Filtrer
Rayons
- Littérature
- Biographie / Témoignage littéraire
- Témoignages (39)
- Justice / Criminalité (2)
- Religion / Sectes (1)
- Maltraitance / Violences (1)
- Catastrophe / Guerre / Dictature (1)
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Langues
Formats
Prix
Max Milo Editions
-
Jusqu'au dernier Ukrainien : récit d'un reporter de guerre
Régis Le Sommier
- Max Milo Editions
- 14 Mars 2023
- 9782315011933
« Je suis là pour remettre de l'ordre chez les volontaires internationaux. Ici, c'est moi qui commande. Trop d'individus se sont présentés au centre et n'avaient rien à y fiche ! »
Ce sont les propos d'un instructeur américain, rencontré en Ukraine au début de la guerre par Régis Le Sommier, alors que l'ensemble des médias minimisait le rôle des États-Unis en Ukraine. Grand reporter à Paris Match pendant 27 ans, plusieurs fois récompensé par la profession, l'auteur a été le seul journaliste à être allé, pendant un an, de part et d'autre du front, avec l'armée ukrainienne et avec l'armée russe. Odessa, Kherson, Zaporijjia, Marioupol, Donetsk, Lougansk, Donbass et Bakhmout... sont autant de zones de guerre dont il a saisi la vérité du terrain. Jusqu'au dernier Ukrainien est un livre cru, un livre à hauteur d'hommes, loin des analyses fumeuses des spécialistes de salon.
En 2017, Régis Le Sommier a reçu le Grand Prix de la Presse Internationale pour sa couverture du Moyen-Orient et, en 2018, le prix de la meilleure enquête journalistique pour sa couverture de la bataille de Mossoul. À 54 ans, il est chroniqueur sur CNews et Radio Classique. Depuis 2022, il dirige la rédaction d'Omerta, plateforme digitale de documentaires et d'investigations. -
Une vie d'enfer : Le combat d'une femme pour en sortir
Sophie Grimbert
- Max Milo Editions
- 10 Octobre 2023
- 9782315012183
Mon combat contre les radicalisations
« Je suis née, j'ai été élevée et j'ai vécu dans une famille de témoins de Jéhovah pendant quarante-deux ans. En 2009, j'en suis partie avec ma fille âgée de dix ans. Pendant de longues années, je n'ai pas revu mes parents, mon frère et mon fils. Cette expérience m'a marquée au fer rouge. »
Lucide et souvent drôle malgré les dilemmes qu'elle affronte, Sophie Grimbert décrit sa lutte intérieure entre le petit soldat de Dieu qu'on lui a appris à être et la femme libre qu'elle a toujours rêvé de devenir. À l'heure où les « nouvelles religions » ont pignon sur rue, ce livre plein d'espoir sonne à la fois comme une démonstration des stratégies mises au point par les mouvements fondamentalistes et comme un mode d'emploi indispensable à tous ceux qui espèrent en sortir.
Après avoir quitté le milieu sectaire, Sophie Grimbert obtient deux masters en Histoire de l'art et en Sciences de l'éducation. Aujourd'hui âgée de 54 ans, elle est professeur dans un lycée. -
Pour la première fois, un recueil de témoignages donne la parole aux enfants de couples lesbiens. Seize d'entre eux répondent aux questions que beaucoup se posent : vivre sans père pose-t-il problème ? les «gosses d'homos» deviennent-il forcément gay ou lesbiennes ? leurs familles partagent-elles les mêmes valeurs que les autres ?
Les personnes interrogées ont entre onze et trente et un ans. Elles ont été conçues soit par insémination, soit lors de relations antérieures. Aujourd'hui, elles sont étudiantes, fonctionnaire de police ou productrice... Elles ont accepté de confier leurs joies, leurs inquiétudes, leurs troubles, leurs espoirs et le regard que les «autres» ont posé sur eux.
Pour la première fois, un recueil de témoignages donne la parole aux enfants de couples lesbiens. Seize d'entre eux répondent aux questions que beaucoup se posent : vivre sans père pose-t-il problème ? les «gosses d'homos» deviennent-il forcément gay ou lesbiennes ? leurs familles partagent-elles les mêmes valeurs que les autres ?
Les personnes interrogées ont entre onze et trente et un ans. Elles ont été conçues soit par insémination, soit lors de relations antérieures. Aujourd'hui, elles sont étudiantes, fonctionnaire de police ou productrice... Elles ont accepté de confier leurs joies, leurs inquiétudes, leurs troubles, leurs espoirs et le regard que les «autres» ont posé sur eux.
Kolia Hiffler-Wittkowsky, 21 ans, qui porte le projet et a regroupé ces témoignages, étudie la philosophie à l'École Normale Supérieure de Lyon. Elle-même a été conçue dans un cadre lesboparental. -
Stade 4 : mon arrêt ultime
Jean-paul bertrand Bertrand-demanes
- Max Milo Editions
- 13 Septembre 2022
- 9782315010493
Jean-Paul Bertrand-Demanes a eu un parcours exceptionnel. Capitaine de la mythique équipe de Nantes, quatre fois championne dans les années 1970 et 1980, gardien de but de l'équipe de France, en particulier pendant la Coupe du monde en Argentine, en 1978, celui qui était surnommé « le Grand » a rencontré des personnalités de légende, parmi lesquelles Bob Marley, David Gilmour, Maradona, Carlos Monzón, Jean-Luc Lagardère... et Henri Michel, qui fut l'un de ses amis les plus proches.
Mais le match de sa vie, il le joue trente ans plus tard. Quelques années après la mort de son fils, foudroyé par une rupture d'anévrisme, Jean-Paul Bertrand-Demanes développe un cancer de stade 4, le plus grave. Son diagnostic vital ? Engagé. Ses chances de survie ? Très, très minces. Pourtant, « M. Stade 4 » va remporter ce combat et, quatre ans après la terrible nouvelle, terminer avec les honneurs le redoutable triathlon Ironman de Nice.
À travers son témoignage, qui fourmille d'anecdotes sur sa vie de sportif et son expérience de patient, l'auteur souhaite s'adresser à tous ceux qui doutent en général et aux malades atteints du cancer en particulier, afin qu'ils puisent dans ce livre la force et le réconfort nécessaires. Adepte du jeu collectif, conscient de sa chance, Jean-Paul Bertrand-Demanes partage avec ardeur et humilité un cheminement d'efforts et de résilience que beaucoup pourront s'approprier.
Jean-Paul Bertrand-Demanes versera intégralement ses droits d'auteur au centre anticancéreux de Nantes. -
Confessions d'un caïd marseillais : Trafic de drogue, guerre des clans, jeunes de cité...
Daniel Barrionuevo
- Max Milo Editions
- 2 Octobre 2023
- 9782315012145
Dans la tête d'un trafiquant marseillais
Ce document est unique ! Il a été rédigé de la main d'un caïd, sur de simples feuilles de papier remises au parloir à son avocat, entre 2022 et 2023. Pour la première fois, un Tony Montana marseillais lève le voile sur les quartiers nord, ses fusillades au pied des tours et les milliers de consommateurs de stupéfiants qui s'y pressent chaque jour.
Depuis son enfance algérienne jusqu'à ses démêlés avec la justice, en passant par sa carrière de chouf, de charbonneur... et de papa, celui qui se fait appeler Farid Kacem nous plonge dans le monde de Scarface. De sa plume vive et sans fard, l'auteur dit la violence, le danger, l'injustice, l'appât du gain et l'envie de vivre.
Pour son auteur, plus qu'une histoire d'homme et de drogue, ce livre est un testament. C'est surtout une réponse terrible apportée à ceux qui s'étonnent que des quartiers entiers s'effondrent ; c'est un coup de tonnerre qui fera réfléchir les jeunes rêvant à une carrière de super dealer ; et c'est une interpellation impitoyable des politiques qui, longtemps, auraient pu, donc dû, empêcher les drames actuels et la catastrophe imminente.
Amin Kacem est actuellement emprisonné dans une prison dans le sud de la France.
Daniel Barrionuevo est avocat et exerce au barreau d'Aix-en-Provence. -
« La renaissance ou la réforme de l'islam n'arrivera pas seule, il nous faut agir. Selon moi, l'homosexualité, quoi qu'on en dise, n'est pas un choix ; et il faudrait être fou pour choisir d'être homosexuel lorsque l'on vient du milieu socioculturel d'où je viens. Bien heureusement, ici en France, ce n'est plus un délit.
Je pense que c'est la représentation que certains Français de confession musulmane ont de leur religion, pas l'islam en lui-même, qui pose problème. C'est l'être humain dans toute sa complexité, sa connaissance, sa liberté d'autodétermination, sa capacité à l'empathie, qui font de lui un créateur de possibles, le successeur de Dieu sur terre selon les enseignements du Coran. J'ai compris que l'homosexualité telle que nous la vivons aujourd'hui, telle du moins que la loi française nous permet de la vivre, ne va pas à l'encontre des principes d'un islam éclairé. »
Né à Alger en 1978, Ludovic-Mohamed Zahed a grandi entre la France et l'Algérie. Il est doctorant en anthropologie du fait religieux sur la question de l'islam et l'homosexualité. Il a créé plusieurs associations, dont HM2F (Homosexuels musulmans de France). Il est le premier musulman français à s'être marié religieusement avec un homme. -
Audrey Kermalvezen apprend à 29 ans qu'elle et son frère sont nés grâce à un don de sperme. Ils sont 70 000 en France dans leur cas. La majorité d'entre eux l'ignorent.
Des questions la hantent : son frère et elle ont-ils le même géniteur ? A-t-elle déjà croisé des demi-frères et soeurs inconnus ? A-t-elle un risque de consanguinité avec son mari, lui-même issu d'un don ? Autant d'interrogations qui se heurtent à la protection de l'anonymat des donneurs.
Commence alors une véritable enquête : qui sont les donneurs de sperme ? Pourquoi l'État interdit-il l'accès à leurs origines aux enfants concernés ? Les donneurs veulent-ils tous rester anonymes ? Pratiques anarchiques dans les institutions officielles, serials donneurs, non-respect des lois ... L'auteure dresse un état des lieux accablant pour l'État et une partie du corps médical.
À la fois document et témoignage, ce livre appelle à la reconnaissance et au respect des droits des enfants conçus par dons.
Audrey Kermalvezen est avocate, spécialisée en droit de la bioéthique. Elle préside depuis 2012 l'association Procréation Médicalement Anonyme qui milite pour la reconnaissance d'un droit d'accès des personnes conçues par don de gamètes à leurs origines.
Israël Nisand est chef du département gynéco-obstétrique des Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS), créateur du Club francophone de médecine foetale, membre du Conseil National des Universités et l'initiateur du Forum européen de bioéthique créé en 2009. Il a été membre du Haut conseil de la population et de la famille et du conseil d'administration de l'Agence de biomédecine. -
C'est le récit rare d'une famille placée dans des structures d'aide sociale à l'enfance de génération en génération. La mère et le fils ont ainsi été abandonnés ou enlevés à leurs parents sur trois générations.
En 2019, Hakan Marty récupère son dossier de l'aide sociale à l'enfance ainsi que celui de sa mère. A cet instant, l'auteur prend conscience de l'immense tragédie que sa mère et lui ont vécue, des maltraitances qu'il a vécues et qui étaient enfuies dans sa mémoire.
L'auteur sera placé dans une pouponnière, enlevé par sa mère plusieurs fois, mis dans une famille d'accueil qui s'avèrera profondément maltraitante, puis placé dans un foyer à 15 ans où on lui demandera de partir à la majorité.
Seule sa rage de vaincre et de casser sa destinée lui permettront de s'en sortir, de réaliser des études, devenir moniteur, directeur colonies de vacances et maintenant éducateur dans un foyer d'aide à l'enfance pour s'occuper des enfants maltraités ou abandonnés.
Hakan Marty, 25 ans, est aujourd'hui éducateur dans un foyer d'aide à l'enfance et directeur de colonie de vacances. -
300 de l'heure : la compagnie des hommes, ma liberté
Mathilde Davril
- Max Milo Editions
- 9 Mars 2022
- 9782315010271
« Je suis Mathilde, alias Mathilda, j'ai 37 ans et me prostitue pour être une femme libre. Occupant le plus souvent des emplois pas très bien rémunérés comme une grande majorité de femmes en France, j'ai décidé en parallèle de mes activités, de devenu une Escort pour sortir de ma condition sociale et ne plus être un objet gratuit et jetable. Je mène cette double vie depuis 10 ans à Lyon et aujourd'hui les hommes, mais également les femmes, me respectent pour ce que je suis. J'aime cette vie et je l'assume totalement. »Comme 5 à 10% des prostituées en France (et certainement beaucoup plus), Mathilde exerce ce métier librement et sans contrainte, pour ne plus être la proie des mâles et d'une société patriarcale. Libre, authentique et sans faux semblant, elle emporte le lecteur à la découverte d'un métier qui fascine et dont personne ne parle de cette façon. De sa famille à ses amis, de ses amants à ses clients, de ses métiers à sa première passe, Mathilde partage son mode de vie à visage découvert car sa réalité n'a pas besoin d'être cachée.
-
L'enfant volée : soumise à la violence de sa famille
Marie-claire Vidja, Olivier Goujon
- Max Milo Editions
- 14 Février 2023
- 9782315011872
Il est des existences dont on peine à imaginer la réalité. La vie de Marie-Claire est de celles-là. Enfant non désirée, née en France, battue, mêlée à un trafic de drogue, elle est abandonnée, placée temporairement à la Ddass avant d'être rendue à ses parents et... kidnappée par son beau-père puis par sa famille paternelle, dont un « tuteur » islamiste radicalisé. Elle vivra un enfer, dix ans durant, avant de s'échapper et d'entamer une reconstruction où la souffrance et les épreuves s'accumulent, mais qui finira par la mener sur les hautes chaires de l'université française d'où elle continue de se battre pour les centaines d'enfants raptés par un parent. Enfants qui, chaque année, sont victimes des crimes de leurs parents et de l'abandon des institutions.
Éclairant de son expérience personnelle une réflexion plus générale sur les unions mixtes, l'autorité parentale, la responsabilité... elle pointe avec intelligence et justesse les angles morts de la loi, la lâcheté des institutions, l'indifférence de l'opinion face à des crimes dont les victimes sont, d'abord et toujours, des milliers d'enfants.
La vie de Marie-Claire n'est pas un roman. -
On n'est pas sérieux quand on a 60 ans
Madeleine Melquiond
- Max Milo Editions
- 28 Février 2013
- 9782315004461
Madeleine Melquiond dénonce les clichés sur les seniors, les conseilleurs en tout genre qui prétendent dire aux sexagénaires ce qu'il faut faire et livre un portrait d'elle-même et des retraités tout aussi drôle qu'émouvant.
Elle démontre que les sexagénaires ne sont plus des vieux, mais des adultes enfin détendus, que la société devrait respecter plutôt que de les infantiliser. Elle incite tous ceux qui n'acceptent pas d'être jugés improductifs parce qu'ils ont passé le cap de la retraite à faire entendre leurs voix, diverses et sans complexes, et à ne pas être la proie du « marketing pour seniors ».
Née en 1945, Madeleine Melquiond est agrégée d'histoire-géographie et diplômée de l'ENS. Après une carrière de journaliste et de pédagogue, elle se consacre à l'écriture. Elle a déjà publié Longtemps j'ai vécu avec une bouteille ( Albin Michel, 2008), collabore à la revue Verso et à La revue des cent voix. Elle participe également à des ateliers d'écriture et de lecture à voix haute. -
Laissées pour mortes ; le lynchage des femmes de Hassi Messaoud
Rahmouna Salah, Fatiha Maamoura, Nadai Kaci
- Max Milo Editions
- 2 Novembre 2010
- 9782315002610
Le 13 juillet 2001, à Hassi Messaoud, ville pétrolifère du Sud de l'Algérie, à la suite d'un prêche virulent de l'imam, près de 500 hommes agressent et torturent une cinquantaine de femmes au cours d'une expédition punitive.
L'humiliation publique, le mépris de la famille, le silence de la presse étrangère et la peur des représailles succèdent à cette nuit de cauchemar que la plupart des victimes choisissent d'oublier. Mais certaines refusent de se résigner et exigent la condamnation des coupables - Rahmouna Salah et Fatiha Maamoura se sont battues jusqu'au procès.
De leur enfance au sein de familles patriarcales à la naissance de leurs enfants, en passant par leurs mariages, répudiations et divorces, elles relatent la difficulté de vivre hors du joug des hommes dans une société qui connaît de terribles bouleversements.
Rahmouna Salah et Fatiha Maamoura sont nées et ont grandi en Algérie. Avec ce témoignage courageux, elles poursuivent leur combat.
Nadia Kaci, comédienne (Ça commence aujourd'hui de Bertrand Tavernier, 1998 ; Viva Laldjérie et Délice Paloma de Nadir Moknèche, 2004 et 2006) a été leur plume discrète. -
« Pour la trisomie, il faut se battre. On voit les trisomiques comme des phénomènes. Ceux qui se moquent de moi, je les ignore. Point. C'est comme ça que je ressens les choses en tant que triso. Il faut se dire : "J'ai plus de chromosomes qu'eux ».
À sa naissance, les médecins considèrent Élénore comme une « aberration chromosomique » et incitent ses parents à ne pas s'attacher à elle. Trisomique, atteinte d'une malformation cardiaque, ils lui laissent peu de chance de survie.
Vingt-huit ans plus tard, Éléonore est plus vivante que jamais. Désormais adulte et autonome, elle raconte ses années de combat auprès de ses parents pour rester en milieu ordinaire et son refus d'être résumée à sa maladie. Avec humour, elle nous fait partager son quotidien, entre son deux pièces, son « boulot », ses amours tumultueuses et sa passion pour la pop rock.
Changer la perception de la trisomie 21, c'est ce qu'Éléonore s'évertue désormais à faire.
Éléonore Laloux travaille à l'hôpital privé d'Arras. Elle est le porte-parole du collectif les Amis d'Éléonore qui lutte contre la stigmatisation de la trisomie 21.
Yann Barte est journaliste. Ancien reporter et chef de rubrique politique, il travaille depuis quelques années autour du handicap. -
Mal aimée par une mère dont la seule préoccupation était l'ascension sociale, sans cesse critiquée pour ses aspirations intellectuelles ou ses combats politiques, Madeleine Melquiond entretient avec sa mère un rapport conflictuel, nourri d'amertume et d'insatisfaction.
Jusqu'au jour où la maladie d'Alzheimer s'invite dans leur quotidien et oblige la fille à s'occuper de sa mère. Mais comment prendre soin de qui n'a jamais su nous aimer ni reconnaître ses torts ?
Madeleine Melquiond, dans ce récit âpre, décrit sa propre difficulté à faire fi de ses ressentiments, et la lente construction d'une relation nouvelle et apaisée.
Ancienne élève de l'École normale supérieure et agrégée d'histoire, Madeleine Melquiond a été journaliste. Elle a publié Longtemps j'ai vécu avec une bouteille (Albin Michel, 2007) et On n'est pas sérieux quand on à 60 ans (Max Milo Éditions, 2013). -
Nuit et jour, Toufik sillonne les rues de Paris. Un oeil sur la route, l'autre dans le rétroviseur, ses journées se déroulent au rythme de la poésie du bitume et des rencontres éphémères, ces milliers d'âmes qui arpentent les trottoirs à la recherche d'une banquette salvatrice. À travers la vitre, comme dans le salon d'un psy, on découvre une pléiade de personnages sympathiques, goujats, bourgeois, cadres, sans-dents, voyous, prostituées, touristes en goguette, people, politiques qui viennent s'épancher dans l'oreille rassurante et bienveillante de leur chauffeur.
Pendant que les chiffres du compteur défilent et que vibre l'écho de la circulation, Toufik nous offre une magnifique balade onirique, entre monuments historiques, quartiers populaires et lieux insolites, le tout sur fond de jazz...
Auteur libanais, Toufik Abou-Haydar a travaillé dans le monde de la presse et de la photo avant de changer de vie et de se reconvertir en chauffeur de taxi. -
Patricia a surmonté l'insurmontable. Après la mort de ses enfants, sa force de vie lui a permis de se reconstruire et d'être mère à nouveau.
"La nuit du 5 septembre 1990, mes deux enfants, Lucie et Sylvain ont été assassinés par leur propre père. Face à un tel drame, j'aurais pu me donner la mort, mais j'ai choisi la vie. Comme beaucoup de mères, je croyais que jamais je ne pourrais vivre sans eux. Et pourtant... Aujourd'hui, je n'ai plus honte d'être en vie. Survivre à l'enfer est possible"
"Il n'y a pas un mot du dictionnaire suffisamment juste pour définir le néant dans lequel moi et ma famille nous nous sommes retrouvés. Pour combler cette lacune, j'ai décidé d'écrire mon histoire. Comment peut-on survivre à la mort de ses enfants ? Mon témoignage, vous aidera, je l'espère cher lecteur, à comprendre la douleur des victimes et peut-être un jour à la surmonter..."
Patricia, est aujourd'hui mère de deux enfants et travaille dans une entreprise familiale près de Chartres. -
Préface de Olivier Marchal
«Un jour, lors d'un de ces repas de famille redondant, vous avez dû connaître ce silence gênant, porté par l'hypocrisie des regards qu'échangent les protagonistes, ce silence lourd de sens entretenu par ces oncles et tantes qui se regardent et savent ce dont on parle sans jamais le dire ni le reconnaître. Ces secondes silencieuses finissent toujours par l'ébauche d'un sourire contrit et des yeux qui se baissent, alors que votre coeur est lourd du poids de l'amertume et de l'injustice.»
Fanny Allemand raconte l'histoire de sa famille à travers les bas-fonds marseillais, entre prostitution, traite d'êtres humains et disparition d'amis proches. Dans un style enlevé, sans filtre et digne des meilleurs polars, l'auteur fait crier les silences familiaux jusqu'à l'étourdissement. Ce témoignage simple et romancé touche aussi au tabou absolu, celui de l'inceste féminin, fil rouge et inconscient de ce texte, qui rend la lecture irrespirable.
Fanny Allemand, artiste-peintre, est présidente de l'association Bohème Action, qui travaille pour les enfants en difficulté sociale. -
À 50 ans, Didier, marié et père de deux enfants, prend conscience de qui il est : une femme, Delphine.
Cette évidence, refoulée pendant trente ans de mal-être et d'errances, emporte tout sur son passage : son épouse qui réclame le divorce, ses enfants qui la rejettent, ses parents qui acceptent mal sa transidentité. Delphine navigue entre l'espoir de vivre enfin pleinement et le désespoir où revient parfois, comme un leitmotiv douloureux : « Morte plutôt que trans ».
C'est l'histoire de sa transition qu'elle nous raconte, entre premières sorties vêtue en femme et tourisme médical, mais aussi un combat : celui de la reconnaissance des transgenres par la société. Ce n'est ni un choix, ni une pathologie mentale, ni une question de sexe ; pour cette raison même, elle réfute le terme de « transsexualité ». Mais, au XXIe siècle, l'État rechigne encore à octroyer aux trans leurs droits : pourquoi est-ce si compliqué de changer d'état civil ? Pourquoi les oblige-t-on à se faire opérer et stériliser ? Comment trouver un employeur, voyager sans déballer sa vie privée quand sa carte d'identité ne correspond pas à son physique ?
À travers son témoignage, Delphine déconstruit nos préjugés et remet en cause nos normes, avec l'espoir que, peu à peu, dans nos sociétés, le genre primera sur le sexe.
Didier, mari et père, prend conscience de sa véritable identité : il est une femme, Delphine. Elle raconte l'histoire de sa transition, et son combat pour la reconnaissance des transgenres par la société. -
Separées par notre père ; deux soeurs deux destins
Patricia Filali
- Max Milo Editions
- 11 Août 2012
- 9782315004386
« Cher M. Müller,
Une amie de ma soeur m'a conseillé de vous écrire en me disant que vous pourriez m'aider à regagner la France. Mon père nous a emmenées en Algérie ma soeur et moi et nous y a laissées contre notre volonté. Il est reparti en emportant avec lui nos cartes d'identité et nos passeports. Je ne peux pas vivre en Algérie, mon voeu le plus cher est de retourner en France, de retrouver ma mère et ma petite soeur. »
Trente ans après, Patricia revient sur son passé douloureux : le kidnapping, les trois années de séquestration en Algérie avec sa soeur Nadia, son évasion spectaculaire, puis le long chemin de la nécessaire reconstruction. Nadia, elle, s'est mariée là-bas. Désormais séparées mais liées par une correspondance régulière, elles vivent un destin opposé où la réconciliation avec le père a fini par s'imposer.
Née en 1962, Patricia Filali est aujourd'hui thérapeute psychocorporelle. Sa soeur vit toujours en Algérie. -
Dans un milieu scolaire de plus en plus hostile, l'auteur donne, avec beaucoup d'humour, des conseils aux professeurs, parents et enfants pour étudier correctement.
Loin d'adopter une posture victimaire, Daniel Arnaud détourne la forme du guide de survie pour décrire par quels moyens il a su se faire entendre et respecter des adolescents à qui il enseigne chaque jour.
Ne jamais fermer les yeux, résister à la surenchère répressive, respecter une échelle de sanctions, se rendre accessible... autant de règles et de mises en garde que l'auteur adresse à ses collègues et aux parents en se fondant sur son expérience et sur de nombreux entretiens qu'il a menés.
Daniel Arnaud enseigne le français et l'histoire- géographie en collège. Il a publié Dernières nouvelles du front, choses vues dans un système éducatif à la dérive (L'Harmattan, 2008) et participe au blog Idées républicaines sur le site du nouvelobs.com. Gérard Mathieu a longtemps été l'illustrateur culte de L'Étudiant. Il travaille aujourd'hui entre autres pour Alternatives économiques. -
Un jour sur la route j'ai tué un homme
Parent Bertrand
- Max Milo Editions
- 26 Janvier 2012
- 9782315004096
Un samedi soir, à l'âge de 20 ans, Bertrand Parent double une voiture. Il pleut. Une voiture surgit en face, le jeune homme freine, mais sa voiture dérape. C'est la collision, de plein fouet, fatale.
Jugé et condamné pour homicide involontaire, l'auteur vivra pendant vingt-six ans avec un mort sur la conscience, sans jamais parler de ce drame qui a bouleversé sa vie. Comment s'extirper du silence et de la culpabilité ? Et qui était au juste la victime ? Qu'est devenue sa petite amie, qui avait survécu à l'accident ? Et la famille du défunt, comment s'est-elle débrouillée après le drame ? Bertrand Parent enquête sur son propre passé, interroge des victimes de la violence routière, ainsi que celles et ceux qui luttent contre les excès au volant. Il a décidé d'affronter honnêtement, courageusement, sa honte personnelle. Il espère que ce livre rendra ses enfants prudents.
Un témoignage puissant, une enquête journalistique intime et un plaidoyer pour la prévention routière.
Une partie des bénéfices de la vente de ce livre sera reversée à la Ligue contre la violence routière.
Bertrand Parent a été pendant plus de vingt ans journaliste au Parisien. -
1,8 millions de personnes sont directement concernées par la psychiatrie en France. 350 000 sont en hôpital. Pour 1000 habitants, il y aurait 1 hospitalisation sous contrainte. Pourtant, ce système, générateur d'exclusion sociale et de stigmatisation, domine.
Internée à 16 ans, Christelle Rosar a enchaîné pendant vingt ans les hospitalisations. On l'attache, on lui injecte des médicaments, on la maintient dans un état végétatif. Elle a vu des patients rester à l'hôpital de leur adolescence à leur mort, d'autres subir peu à peu les effets secondaires des traitements.
Aujourd'hui affranchie, elle nous raconte ses luttes pour retrouver son autonomie et sa place au sein de la société, dénonce les abus et les failles du système psychiatrique français, particulièrement violent.
Christelle Rosar travaille pour l'association Advocacy. Elle collabore à des groupes de réflexion ou à des conférences sur la question du handicap, de la santé mentale et du droit des personnes concernées.
Docteur en sciences de l'Éducation, Martine Dutoit a été assistante sociale à l'hôpital Sainte Anne. Maître de conférences et fondatrice de Advocacy, elle est l'auteur de livres et de nombreux articles sur la santé mentale et la stigmatisation.
Marie-Claude Saint-Pé est docteur en sociologie, spécialisée en politiques sociales du handicap, formatrice et évaluatrice des établissements sociaux et médico-sociaux. Elle anime le collectif d'associations Urbanités. -
« Je veux faire comprendre aux jeunes d'Afrique que cette Europe ne vaut pas de risquer sa vie, car on y vit, comme partout ailleurs, avec des souffrances, des impasses et des échecs récurrents. »
Omar Ba en a rêvé pendant vingt ans : l'Europe, c'est pour des millions de jeunes Africains un eldorado fantasmatique. Qu'il faut atteindre à tout prix. En s'arrachant aux siens.
Après un périple de trois ans, au péril de sa vie, il a fini par atteindre la France. Toutes ses illusions s'effondrent. Il ne trouvera rien des fausses images d'abondance qui circulent en Afrique.
À 29 ans, l'auteur, étudiant en sociologie et travaillant dans une ONG, conseille aux jeunes de son continent d'origine : « Si vous croyez que l'Europe est la solution à vos problèmes, ne venez pas ! Rêvez plutôt d'Afrique ! »
À 29 ans, Omar Ba, étudiant en sociologie et travaillant dans une ONG, conseille aux jeunes de son continent d'origine : « Si vous croyez que l'Europe est la solution à vos problèmes, ne venez pas ! Rêvez plutôt d'Afrique ! » -
La violence des femmes ; histoire d'un tabou social
Christophe Régina
- Max Milo Editions
- 24 Février 2011
- 9782315003211
La violence des femmes apparaît comme un tabou social et historique. La femme brutale est forcément très minoritaire, très masculine, un peu sorcière, cruelle ou atteinte pathologiquement. Elle sort du rôle maternel, soumis ou victimiste que la société assigne à la femme depuis des générations.
Or la violence n'est pas si sexuée qu'on le croit ; l'Histoire le démontre, ainsi que les chiffres en matière de délinquance et de crimes ou les témoignages encore timides d'hommes battus. Il s'agit pour l'auteur de décrypter cette réalité et d'en tirer les conséquences sociales et juridiques. Pourquoi la justice, à crime égal, ne condamne-t-elle pas l'homme et la femme de la même manière ?
Infanticides, pédophiles, complices volontaires de leur compagnon : Christophe Régina s'appuie sur de nombreux exemples historiques ainsi que sur une enquête qu'il a lui-même menée auprès d'une centaine de personnes pour dépasser les stéréotypes de genre et interroger la place de la femme dans la société.
Christophe Regina est historien et doctorant spécialisé dans l'histoire des femmes. Professeur d'histoire-géographie dans le secondaire entre 2005 et 2007, il enseigne aujourd'hui à l'université de Provence.