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Pluriel
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« Qu'il soit entendu que je ne donne de leçons à per[1]sonne. J'essaie de tirer les leçons d'une expérience sé[1]culaire et séculière de vie, et je souhaite qu'elles soient utiles à chacun, non seulement pour s'interroger sur sa propre vie, mais aussi pour trouver sa propre Voie. » E. M.
À plus de cent ans, Edgar Morin demeure préoccupé par les tourments de notre temps. Ce penseur humaniste a été témoin et acteur des errances et espoirs, crises et dérèglements de son siècle. Il nous transmet dans ce livre les enseignements tirés de son expérience cente[1]naire de la complexité humaine.
Leçons d'un siècle de vie est une invitation à la lucidité et à la vigilance.
Né en 1921, directeur de recherche émérite au CNRS, docteur honoris causa de 38 universités à travers le monde, Edgar Morin est l'un des penseurs majeurs de notre époque. Plusieurs de ses livres sont publiés dans la collection « Pluriel », dont Les souvenirs viennent à ma rencontre (2021). -
Quoi de plus familier que le métro ? Comment le regard ethnologique, accoutumé à nous rapporter les pratiques lointaines, pourrait-il éclairer ce qui s'y joue ? Tel a pourtant été le pari de Marc Augé dans cet ouvrage qui révèle tout ce que le métro recèle de conventions et de rites. Mais c'est aussi l'occasion d'une présentation buissonnière des principaux thèmes classiques de l'anthropologie, depuis le « fait social total » de Marcel Mauss jusqu'à la question du symbolique, en passant par le problème de l'« individu moyen ».
Le livre inaugural d'une « ethnologie du proche », devenu un classique.
Directeur d'études à l'EHESS, après en avoir assuré la présidence, Marc Augé est ethnologue et anthropologue. Ses travaux ont d'abord porté sur l'Afrique avant de le conduire à explorer divers aspects de la vie quotidienne dans la France contemporaine. Il a notamment publié, chez Fayard, Le Sens des autres et Fictions fin de siècle. -
Au tournant du siècle, en 1898, année de tous les dangers, la société française plonge dans un tourbillon antisémite. Dans les grandes villes comme dans les petites bourgades endormies, des foules en colère se lèvent qui brisent tout sur leur passage, arpentent inlassablement les artères principales en lançant : « À bas Zola ! Mort aux Juifs ! Vive l'Armée ! » ajoutant même parfois : « Vive la République ! » Jour après jour, des milliers de personnes défilent et affrontent durement la police. Les forces de l'ordre quadrillent l'espace urbain, c'est l'état de siège. On brutalise les rabbins et les passants, on attaque les synagogues, on brise les vitres des boutiques, on brûle des mannequins représentant Zola et Dreyfus, on organise le boycott et la délation. L'usage de la violence est constant. Celui de la moquerie, de l'ironie, de la dérision à travers cris, chansons, poèmes parfois rédigés en patois local, saynètes ou charivaris, tout aussi fréquent.
Pogrome sans victimes, ce moment antisémite est longtemps demeuré inconnu : de la Lorraine à la Vendée, en passant par la côté méditerranéenne, ce tour de la France en propose une première recension.
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Architecte, ministre de l'Armement du Reich et confident d'Hitler, Albert Speer est jugé avec les autres dignitaires nazis lors du procès de Nuremberg en 1946. Seul à plaider coupable, il est condamné à vingt ans de prison et incarcéré dans l'immense forteresse de Spandau, où Français, Britanniques, Américains et Russes surveillent à tour de rôle sept détenus - dont Rudolf Hess, l'ancien dauphin d'Hitler.
Durant ses décennies d'incarcération, Albert Speer rédige sur papier hygiénique des milliers de feuillets de souvenirs et d'observations, à l'insu de ses gardiens ou avec leur complicité. Dans ce journal de détention, publié après sa libération, il évoque pêle-mêle ses entretiens avec Hitler, sa méthode de survie en milieu carcéral et sa perception des débuts de la guerre froide. Jour après jour, il se met en scène comme un homme simple, raisonnable et modeste, qui se penche avec lucidité sur ses aveuglements de jeunesse.
Le lecteur - seul juge de la sincérité de son repentir -, en émergeant de ce document historique exceptionnel, sera sans doute surpris et décontenancé d'avoir pénétré aussi loin dans l'univers de ce haut responsable d'un des régimes les plus criminels du xxe siècle.
Adhérent au parti nazi dès 1931, Albert Speer (1905-1981) est l'architecte en chef d'Hitler et l'un de ses plus proches collaborateurs.
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« Je suis né à Paris, le 8 juillet 1921, rue Mayran, dans le IXe arrondissement, au pied de la butte Montmartre... » Dans ce livre pétillant d'humour et d'intelligence, l'inventeur de la « pensée complexe », co-auteur avec Stéphane Hessel du Chemin de l'espérance, évoque ses tribulations dans les différents quartiers de la capitale qui correspondent à autant d'étapes de sa vie intellectuelle et de ses engagements politiques. Un récit sur presque un siècle de vie parisienne, traduit et célébré dans le monde entier.
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Voilà bientôt un siècle que la dispute autour du voile féminin déchire le monde musulman. aujourd'hui encore, plus que jamais, la querelle oppose l'élite moderniste au courant conservateur. la première considère, en effet, son abolition comme une condition sine qua non à la renaissance de l'oumma, la "nation" de mahomet. le second, en revanche, voit dans le maintien en honneur de son port, fût-ce par la contrainte, une question de survie ou de mort de l'islam. sans jargon savant ni esprit pamphlétaire, mais non sans érudition ni humour, cet essai ouvre le dossier du statut de la femme en islam. l'importance de l'érotisme dans la doctrine, l'intérêt tatillon du droit religieux pour la sexualité, l'attention exigeante portée au costume du croyant comme de la croyante, le souci lancinant de séparer l'homme de la femme, partout, sauf sous le toit familial ou conjugal, tout cela est ici décortiqué avec un regard familier où la rigueur le dispute à la truculence.
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Aujourd'hui en France, les trois quarts des séparations et des divorces sont demandés par les femmes. Pour la première fois, un sociologue s'empare de ce fait de société, en analysant le récit de femmes qui ont rompu.
Il découvre que la séparation n'est pas seulement une expérience de désenchantement et d'épreuves à franchir. Certaines femmes se détachent pour survivre (mieux vaut divorcer que périr dans le couple), d'autres veulent passer à autre chose dans une logique de progression individuelle. Et puis il y a celles qui ne veulent plus porter le couple, jugeant que leur conjoint ne l'a pas assez investi. Si l'on se sépare comme on a vécu ensemble, on se sépare, aussi, pour vivre différemment, pour se trouver et s'accomplir.Professeur de sociologie à Paris 5, François de Singly a publié de nombreux ouvrages. Dans la collection Pluriel sont parus Les adonaissants, L'injustice ménagère, Comment aider l'enfant à devenir lui-même ? et Les uns avec les autres. -
On a longtemps pensé que l'emploi était le remède à la pauvreté. Ce n'est plus le cas. La multiplication des emplois à temps partiel ou des " jobs" temporaires entrecoupés de périodes de chômage a fait plonger dans la pauvreté nombre de travailleurs et leur famille. Contrairement à ce qui se passait il y a encore une quinzaine d'années, ce n'est plus l'insuffisance d'emplois qui engendre la pauvreté, mais la mauvaise qualité de ceux qui se créent. Dans cette évolution, l'Etat porte une part de responsabilité. En prêtant main-forte à la création d'emplois paupérisants, il a sacrifié la qualité de l'emploi à la quantité et aggravé le problème au lieu de le réduire. Ce que montre cet ouvrage, c'est que cette voie est sans issue et qu'il est urgent de changer de politique.
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Le paysage imaginaire français s'est profondément remodelé en une dizaine d'années avec l'arrivée massive des héros de la performance : battants, entrepreneurs, aventuriers, sportifs ou chômeurs créant leur propre entreprise.
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Chaque année, l'école rejette dans la vie "active" des jeunes mal formés, mal orientés, souvent incultes ou illettrés, incapables de s'adapter aux imprévus que réserve la vie. l'école où l'on apprend à lire, à écrire et à compter se meurt car elle ne remplit plus sa mission : elle n'instruit pas et, par conséquent, ne prépare pas à l'exercice d'une profession. en la quittant, la plupart ne maîtrisent aucun savoir et s'expriment mal (sans parler des langues étrangères, à l'heure où se fait l'europe...). qu'ont-ils alors à offrir à un employeur ? conscients de l'inadéquation entre le systéme scolaire et le monde du travail, les pouvoirs publics imaginent réforme sur réforme. pour un résultat nul : on rêve du bac pour tous - ou presque - pour s'apercevoir que seules l'inculture et l'ignorance progressent. tout le monde s'en moque. et vous ?
Maurice t. maschino nourrit ici son propos - souvent dérangeant - de sa propre expérience de professeur et des résultats d'une enquête menée dans le mande de l'enseignement où il n'a pas toujours été le bienvenu. il sonne l'alarme parce qu'il s'agit de sauver des jeunes à la dérive...
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Ce livre expose les conclusions doeune longue enquête conduite par une équipe de sociologues dirigée par Michel Wieviorka dans plusieurs lieux (Roubaix, Sarcelles, Marseille, en Alsace, à loeUniversité et en prison) pour évaluer la réalité de loeantisémitisme dans la France contemporaine. Opposant aux assertions catastrophistes comme aux dénégations outragées la réalité des faits, ce livre noeévite aucune question gênante :
Loeantisémitisme en France est-il lié à loeexistence doeune importante population musulmane comme loeassure une idée répandue ? Doit-il beaucoup à la rencontre de loeislamisme et doeune extrême-gauche résolument antisioniste ? Le phénomène est-il favorisé par la tendance au communautarisme des juifs de France ? Trouve-t-il un débouché dans une extrême-droite puissante comme semble en témoigner loeAlsace ? Rencontre-t-il dans loeinstitution scolaire un espace favorable susceptible de le rendre vivace ?
Il fournit à ces questions des réponses nuancées et concrètes, loin de tout excès et de toute généralisation intempestive, qui font de ce livre un ouvrage rigoureux et objectif qui dépasse toute polémique.