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Boreal
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Il existe dans toutes les sociétés, celles d'aujourd'hui comme celles d'hier, des valeurs et des croyances qui en viennent à exercer un tel ascendant qu'elles s'imposent aux esprits. D'origine religieuse ou non, elles jouissent d'un statut qui leur permet d'échapper en grande partie à la contestation. Toute remise en question est perçue comme une profanation. Ainsi, qui voudrait rejeter les libertés civiles en Angleterre, l'égalité des citoyens en France, le droit de propriété aux États-Unis, ou bien l'égalité des races en Afrique du Sud, ou encore l'égalité homme-femme au Canada ? S'appuyant sur la raison, mais se nourrissant surtout d'émotion et de sacralité, ces valeurs sont devenues intouchables. Par quel chemin y sont-elles arrivées ?
En d'autres mots, comment naît un mythe ? Comment accède-t-il à la sacralité ? Comment se diffuse-t-il et assure-t-il sa reproduction ? Comment vient-il à décliner ? Quel rôle y jouent, d'un côté, les forces de l'inconscient et, de l'autre, les acteurs sociaux ? Et pourquoi ne porte-t-on pas davantage attention à ces représentations puissantes qui expriment les sentiments les plus profonds d'une société, qui nourrissent les identités, les idéologies, qui structurent les visions du passé et de l'avenir, qui inspirent les choix collectifs et balisent le débat public ?
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Mon voyage en Amérique
Kim Yaroshevskaya
- Editions Boréal
- Livres Illustrés
- 14 Novembre 2017
- 9782764634899
C'est un voyage en eaux troubles, peut-être, mais un voyage drôle. Inusité. À l'âge de dix ans, Kim quitte son Moscou natal pour rejoindre ses grands-parents maternels à New York. Mais le voyage, rocambolesque, aboutit chez sa tante, à Montréal. Kim y prend racine.
Passionnée des arts - la musique, la danse, le théâtre -, elle crée le personnage de Fanfreluche à partir d'un souvenir d'enfance. De cette enfance, elle raconte la tendresse que lui prodiguait sa grand-mère paternelle, mais, également, des moments dramatiques vécus dans le répressif régime communiste de Staline.
Kim raconte comme elle sait si bien le faire, avec son style unique, qu'on reconnaîtra pour l'avoir tant écouté. Ses propos sont illustrés par de nombreux documents. On y trouve des photos d'elle et de ses proches, sa lettre d'enfant communiste à ses grands-parents en Amérique... Et, bien sûr, des photos dans ses rôles à la télévision et au théâtre, qui est devenu sa famille et son pays. -
Le remède imaginaire ;pourquoi l'immigration ne sauvera pas le Québec
Benoît Dubreuil, Guillaume Marois
- Boreal
- 13 Avril 2011
- 9782764620946
Le Québec est une société vieillissante dans laquelle le départ à la retraite des baby-boomers conduira à une pénurie de main-d'oeuvre. Il est donc opportun d'augmenter les niveaux d'immigration. La chose va de soi. Vraiment ?
Pourtant, les études des démographes au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans d'autres pays européens montrent sans l'ombre d'un doute que l'immigration n'a qu'un impact marginal sur la structure par âge de la population de la société d'accueil. En outre, on a depuis longtemps constaté que les difficultés d'intégration économique des immigrants compromettent sérieusement la possibilité que l'immigration ait une incidence favorable sur les finances publiques.
Ce livre ne porte pas sur l'immigration en général. Il se concentre sur ses aspects économiques et démographiques. Évidemment, il existe des raisons morales, humanitaires, sociales, culturelles, linguistiques ou politiques d'être favorable ou défavorable à tel ou tel aspect de nos politiques d'immigration. Toutefois, les auteurs de ce livre ont la conviction que le public et les décideurs entretiennent une idée fausse de l'effet de l'immigration sur l'économie et la démographie. Ils croient que cela les empêche d'évaluer de façon objective la politique québécoise d'immigration et conduit aussi bien les Québécois de naissance que les immigrants à concevoir des attentes démesurées à l'égard de cette politique, des attentes qui, un jour ou l'autre, seront forcément déçues.
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« Mon père m'a souvent reproché d'avoir l'esprit de contradiction », écrit Lysiane Gagnon en présentant ce recueil - ce « bouquet », dit-elle - d'une centaine de ses chroniques publiées au fil des ans dans les pages du quotidien montréalais La Presse. L'esprit de contradiction, c'est-à-dire le besoin, devant chaque idée reçue, chaque opinion trop unanime, chaque « vérité » présentée comme une évidence, d'examiner d'abord par soi-même de quoi il s'agit et de former son propre jugement, en toute liberté.
La qualité d'un bouquet tient à la manière dont la variété et l'unité s'y combinent. Qu'ils abordent de grands thèmes actuels tels que l'essence d'une ville comme Montréal, l'état de la langue au Québec, les rapports hommes-femmes, la place des immigrants, qu'ils s'intéressent au terrorisme et à l'évolution géopolitique internationale ou qu'ils évoquent quelques grandes figures publiques contemporaines, ces textes sont tous écrits de la même plume alerte, élégante, aussi proche que possible de la conversation amicale, et animés par la même intelligence, le même sens de la mesure, la même conviction. On y trouvera à la fois un tableau de notre temps, parfois ironique, toujours direct et précis, et l'expression d'un esprit soucieux de comprendre et de juger sereinement le monde qui est le sien, qui est le nôtre.
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Jean Paré a traduit trois livres de Marshall McLuhan, La Galaxie Gutenberg en 1967, Pour comprendre les médias l'année suivante, et Counterblast en 1971. Ce sont les livres fondamentaux pour appréhender la pensée de McLuhan et ceux qui l'ont rendu célèbre dans le monde entier. Paré est donc devenu, en quelque sorte, la « voix française » de McLuhan, lequel ne parlait pas ce qui allait bientôt devenir la deuxième langue officielle du Canada. Il a défendu ses livres dans les médias et a réalisé deux longues entrevues avec l'auteur, en plus des conversations qu'ils ont eues au cours du travail de traduction.
Puisant dans ses souvenirs et surtout dans ses archives où il a retrouvé des propos, souvent inédits, de McLuhan, Jean Paré nous livre ici un portrait personnel, original, de celui qui a révolutionné notre conception de la culture. Remettant bien des pendules à l'heure - loin d'être un chantre des médias électroniques, McLuhan regrettait vivement la déchéance de l'imprimé -, évaluant l'héritage de celui-ci aussi bien dans le monde anglo-saxon qu'en Europe (ah! ces intellectuels parisiens, qui n'arrivaient pas à croire qu'un obscur professeur du collège catholique de l'Université de Toronto puisse annoncer la mort de la culture telle qu'ils la concevaient!), il démonte certains paradoxes - ce gourou dont chacun, y compris le nouveau premier ministre Pierre Elliott Trudeau, sollicitait les avis, disait de lui-même qu'il ne pouvait prédire que ce qui était déjà arrivé - et fait ressortir l'extraordinaire justesse de ses intuitions.
Au fond, McLuhan n'a jamais été aussi de son temps qu'à l'ère de la téléréalité, de YouTube et de la webcam.
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Marche des etoiles (le)
Peter S. Grant, Chris Wood
- Boreal
- Essais Documents Boreal
- 7 Mai 2004
- 9782764602935
Peter S. Grant est un expert de renommée internationale dans le domaine du droit des communications. Associé au prestigieux cabinet McCarthy Tétrault de Toronto, il a oeuvré dans tous les domaines de la culture populaire.
Il participe activement aux discussions visant à définir le principe de la diversité culturelle dans de nombreux pays.
Depuis vingt-cinq ans, Chris Wood est journaliste à la radio ou pour des magazines. Il a été chef de pupitre à Maclean's. Il vit aujourd'hui à Vancouver.
Pourquoi est-il important de protéger les cultures minoritaires et les voix alternatives ? Qu'est-ce qui distingue les livres, les films et les émissions de télévision des autres produits que l'on peut acheter ou vendre ? Pourquoi les règles habituelles du marché et du commerce ne peuvent-elles pas s'appliquer à ces « produits culturels » très particuliers ? Voici quelques-unes des questions que soulève ce livre important et original.
Peter S. Grant et Chris Wood y expliquent pourquoi, malgré la ta ille sans précédent qu'ont atteinte les réseaux mondiaux de distribution de livres, d'émissions de télévision, le public n'a de plus en plus accès qu'à quelques voix hégémoniques. Ils montrent comment une part toujours plus importante de ces réseaux de dis tribution se retrouve entre les mains de quelques grandes sociétés, dont le but n'est pas la diversité de l'expression, mais le profit.
Les auteurs se demandent ensuite dans quelle mesure les quotas de contenu national, les règles touchant la propriété étrangère et les subsides gouvernementaux peuvent aider les industries culturelles ou leur nuire.
Enfin, ils proposent une nouvelle vision de ces problèmes valable à l'échelle mondiale.
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The Shining, de Stanley Kubrick, cette histoire étrange située dans un hôtel où s'installent hors saison un écrivain, sa femme et leur garçon aux pouvoirs extrasensoriels, a impressionné une foule de spectateurs depuis sa sortie en 1980. C'est à l'âge de dix ans que Simon Roy a découvert ce film, médusé par une réplique : « Tu aimes les glaces, canard ? » Depuis, il l'a revu au moins quarante-deux fois, sans doute parce qu'il « contient les symptômes tragiques d'une fêlure » qui l'habite depuis des générations. La relation méticuleuse entretenue avec le maléfique récit lui aura permis d'intégrer les éléments troubles de sa « généalogie macabre », d'en accuser le coup. Un ouvrage singulier, stupéfiant.