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Cairn
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Dans l'Espagne de l'après guerre civile, l'auteur retrace les aventures picaresques et la détresse affective d'un enfant interné dans un établissement destiné à accueillir des orphelins et d'autres enfants de familles dans l'indigence, fils de républicains. Confiés à des religieuses, leur éducation reflète les contradictions de l'idéologie régnante, marquée par des pseudo-valeurs religieuses, par l'influence de l'armée et de la phalange.
À travers une satire impitoyable, c'est toute l'histoire d'une époque qui affleure dans cet univers clos. Le roman lève le voile sur un aspect relativement peu connu de l'Espagne des années quarante.
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Les feux diaboliques de Séron
Sylvaine Guinle-lorinet, Jean-françois Soulet
- Cairn
- 24 Octobre 2014
- 9782350683706
POURQUOI et COMMENT ? une centaine de « mystérieux » incendies survenus au mois d'août 1979, dans une ferme du piémont des Pyrénées, ont-ils pu avoir une résonance nationale et internationale ?
Dans cet ouvrage (intitulé Les feux "diaboliques" de Séron), les auteurs démontrent comment ce fait divers (une centaine d'incendies dans une ferme du piémont pyrénéen) a pu avoir une résonance nationale et même internationale. Ils rappellent que tous les grands médias français (Paris Match, VSD, France Dimanche, La vie, Ici Paris, Libération, Le Monde...) et même étrangers (une page dans Newsweek !) ont envoyé leurs plus grands reporters du moment pour couvrir l'événement. Pendant un mois, l'affaire a été à la une de tous les quotidiens ! A partir d'une étude de ces médias, de l'analyse du dossier judiciaire de l'affaire ainsi que des témoignages qu'ils ont recueillis,ils examinent systématiquement le rôle de la presse, le poids des croyances (notamment du paranormal), la faiblesse de l'enquête policière et judiciaire... Bref, l'affaire paraît exemplaire à la fois des mentalités et des pratiques médiatiques de notre époque.
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A 80 ans, une femme se remémorre son enfance étouffée à dessein. Écrasée par la misère, dès sa tendre enfance elle souffre d'un grand manque de tendresse. Chassée à onze ans de son Aragon natal par la Guerre Civile, elle fuit sans état d'âme vers la France ou forcément ça ne pourra qu'être mieux. L'exil lui rend dignité et liberté ; elle choisit alors un amant et donne un autre sens à sa vie. Elle gomme l'existence d'un père anarchiste, parce qu'il ne l'a pas tirée du monde miséreux qu'elle exècre, parce qu'il a préféré son idéal à sa famille.
Après 70 ans d'absence, le retour au pays lui fera t-elle revivre les souvenirs perdus dans l'obstination de ses silences ? Magnifique texte, sobre et émouvant, sur l'exil...Tous les exils.
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Célèbre chroniqueur et critique taurin, Jean-Pierre Darracq "El Tio Pepe" nous a quittés en 1992 laissant derrière lui une somme de témoignages écrits faisant autorité dans le monde de la tauromachie. Toutefois, une dizaine de conférences présentées à l'Aficion française entre 1966 et 1991 n'avaient jamais été publiées. Ces "tertulias" proposent des sujets variés, puisés dans les origines de la Fiesta Brava, qui sont traités sous des angles parfois surprenants. Ces causeries (comme il préférait les nommer) abordent de nombreux aspects de la corrida, celle d'hier, d'aujourd'hui et de demain. Elles demeurent l'oeuvre d'un pédagogue, universitaire hispanisant, d'un revistero fin analyste de la Lidia, observateur impartial de son époque. Aficionado, farouche défenseur du toro vrai, de la corrida de vérité, El Tio Pepe, infatigable pèlerin, a porté la bonne parole dans presque tous les clubs taurins de l'Hexagone. Ces dix tertulias sont l'occasion pour un large public de découvrir ou de revisiter la planète des toros en appréciant les talents de conteur d'un homme passionné et toujours émerveillé.
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Je suis né en 1936. J'ai eu 68 ans. C'est avec émotion que je me rappelle mon enfance, de ces années d'après guerre.
Quand je regarde aujourd'hui comment vivent nos enfants, comment nos petits enfants sont « gâtés », et en même temps tellement éveillés, et que je nous vois, nous les anciens, empêtrés dans ces nouvelles technologies que nous avons beaucoup de mal à maîtriser, je me dis que, oui, vraiment un fossé sépare ces deux époques. Et pourtant, seulement cinquante années ont passé depuis, bien trop vite à mon gré. Notre génération a eu la chance de vivre cette transition, l'arrivée de tout ce modernisme que nous trouvons normal, comme s'il avait toujours existé.
Quel émerveillement quand nous avons vu la première image télé ! Quel bonheur quand enfin nous avons pu nous acheter la première voiture, la première machine à laver, le premier réfrigérateur !
C'est seulement en 1932, soit quatre ans avant ma naissance, que nous avons eu l'électricité au village. C'est seulement en 1962, j'avais 26 ans, que nous avons eu l'eau courante au robinet. C'est en 1963 que le premier téléphone fut installé. C'est en 1961 que mon père acheta le premier tracteur agricole. Par contre, après la guerre, ce n'est pas le travail qui manquait. Il fallait reconstruire la France, relancer l'industrie et l'agriculture. Les bras manquaient. Il a fallu employer de la main d'?oeuvre étrangère, majoritairement des Espagnols qui avaient fui le régime dictatorial du Général Franco et de nombreux Italiens, souvent des familles nombreuses, issues de régions pauvres d'Italie. Travailleurs acharnés, très motivés, Espagnols ou Italiens se sont parfaitement intégrés.
Aujourd'hui, ils sont français de coeur comme nous tous. Plus tard, pour le bâtiment, sont arrivés les maghrébins. Nous étions, tous, pleins d'espoir pour l'avenir.
C'est cette période d'après guerre, jusqu'aux années cinquante, dont j'ai de nombreux souvenirs, que je vais essayer de retracer en m'attachant à décrire la vie quotidienne de mes parents, leur cadre de vie, et avec eux, mon enfance de petit paysan.
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Journal d'un prêtre d'une quarantaine d'années, curé en vallée de Barèges (Hautes-Pyrénées) puis au Québec, qui note durant l'année 1978 ses activités ordinaires, ses rencontres marquantes, ses états d'âme et l'évolution de son amour pour une certaine Juliette.
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Le crime des seize ; la "mourt" de l'Abbé de Sauvelade (25 octobre 1663)
Christian Desplat
- Cairn
- 5 Juillet 2001
- 9782912233295
Le Crime des Seize, la « Mourt » de L'abbé de SauveLade (25 octobre 1663) « s'en parle autant coum de la mourt de saubalade » Le 25 octobre 1663, Jacques Boyer, chanoine de Saint Étienne de Toulouse, abbé commendataire de Sauvelade, était assassiné en Béarn, ainsi que son aumônier, dans sa demeure de la « grange » cistercienne de Capbis. Seize assassins, mandatés par les communautés de Bruges, Asson et Louvie-Juzon perpétrèrent ce crime avec une rare sauvagerie.
Dans le Piémont pyrénéen, le petit bassin de Capbis était à égale distance des grandes vallées pastorales de l'ossau et de l'ouzom. Les cisterciens n'avaient jamais mis en valeur ce modeste domaine dont les « herms », les terres communes, servaient de pâturages en indivision aux trois communautés.
Cet essai cherche à démêler les circonstances, les causes, les visages des assassins et des victimes d'un crime qui donna matière à un proverbe d'un emploi courant jusqu'à la fin du XIXe siècle. L'abbé de sauvelade ne fut pas le seul ecclésiastique victime d'un crime dans le Béarn du XVIIe siècle. Pourquoi sa « mourt » est-elle la seule dont la mémoire collective ait conservé si longtemps le souvenir ?