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Des Femmes
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Victime d'inceste, Niki de Saint Phalle révèle un terrible secret enfoui pendant plusieurs décennies. Dans ce court récit écrit à la main, c'est la parole intime de l'une des plus grandes artistes plasticiennes du XXe siècle et « le cri désespéré de la petite fille » qui s'expriment. À l'âge de 64 ans, l'artiste entame ce texte rédigé sous forme de lettre adressée à sa fille Laura. Elle y raconte l'indicible avec des mots simples et poignants. Initialement publié aux éditions de la Différence en 1994. Le livre était introuvable. Cette nouvelle édition est donc très attendue.
« J'ai écrit ce livre d'abord pour moi-même, pour tenter de me délivrer enfin de ce drame qui a joué un rôle si déterminant dans ma vie. Je suis une rescapée de la mort, j'avais besoin de laisser la petite fille en moi parler enfin. Mon texte est le cri désespéré de la petite fille. » N.S.P. -
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Nous aurons aussi de beaux jours ; écrits de prison
Zehra Dogan
- Des femmes
- Temoignage
- 31 Octobre 2019
- 9782721007063
Ce livre rassemble les lettres que Zehra Dogan, durant ses 600 jours d'incarcération, a adressées à Naz Öke, journaliste turque vivant à Paris et animatrice, avec Daniel Fleury, du site d'information Kedistan pour la liberté d'expression.
C'est dans le cadre de la grande campagne de solidarité que ces derniers ont mené avec le PEN Club international que Naz Öke a commencé à écrire à la jeune journaliste et artiste kurde, qu'elle n'avait jamais rencontrée auparavant. Au fil de ces lettres se noue une très belle amitié entre deux femmes : « Zehra m'a dit en sortant de prison que nos échanges épistolaires lui avaient procuré des forces, car ils ont tissé un lien avec "la vie qui coule comme une rivière au-delà des murs gris" [...] Pourtant, pour moi, c'est elle qui fut une véritable source d'espoir, un rayon de soleil à travers les nuages sombres qui planent au-dessus du monde, pour préserver la précieuse conviction qui nous anime : "Nous aurons aussi des beaux jours ". » Pendant ces mois de détention, la jeune femme n'a cessé de créer, animant des ateliers de peinture avec ses codétenues dont elle dresse de très beaux portraits. Démunie de tout matériel, elle fabrique des pinceaux avec les plumes d'oiseau ramassées dans la promenade puis avec les cheveux de ses camarades qui les coupent pour elle, et des pigments avec tout ce qui lui tombe sous la main : sauce tomate, marc de café, épluchures de salade et de fruits, bouts de drap, et même du sang menstruel et de la fiente d'oiseau.
Ces lettres révèlent une femme d'une générosité et d'une énergie exceptionnelles, une artiste surdouée, une poétesse, une militante pour la liberté des femmes et les droits des kurdes, soucieuse des autres et du monde. On n'a pas fini de parler d'elle... De grands artistes l'ont d'ailleurs soutenue, comme le peintre dissident chinois Ai Weiwei qui lui a écrit une lettre, ou l'artiste américain Bansky qui a créé à Manhattan une fresque en son hommage. Elle vit désormais à Londres où elle va exposer, ainsi qu'en Italie et en France notamment à l'Espace des femmes-Antoinette Fouque, à Paris, au mois de novembre 2019.
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Tina Jolas, esprit libre et rêveur, fut la compagne de René Char pendant plus de trente ans. Happée par un amour exigeant et absolu, elle fut pour sa fille une figure de grâce et de disparition. Avec une douceur infinie, Paule du Bouchet retrace ici un parcours de vie: des lieux, des instants, des événements formant cartographie de cette haute figure. La puissance de son écriture rend sensibles à la fois son désespoir d'enfant, la splendeur de cette mère « emportée » dans un ailleurs et l'amour indéfectible qui les lie. Avec délicatesse, Isabelle Carré redonne une voix à cette lignée de femmes, par la lecture d'Emportée suivie de la fougueuse correspondance de Tina Jolas et de sa plus fidèle et tendre amie, Carmen Meyer. Faustine de Monès, fille de Paule du Bouchet, petite-fille de Tina Jolas, prolonge par sa voix lyrique cette oeuvre de filiation en hommage à sa grand-mère.
« Ma mère possédait en propre une aptitude au secret, singulièrement raffinée, laquelle se rapprochait chez elle de l'acception la plus accomplie du mot, le sens du mystère. Dans le même temps, elle restait une grande et droite nature. Alchimie rare entre toutes, haut lieu de son intimité, c'était là sa part infiniment poétique. Celle qui l'a fait aimer des poètes. » P. d. B.
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Aucun de nous ne reviendra
Charlotte Delbo
- Des Femmes
- Bibliotheque Des Voix
- 31 Août 2017
- 3328140022278
[...] Il est une gare où ceux-là qui arrivent sont justement ceux-là qui partent une gare où ceux qui arrivent ne sont jamais arrivés, où ceux qui sont partis ne sont jamais revenus.
C'est la plus grande gare du monde.
C'est à cette gare qu'ils arrivent, qu'ils viennent de n'importe où.
Ils y arrivent après des jours et après des nuits Ayant traversé des pays entiers [...] Tous ont emporté ce qu'ils avaient de plus cher parce qu'il ne faut pas laisser ce qui est cher quand on part au loin.
Tous ont emporté leur vie, c'était surtout sa vie qu'il fallait prendre avec soi. [...] C.D.
Charlotte Delbo était une des 230 femmes qui, dans Le Convoi du 24 janvier, partirent en 1943 de Compiègne pour Auschwitz. Aucun de nous ne reviendra est, plus qu'un récit, une suite de moments restitués. Ils se détachent sur le fond d'une réalité impossible à imaginer pour ceux qui ne l'ont pas vécue. Charlotte Delbo évoque les souffrances subies et parvient à les porter à un degré d'intensité au-delà duquel il ne reste que l'inconscience ou la mort. Elle n'a pas voulu raconter son histoire, non plus que celle de ses compagnes ; à peine parfois des prénoms. Car il n'est plus de place en ces lieux pour l'individu. (Minuit) « Une voix qui chuchote, déchirante. Un chuchotement à fleur de vie et d'horreur. Cette voix une fois entendue vous obsède, ne vous quitte plus. Je ne connais pas d'oeuvre comparable à celle de Charlotte Delbo, sinon Guernica, sinon le film Nuit et brouillard, même pudeur, même déchirure, même atroce tendresse, chez cette femme, chez Alain Resnais. Cette douloureuse et bouleversante incantation est de ces livres rares qui laissent soudain le lecteur en pays étranger à lui-même. » François Bott (L'Express, 1970)
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Au-delà de nos larmes
Tatiana Mukanire bandalire
- Des Femmes
- Bibliotheque Des Voix
- 7 Avril 2022
- 3328140025057
« J'ai été victime, j'ai été témoin, j'ai recueilli des témoignages. Je suis toutes ces femmes. Je peux parfois m'appeler Natacha, Sarah, Lucie ou avoir bien d'autres noms encore... » T. M. B.
Zaïre, 1996. Une guerre éclate dans les hauts plateaux, voisins du Rwanda, à l'est de la future République démocratique du Congo. Le début d'un cauchemar de près de trois décennies, hanté par le fantôme du colonialisme. S'y disputent des intérêts multiples pour les richesses minières du sous-sol. La population, désemparée, bascule dans l'horreur. Elle subit les exactions perpétrées par des rebelles, militaires, policiers, pillards, hommes ivres de la puissance conférée par les armes. Instrumentalisés comme armes de guerre, les viols et mutilations sexuelles ravagent les corps et imposent la double peine du silence; car les femmes, rejetées par leur famille ou la communauté, portent la honte et les enfants du crime. Tatiana Mukanire Bandalire parle, en son nom propre ainsi qu'au nom de toutes les victimes.
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Figure majeure de la vie des lettres du xxe siècle, éditrice et mécène, Victoria Ocampo a porté «témoignage», durant cinquante ans, de son incessante activité, sous la forme de chroniques, essais, études, comptes rendus, conférences et autres « exercices d'admiration » où sont évoqués quelques-uns des plus prestigieux acteurs du monde culturel : José Ortega y Gasset, Aldous Huxley, Virginia Woolf, Pierre Drieu la Rochelle, Gandhi, T. E. Lawrence, Albert Camus, Jorge Luis Borges, André Malraux, Roger Caillois... En témoignage rapporte aussi des souvenirs plus personnels sur son enfance, sa famille... Les articles de ce recueil ont été choisis par Eduardo Paz Leston, l'un des plus éminents spécialistes de l'auteure. Il rend compte d'une vie, celle d'une « écrivaine citoyenne de la planète », comme elle aimait à se définir, une femme libre à l'intelligence aussi généreuse que lucide et critique.
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Ce recueil de cinq nouvelles raconte la vie de femmes du Nicaragua. Des femmes qui se battent pour le contrôle de leur corps, contre la pauvreté, la misère et la répression. Des femmes prises entre le chant d'une révolution et les structures archaïques de la domination masculine. Un livre de chair et d'émotion, de passion - avec tout ce que la passion comprend de bonheur et de souffrance.
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Octobre 2004, le corps de Ghofrane Haddaoui, vingt-trois ans, est découvert sur un terrain vague de Marseille, couvert de multiples blessures, le crâne défoncé. Profondément atteinte, sa mère entreprend alors avec une détermination et une force peu communes de découvrir la vérité, une façon de se battre pour sa fille et de permettre à sa famille de traverser l'épreuve debout. Parallèlement à l'enquête de police, elle crée un vaste mouvement de solidarité et commence ses propres recherches. Pour que justice soit faite.
« Ma fille n'avait pas été giflée. Ma fille avait été LAPIDÉE. [...] Comment était-il possible qu'une fille soit lapidée à Marseille, en France, pays des droits de l'homme ? C'était tout simplement intolérable. Malgré le traumatisme, malgré la douleur, dès ma visite à la morgue, mon deuil s'est mué en combat. L'heure n'était pas aux pleurs, il fallait comprendre. Pour cela, il fallait chercher les informations dans la rue, au plus proche des tortionnaires de ma fille. » M.H.
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Le livre réunit trois articles. L'auteure y analyse la façon dont la pornographie, aux États-Unis, est protégée par le premier amendement de la Constitution.
« Il n'existe aucune preuve étayant la thèse selon laquelle la pornographie ne cause pas de préjudices, et même les tribunaux ne cherchent plus de faux-fuyants devant ses ravages. Le scandale aujourd'hui, c'est que les préjudices qu'elle provoque constituent la preuve de sa puissance en tant qu'idée et, que, donc, elle doit être protégée au nom de la liberté d'expression. Ayant transformé des préjudices réels en idée de préjudice, et la discrimination en diffamation, les tribunaux nous disent en substance que, dans la mesure où les produits sont diffamatoires, c'est-à-dire contiennent des idées diffamatoires, ils doivent être protégés, même s'ils exercent une discrimination à l'encontre des femmes en usant de moyens qui vont de l'objectification au meurtre. » C.A.McK.
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Quatre femmes et un homme ont écrit en 1971 "Être exploitées" comme thèse de sociologie pour l'Université de Trento en Italie. Les femmes de ce collectif ont formé l'un des premiers groupes du Mouvement de libération des femmes italien.
Le livre est la première étude collective, détaillée, faite à partir d'une réalité et d'une pratique concrètes, ancrées dans l'actualité politique européenne et italienne. C'est sur la base d'une expérience et d'un point de vue politique de femmes que sont démontés les mécanismes idéologiques qui tentent de masquer l'exploitation économique, psychique, sexuelle des femmes pour les maintenir sous la loi de la masculinité capitaliste. Ce travail déplace aussi les notions classiques élaborées par le marxisme et la psychanalyse, et il les oriente vers de nouvelles pratiques politiques.
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Femme de pensée et d'action, co-fondatrice en 1968 d'un Mouvement de Libération des Femmes dont elle a été le coeur battant à travers les décennies, Antoinette Fouque est une figure majeure de notre temps : par sa pensée foncièrement novatrice sur la différence des sexes, par ses créations incessantes et originales - éditions des femmes, journaux, librairies, galeries, ONG, actions de solidarité -, par l'écoute et l'appui qu'elle n'a cessé d'offrir aux femmes et à leurs révolutions, en France et dans le monde.
Elle nous a quittés le 20 février 2014. Depuis, des centaines de messages de remerciements lui ont été adressés : merci pour son courage, sa force, sa générosité, l'enthousiasme qu'elle a transmis aux femmes sans relâche, merci pour le sol symbolique et réel qu'elle leur a donné. De multiples lieux, politiques, intellectuels, culturels et militants, des femmes et des hommes qui l'ont connue se sont réunis, le 5 avril 2014, pour témoigner, avec une grande liberté et un ton personnel de leurs souvenirs intimes ou collectifs avec elle, de leur amitié, de l'empreinte qu'elle laisse sur eux et sur le monde. Un éclairage inédit et d'une grande humanité.
Avec : Aung San Suu Kyi, Édith Cresson, Alain Touraine, Michèle André, Georges Kiejman, Nicole Ameline, Blandine Kriegel, Claude du Granrut, Francine Demichel, Christine Clerc, Delphine Batho, Irina Bokova, Sonia Rykiel, Armelle Le Goff, Hélène Cixous, Jacqueline Merville, Isabelle Huppert, Pierre Nora, Julie Debazac, Lio, Chantal Chawaf, Dominique Issermann, Julie Lopes-Curval, Jocelyne Sauvard, Mireille Calle-Gruber, Catherine Weinzaepflen, Michèle Ramond, Jeanne Hyvrard, Séverine Auffret, Laurence Zordan, Roger Dadoun, Odile Leclaire, Marcel Gauchet, Elisabeth Roudinesco, Jean-Joseph Goux, Patricia Rossi, Marie-Hélène Devoisin, François Guery, Anne-Marie Planeix, Lidia Falcón, Muriel Rouyer, Mengue M'eyya, Françoise Barret-Ducrocq, Marie-Claire Pasquier, Hélène de Gunzburg, Charlotte Dudkewicz-Sibony, Kate Millett, Rosiska Darcy de Oliveira, Taslima Nasreen, Khadija Cherif, Lena Vandrey, Colette Deblé, Catherine Lopes-Curval, Sophie Bassouls, Irmeli Jung, Yolande Robveille, Natalie Mei, et d'autres encore...
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La clause de l'européenne la plus favorisée
Gisèle Halimi, Collectif
- Des femmes
- Essais
- 15 Mai 2008
- 9782721005823
Sous l'impulsion de Gisèle Halimi, qui a conçu le projet, une équipe de bénévoles (juristes, économistes, sociologues) de l'association Choisir a enquêté dans les 27 pays de l'Union européenne sur la situation actuelle et les droits des femmes. Elle y a notamment interviewé des personnalités représentatives, aux compétences reconnues. Après analyse, une proposition de législation a été élaborée, qui rassemble les dispositions les plus favorables, dans chacun des pays, en vue de leur généralisation à l'ensemble des citoyennes de l'Union. C'est « la clause de l'Européenne la plus favorisée » qui sera, à terme, présentée au Parlement européen et qui a déjà reçu de nombreux appuis politiques. Violaine Lucas a coordonné les travaux et établi le manuscrit final.
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Elles bousculent la France
Amélie Cordonnier, Marie-laure Zonszain
- Femme Actuelle
- 17 Octobre 2019
- 9782810428120
Elles sont comédienne, médecin, auteure, députée, spationaute, championne, patronne... Elles ont en commun d'avoir, chacune à leur manière, fait avancer la cause des femmes et contribué au rayonnement de la France dans le monde.
Liste provisoire 1 :
1 : Sonia Rolland.
2 : Latifa Ibn Ziaten.
3 : Chantal Thomass.
4 : Martine Monteil > ex-patronne de la PJ.
5 : Ségolène Royal.
6 : Claudie Haigneré.
7 : Béatrice Vialle > pilote du Concorde.
8 : Christelle Brua > pâtissière.
9 : Anne-Cécile Mailfert > Présidente de la fondation des femmes.
10 : Édith Cresson.
11 : Christine Ockrent.
12 : Christiane Taubira.
13 : Anne Sinclair.
14 : Élisabeth Badinter.
15 : Katherine Pancol.
16 : Bettina Rheims.
17 : Sabrina Krief > primatologue.
18 : Muriel Robin.
19 : Delphine Ernotte > France télévisions.
20 : Rachida Dati 21 : Danièle Thompson.
22 : Amélie Nothomb.
23: Irène Frachon > Médecin - affaire Médiator.
24 : Josiane Balasko.
25 : Line Renaud.
26 : Rachida Dati.
27: Amélie Mauresmo.
28 : Tonie Marshall.
29 : Laurence Parisot.
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Cinq femmes suisses prennent la plume pour écrire leur histoire, apprivoiser leur passé souvent douloureux et retrouver goût à l'insertion sociale par le partage de leurs expériences.On parcourt avec pudeur le dédale des orphelinats helvétiques, les pires secrets de famille, les errements amoureux ou les enfances brisées. On sort avec elles éreintés mais éblouis par la force qui émane des récits.L'atelier d'écriture auquel elles ont participé leur a permis de puiser au fond de leurs difficultés, enfin mises en mots, la confiance en elles qui leur manquait et le désir de prendre le risque d'un avenir ouvert.Au delà de ces cinq récits de vie consacrés par cette publication, voici un formidable message de dialogue et de compassion, bases fragiles de notre humanité meurtrie.
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L'or ou l'azur ; Ludovic Bréa (1450-1523)
Marcelle Baby-Pabion
- Indigo Cote Femmes
- 10 Octobre 2008
- 9782911732102
A partir des nombreux documents historiques recueillis sur l'oeuvre et la vie de Ludovic Bréa, Marcelle Baby-Pabion recrée de façon romancée, la vie de ce peintre niçois né vers 1450 et mort de la peste en 1523. Elle y décrit sa vie familiale et artistique, ses relations et ses voyages dans le comté de Nice, la Ligurie et la Provence, régions périodiquement ravagées par des épidémies de peste. Durant cette période de grands changements vont se produire, la Provence devient française et la république de Gênes passe successivement des Français au Milanais. Les formules de la Renaissance remplacent progressivement celles du gothique et la peinture à l'huile sera préférée à la tempéra. Cependant, les Fidèles, riches ou pauvres, puissants ou non, continuent de subventionner des oeuvres pies, destinées à les protéger des maladies et des dangers de la vie, à racheter leurs fautes et glorifier Dieu. Marcelle Baby-Pabion, diplômée de l'Ecole du Louvre, a soutenu en 1988 une thèse de doctorat d'Art et dArchéologie (lauréat du prix de la CIN.A.0.) sur l'oeuvre de Ludovic Bréa. Elle est l'auteur d'un ouvrage d'art de référence sur ce peintre niçois paru en 1991 aux éditions Serre.
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Je suis une maudite sauvagesse ; indiennes d'Amérique du nord
An Antane kapesh
- Des Femmes
- Des Femmes Poche
- 16 Novembre 1982
- 9782721002228
Une femme indienne du Canada écrit, dans sa langue, le montagnais, sa révolte, son refus de l'assimilation. Voix rude, tranquille et implacable, qui dit ce qu'il en a coûté à la culture et au peuple indiens de passer au laminoir du colonialisme blanc.
« Dans mon livre, il n'y a pas de parole de Blanc. Quand j'ai songé à écrire pour me défendre et pour défendre la culture de mes enfants, j'ai d'abord bien réfléchi, car je savais qu'il ne fait pas partie de ma culture d'écrire. » A.A.K.
« Je suis une maudite sauvagesse. Je suis très fière quand, aujourd'hui, je m'entends traiter de Sauvagesse. Quand j'entends le Blanc prononcer ce mot, je comprends qu'il me redit sans cesse que je suis une vraie Indienne et que c'est moi la première à avoir vécu dans le Bois. Or, toute chose qui vit dans le bois correspond à la vie la meilleure. Puisse le Blanc me toujours traiter de sauvagesse. » A.A.K.
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Catherine Binet fut la compagne de Georges Pérec, mais aussi une artiste singulière, et une soeur de coeur pour Marina Vlady qui lui rend hommage dans C'était Catherine B.,un livre dont elle a fait une stèle littéraire non seulement à une amie disparue, mais à une part de soi qui s'en est allée avec elle.
« Je me souviens Oui, à mon âge on vit aussi, peut-être surtout de souvenirs.
Catherine Binet était la compagne de Georges Perec, c'est l'héroïne de ce portrait. Elle fut une de mes plus chères amies. Sa destinée chaotique, faite de créativités avortées, d'humiliations au quotidien, mais aussi de réussites artistiques majeures, est exemplaire.
Aujourd'hui, je veux raconter nos combats, notre complicité, nos chagrins et nos joies. » ( Exergue de l'auteure au livre ) Depuis vingt-cinq ans, cette harmonie dans le désastre, cette fuite devant le grêle des coups du sort, ces éblouissements au coeur des réussites, ces plages de voluptés partagées alors que rien ne devait nous réunir, nous, filles de cultures si différentes, : la mienne, artistique, presque exclusivement féminine, foutraque mais folle de discipline, danse classique oblige ; la sienne, scientifique, bourgeoise, resserrée sur son axe, dont la giration a peu à peu exclu la petite Catherine, en recherche d'une créativité hors normes ! M.V.
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