisonne et Solpak ; de la boutique chinoise " Le Merle Blanc " à la holding du même nom, c'est toujours l'esprit d'Aurore-Développement qui s'invite au banquet de l'inventivité et du dynamisme. Le lecteur découvrira comment Raphaël Chane-Nam, avec la " tribu " de ses neuf frères et soeurs, concilie tradition chinoise et traits occidentaux, comment il s'est fait " égorger " par les banques et la concurrence, et comment il est devenu au bout du compte calligraphe de talent. Dans un style très alerte et enjoué, l'auteur fait vivre cette branche réunionnaise de l'intelligence de Chine ! Course impétueuse vers la réussite et la gagne, pages d'histoire revisitées, grands personnages de l'Etat et petites gens entremêlés, essor prodigieux et traverses judiciaires fatales. De l'aurore ou du crépuscule, qui saurait décliner l'ombre et la lumière ? Voilà le Merle Blanc qui passe dans le ciel...
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Dans l'algérie du xxie siècle oú le délit d'écrire conduit encore les âmes pécheresses au cimetière ou en prison, mohamed benchicou a multiplié les péchés.
Celui, blasphématoire, de diriger un journal frondeur, le matin, une voix obstinée qui dénonçait la connivence entre les islamistes et la mafia au pouvoir, la torture ou la corruption, comme une voix offerte à ceux qui n'en avaient pas, ces algériens qu'on écrase et qu'on humilie. celui, sacrilège, de publier en algérie une biographie embarrassante pour le président algérien : bouteflika, une imposture algérienne.
Autant d'impiétés que le pouvoir lui fera expier par deux longues années de prison, au pénitencier d'el-harrach. aussi, ce récit n'est-il pas celui d'une mésaventure personnelle mais un témoignage poignant sur le prix à payer pour la liberté de penser sur cette terre d'algérie. ce n'est pas une chronique chagrine sur la détresse carcérale mais, au contraire, un émouvant reportage au coeur de la solidarité humaine, celle, inoubliable et efficace, qu'apportèrent ses codétenus à celui qu'ils appelaient " ami moh ".
Une histoire à lire pour ne pas tout à fait désespérer des hommes.
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Le muezzin aux yeux bleus est le récit autobiographique de l'éducation morale d'un petite fille dans un milieu arabo-islamique éclairé du temps de la colonisation. A la différence de tant de Maghrébins qui se disent déchirés, Fadéla M'Rabet vit ses deux cultures d'une façon fusionnelle. Deux, et même trois personnages-clé lui ont permis, comme elle le raconte dans ce nouveau livre, de l'acquérir : le muezzin aux yeux bleus ", dont la voix s'élève comme un chant de fado, et qui la rend sensible aux beautés de l'arabe littéraire ; son père, surtout, qui joue dans sa formation un rôle majeur et dont elle nous donne ici un très beau portrait : parfait bilingue, à la fois croyant et rationaliste, il lui donne l'exemple d'un équilibre réussi entre la fidélité aux meilleures traditions de sa culture et l'ouverture aux apports d'autres cultures ; sa maîtresse, enfin, qu'elle admire. Ainsi, s'identifiant avec évidence à un père arabe qu'elle magnifie et une institutrice française qu'elle vénère, Fadéla M'Rabet s'initie en même temps à deux cultures et à deux langues, celle de Verlaine et celle de Mahomet. C'est cette éducation - linguistique, spirituelle, morale - que Fadéla M'Rabet nous présente dans ce livre écrit dans une belle langue sensuelle et poétique, où chaque mot est juste, où chaque phrase porte en elle de multiples résonances et associe, dans une musique très personnelle, " toutes les saveurs, tous les parfums d'Arabie " et la rigueur de la rationalité cartésienne.
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Un roman fort qui raconte l'enfance d'une petite Viennoise juive fuyant le nazisme sous une
fausse identité dans une école en France alors que toute sa famille est arrêtée ou dispersée aux quatre vents.
Une histoire vraie racontée dans un style magistral et plein de sensibilité.
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Une histoire vraie d'une petite fille juive de Vienne qui fuit le nazisme en se réfugiant dans une école
en France sous une fausse identité
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Un écriture souple et sensible qui donne au texte toute la force du roman
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Un écrivain venu du milieu scientifique qui appui sa narration sur une collecte d'archives et de témoignages directs
- Une r
encontre avec le personnage qui est le fruit du hasard au gré d'un voyage en Amérique latine
- Un auteur qui a déjà u
ne dizaine de romans et essais à son actif, chroniqueur à la revue Esprit. -
« La guerre dite « civile » en Algérie a duré prés d'une quinzaine d'années. Elle a fait plus de 150.000 morts, victimes du terrorisme islamiste dont mon frère ainé Hichem Akram, lâchement assassiné devant chez lui. Il avait vingt ans. J'ai vécu ce moment tragique dans ma cité prés d'Alger ; une cité paisible avant l'apparition progressive de barbus et de femmes voilées qui voulaient nous enseigner le « véritable islam » par la séduction et la manipulation psychologique puis par la terreur. Celles et ceux qui refusèrent cet islam totalitaire et violent sont lâchement assassinés par balles ou égorgés. Parmi ces victimes, des camarades de lycée, des amis, mon frère et tant d'autres connus ou anonymes.
Qui sont ces monstres et d'où viennent-t-ils ? Pourquoi ont-ils déclarés le Jihad (guerre sainte) à des Algériens pourtant musulmans ? Quel en est l'enjeu politique, sociétal ou économique ?
Exilée en France, je découvre, la peur au ventre, la présence de ces « fous d'Allah » que je croyais fuir et qui veulent étendre leur Jihad à la France. J'avais 14 ans quand, dans ma cité, j'ai vu arriver ces semeurs de haine et de mort. On n'y faisait pas attention, on riait même de leur tenue vestimentaire folklorique. À cet âge, on ne dissertait pas sur la religion ; elle était là, c'est tout, et elle ne parasitait pas nos rêves d'adolescence, ne dressait pas des barrages sur le chemin de la modernité »
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Dans le couloir de la mort d'une prison du Texas, un homme clame son innocence depuis 1999.
Après trois mois d'un procès exclusivement construit à charge par un procureur WASP (white anglo-saxon protestant) avide d'être réélu sur son intransigeance face au crime, Charles Don Flores, un hispano-américain de 29 ans, accusé d'avoir tué à Farmers Branch, une femme blanche de 64 ans, pour la voler, est condamné à la peine capitale. Commence alors une longue descente aux enfers et, au travers d'un cheminement intérieur alliant révolte et espérance, un témoignage permanent par tous les moyens de communication possibles sur la dégradation de l'humain au quotidien.
Dans les couloirs de la mort des pénitenciers américains, dans 34 Etats sur 50, on trouve des noirs, des latinos, des blancs aussi mais pas de riches qui peuvent se payer de bons avocats, seulement des pauvres que l'on détruit à petit feu, humilie et annihile méthodiquement.
Pour lutter avec la dernière énergie, Charles Don Flores écrit un livre publié à compte d'auteur: "Warrior within", et demande une reconsidération de son jugement relayée par des organisations abolitionnistes américaines et européennes comme l'ACAT (Action des chrétiens pour l'abolition de la torture) ou Lutte pour la Justice (comité de Pau).
Ce livre est un cri. C'est aussi un document de toute première main qui révèle l'envers du décor des sociétés démocratiques occidentales tant il est vrai, comme l'écrivait Dostoïevski dans "Souvenirs de la maison des morts" que "nous ne pouvons juger du degré de civilisation d'une nation qu'en visitant ses prisons."
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Beyrouth 1979.
Une petite fille, Caria, écoute apeurée le martyre de sa ville sous les bombes et la mitraille. La guerre fait rage mais n'empêche pas les week-ends à la plage, les réunions de famille, les sorties au restaurant. Ses parents se disputent et se séparent. Les combats s'intensifient et c'est le temps de la fuite à Chypre avec ses grands-parents, laissant derrière elle l'ami d'enfance et la terre des origines.
Le remariage de sa mère les emmène à Bruxelles, où elle découvre cette Europe du Nord insoupçonnée, et l'exil qui s'installe désormais. 1996. Caria a grandi et c'est à son tour de fonder une famille. Entre ces deux dates, le destin nomade d'une femme libanaise à l'image de celui de toute une génération, entre les souffrances d'une guerre qui ne s'est jamais vraiment achevée et les espoirs fous, la force de la famille éclatée aux quatre coins du monde, les traditions, et surtout, cette incroyable résilience face à la vie.
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Une femme d'ici et d'ailleurs ; la liberte est son pays
Fadela M'rabet
- Riveneuve
- 15 Avril 2010
- 9782360130078
Au Maghreb, je suis frappée par la tristesse de la foule, par son esprit de sérieux.
Par la gravité des visages, la raideur du maintien. La cité est le théâtre d'une comédie permanente, celle de l'être par le paraître. Les grimaces de la gravité sont obligatoires pour affirmer son identité d'homme, d'homme unique, indépassable. Le donneur de leçons universel. Pourquoi les hommes sont-ils rarement eux-mêmes ? Fadéla M'Rabet poursuit ici son autobiographie. Au-delà des tranches de vie évoquées (ses études, ses amies, son mariage avec un Français), elle porte un regard à la fois tendre et critique sur les femmes qu'elle croise dans les pays qu'elle parcourt.
Elle se découvre des soeurs dans les somptueuses Maliennes de Bamako, joyeuses malgré la dureté de leur vie, évoque en contrepoint les foules tristes du Maghreb et se souvient du rire et de la joie de vivre de ses amies étudiantes de Strasbourg auprès de qui elle a découvert une vie différente. Puis brosse au vitriol le portrait de ces beurettes aliénées qui, barricadées derrière leur voile, hantent nos rues comme de véritables ghettos ambulants.
Une parole de femme, en toute liberté.
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En reprenant ses notes consignées depuis une dizaine d'années, ce membre de la Comédie-Française propose de découvrir les coulisses de cette troupe d'exception, les parcours de ses camarades et de lui-même, le fonctionnement artistique et artisanal du métier.
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Les exclus de la cité ; regard anthropologique et psychopathologique sur les enfants des rues
Jérôme Palazzolo
- Riveneuve
- 6 Novembre 2008
- 9782914214537
Le phénomène des enfants des rues est un drame mondial. Pourquoi des enfants qui ont besoin de l'affection et des soins de leurs parents éprouvent-ils le besoin de vivre dans la rue, où ils se retrouvent face à tous les dangers ? Ils y sont privés de la moindre hygiène, mais plus encore ils sont les victimes désignées de maladies contagieuses que l'on croyait disparues, et sont exposés aux infections sexuellement transmissibles, au trafic et à la maltraitance.
Dans les rues, les enfants deviennent suspects aux yeux de la population qui ne les voit plus car devenus des parias déchus de leur place et de leur statut traditionnel dans la société. Ainsi les droits les plus élémentaires attachés à l'enfance et tout simplement à la dignité humaine leur sont désormais refusés. Comment alors parler de développement quand l'avenir ne leur appartient plus ?
L'objectif de cet ouvrage est de mieux comprendre le pourquoi de la présence de ces enfants dans la rue. Il s'agit d'une analyse de leur situation, des causes qui les ont poussées à se retrouver là, des alternatives qui leur sont offertes par les états, les différentes institutions et les centres de santé. Une telle approche est le prérequis nécessaire à toute action d'accompagnement visant à élaborer un projet de réinsertion familiale, scolaire, sociale et/ou professionnelle.
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Ma ville ma banlieue ma republique a moi la politique au quotidien
Gayet Francois
- Riveneuve
- 2 Novembre 2007
- 9782914214223
Le 1er octobre 1967, François Gayet est élu pour la première fois conseiller général du Val d'Oise. Il a tout juste 25 ans et vient de mettre le pied en politique... Il relate avec verve la " construction " de ce nouveau département de la région parisienne, les nombreuses élections qu'il a vécues, le pittoresque de la vie locale (il sera également maire de Saint-Leu-la-Forêt pendant 24 ans). Il évoque la confrontation, parfois difficile, de la vie politique avec ses activités professionnelles, dans l'entreprise privée d'abord, puis au secrétariat général de l'ENA et à son métier de magistrat comme à sa vie de famille. Il dit son admiration pour Pierre Mendès France, Jean-Jacques Servan-Schreiber et François Mitterrand, mais aussi pour l'écrivain Albert Cohen, le sculpteur Aristide Patsoglou, l'infatigable Serge Klarsfeld, auteur du Mémorial de la déportation des Juifs de France; ses rencontres avec Michel Rocard, Pierre Joxe, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn. Il évoque les personnalités qu'il a croisées : de Jacques Chirac à Alain Juppé, de Simone Veil à Bernard Kouchner, Charles Pasqua et bien d'autres. Il évoque bien sûr les responsables radicaux de gauche si souvent côtoyés : Robert Fabre, Michel Crépeau, Roger-Gérard Schwartzenberg et Jean-Michel Baylet. Aujourd'hui, il a tourné la page, se consacre au tribunal administratif de Paris où il rend des jugements " au nom du peuple français ", et surtout à ses huit petits-enfants. Malgré quelques déceptions, il ne garde de cette belle aventure que la fierté d'avoir servi le " bien public " pendant trente-quatre ans.
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Un récit autobiographique sur la vie mouvementé d'un exilé khmer qui a voulu oublier son pays.
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La chanson de Juliette Greco pourrait revenir sans cesse ici... Il rêvait de littérature, de romans, de Saint-Germain-des-prés, d'auteurs et de ferveurs. Christophe Mory a écrit une quinzaine de livres : biographies, romans, théâtre, essais... Il a enseigné le Roman français du XXe siècle à l'Institut de civilisation française à la Sorbonne. « Je suis né trop tard ! », lui disait Marcel Schneider, son vieil ami écrivain de quarante ans son aîné. L'auteur n'est-il pas né trop tard, non plus ? Sans nostalgie mais non sans humeur, il raconte la mort du roman, d'un quartier de Paris, de Marcel mais surtout d'une attachée de presse de Gallimard : Brigitte Benderitter.
Une fresque pleine de tendresse et d'ironie pour un quartier de Paris où se sont joués le débat d'idées et la création littéraire dans les cinquante dernières années. Un essai biographique sur une icône de l'édition : Brigitte Benderitter.