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Éditions des Équateurs
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Il y a une Venise de l'évidence et une Venise invisible qui refuse de livrer ses secrets : Celle des églises, jamais ouvertes. Pourquoi sont-elles inaccessibles ? Jean-Paul Kauffmann a essayé de forcer ces portes solidement cadenassées où des oeuvres dorment dans le silence.
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Brésils : Éloge de la déraison
Véronique Mortaigne
- Éditions des Équateurs
- Hors collection
- 18 Septembre 2024
- 9782382845295
« "Qu'est-ce que le Brésil ?" Une amie me répond, sans hésitation : "La plage". Elle n'a pas tort. Jamais ennuyeuse, la plage au Brésil est un lieu unique. Neuf mille deux cents kilomètres de rivages, du sable blanc, ocre, doré, des baies, des îles, des caps, des lagunes, des estuaires, des falaises, des mangroves, de la boue, des récifs, des piscines naturelles. Le Brésil a été béni des dieux. De plein de dieux, noirs, blonds, catholiques, le tout fusionné avec les orishas, les divinités vaudoues, et agrémenté de la cosmologie indigène. La multitude de saints, d'anges, d'entités cosmiques, nourrit un mysticisme ardent. « Mais qu'est-ce qu'être brésilien ? Un mélange de charme, de sensualité, de pouvoir d'attraction, de capacité à créer des situations bordéliques et enchantées. Cerner le caractère profond de ce peuple expérimental en perpétuel mouvement n'est pas une mince affaire. Antônio Carlos Jobim eut un jour cette formule : "Le Brésil n'est pas un pays pour débutants." Amateurs s'abstenir. » Dans ce récit guidé par le hasard, la quête du mystère, du secret et de la magie, Véronique Mortaigne nous invite à découvrir les expériences les plus folles et les plus improbables qu'elle a vécues, en profondeur, rencontrer un peuple habile à s'extraire du chaos. Plus qu'une déclaration d'amour, cette traversée ébouriffante à travers un Brésil multiple est un éloge de la déraison dans un monde qui étouffe.
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Période décès : comment je me suis réconcilié avec la mort
Stéphane Durand
- Éditions des Équateurs
- Essais
- 16 Octobre 2024
- 9782382846780
Il m'a fallu presque vingt ans pour comprendre que quelque chose n'allait pas, que vivre mon deuil n'était pas si évident que ça. Oui, « vivre mon deuil » plutôt que « faire mon deuil » : ce n'est pas comme faire ses courses. Le deuil n'est ni un passe-temps ni une injonction, mais un état qui se ressent, s'éprouve et avec lequel nous devons cohabiter. Vingt ans, ça laisse le temps de foirer quelques étapes : saboter ses relations amoureuses par peur de voir l'être aimé s'évaporer du jour au lendemain, alterner frénésie et apathie, ressentir la colère tout le temps, contre tout le monde... Ce livre, destiné à tous les endeuillés, est une exploration intime de la mort de son versant le plus trivial au plus symbolique. Une réflexion sur sa place dans nos vies autant qu'un guide pratique.
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Chansons sur toi et nous
Françoise Hardy
- Éditions des Équateurs
- Documents
- 10 Mars 2021
- 9782849907412
Françoise Hardy est l'une des chanteuses les plus littéraires et iconiques. A la fois auteure et compositrice, elle a réuni dans ce livre attendu toutes les chansons qu'elle a écrites en plus de 55 ans de carrière. De 1962, année de Tous les garçons et les filles à 2018, année de l'album Personne d'autre, Françoise Hardy pose un miroir le long de son chemin musical. Des textes qu'elle accompagne d'un commentaire, d'une anecdote, d'un souvenir. Elle raconte les sources de son inspiration, le cadre de son écriture, évoque les personnages qui comme de bonnes fées se sont penchées sur ses textes. L'amour, l'attente, le manque en sont le thème central. "Depuis longtemps maintenant, je pense qu'il importe davantage d'aimer que d'être aimé.,. et tant mieux s'il existe une vraie réciprocité "l'amour n'est souvent qu'un immense égoïsme" a écrit le grand écrivain Sandor Marai."
Dans ce livre où l'on croise des personnalités hors-norme comme Jean-Marie Périer, Etienne Daho, Véronique Sanson, Michel Berger, Serge Gainsbourg et bien-sûr le grand Jacques Dutronc, on rit, on pleure, on se souvient, on s'aime et on danse. Car le ton piquant, sensible alerte, souvent drôle de Françoise Hardy fait de ce recueil totalisant d'une vie un éloge de la vie. -
Daniel Herrero n'est pas seulement un personnage charismatique de l'Ovalie. Son terrain de jeu privilégié est aussi le monde, ses sentiers sinueux et galopins. Il aime en explorer chaque bout de terre. Il revendique un rhésus social universel. Rien ne le laisse indifférent, surtout pas les vivants. Le goût des autres l'enchante. « J'ai pour la vie une admiration absolue. Je suis dans la pâmoison permanente. J'aime le vivant sans le com - prendre et la résolution de cette énigme est ma quête la plus réjouissante, la plus absolue, mon antidote contre l'ennui. J'appartiens à la nation des heureux, conscient que la vie est un cadeau. » Il nous embarque donc sur la route de ses joies : de sa Provence natale à l'Amazonie, de la Grèce au désert afri - cain, de l'Angleterre au Tibet, du Wyoming à Cuba et sur d'autres chemins buissonniers. Lui, l'ancien éducateur sportif, l'entraîneur de rugby, nous parle aussi de l'esprit d'équipage, de l'école du monde, de sa famille liée à la terre du Sud, des compagnons de route qui l'ont façonné, des livres qui l'ont sculpté, des animaux qui l'ont étonné, des arbres qu'il a vénérés. L'Attrape rêves est un banquet joyeux et fraternel, savoureux et coloré. Une philosophie pleine d'énergie, d'humilité, de curiosité. Régalons-nous !
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Sous les anges danseurs
Jean-Baptiste Repain
- Éditions des Équateurs
- Documents
- 9 Novembre 2022
- 9782382844038
Depuis la tragédie de Notre-Dame et les incendies qui ont ravagé les forêts françaises, jamais les pompiers n'ont été autant en première ligne. Mais quel est le quotidien d'un soldat du feu appartenant à la prestigieuse Brigade de sapeurs-pompiers de Paris ? Que ressent-on quand se déclenche la sonnerie de départ pour une intervention ? Quel sens prend la devise "Sauver ou périr" à bord d'un engin avec son équipage et que l'on est confronté à une explosion suivie de feu, ce monstre mythologique ? Officier des sapeurs-pompiers de Paris, Jean-Baptiste Repain nous plonge au coeur des interventions les plus spectaculaires, les plus médiatiques comme des plus anonymes. Quel événement fondateur détermine une vie vouée à l'aventure, au dépassement de soi et au salut de l'autre ? Au plus près des lances à incendie et des échelles, jusqu'à entrevoir les anges danseurs, ces rouleaux de flammes annonçant un embrasement total, l'auteur nous livre des instantanés vertigineux d'adrénaline, mais aussi des portraits incroyables de ses frères d'armes, des victimes et des descriptions sur le vif des opérations. Au-delà de l'action, ce récit édifiant et haletant est une réflexion sur l'engagement individuel et collectif, le courage et l'humilité.
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« Elle s'appelait Ruqia Hassan Mohammed. La photo placée sur sa page Facebook montre une jeune femme élégamment maquillée. Elle porte un foulard noir sur un serre-tête doré, bracelets et bagues aux deux mains, tunique longue cintrée à la taille. Le visage plein, pommettes hautes, sourire timide. Elle était syrienne et habitait Rakka, la « capitale » de l'Etat islamique. Sur Facebook, elle racontait sa vie de rakkaouie sous la botte des djihadistes. Ils n'ont pas apprécié. Début janvier (2016), ils ont annoncé qu'elle avait été « exécutée ». Ruqia avait 30 ans.
Alain Frachon (extrait d'un papier paru dans Le Monde le 4 février 2016).
Ce livre est une enquête inédite et foudroyante sur une femme musulmane, croyante et résistante, dans une ville devenue la capitale du diable. Pourquoi s'est-on intéressé à Ruqia ? Parce que ses posts, mis bout à bout, racontent une partie de la tragédie syrienne. Ruqia a lutté contre deux machines de mort : le régime de Bachar Al-Assad et l'Etat islamique.
Née à Rakka en 1985 dans une famille aisée et conservatrice de la communauté kurde de la ville, Ruqia étudie la philosophie à l'université d'Alep. Ces 5 dernières années, sous le pseudonyme « Nissan Ibrahim », la jeune femme a livré sur Facebook une sorte de journal de bord : la vie au temps de l'EI et des bombardements aériens, la peur et les rêves de liberté.
C'est une histoire exemplaire. Un journal digne de celui d'Anne Franck exhumé et raconté par Hala Kodmani. Ruqia était une personnalité remarquable, engagée via Internet comme journaliste citoyenne, débordante d'humour et pleine d'espoir pour son pays et son peuple. À travers ce journal aux accents doux-amers, c'est l'histoire d'une femme mêlée à celle de la Syrie contemporaine qui nous est contée.
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Rescapée de l'enfer du goulag chinois
Rozenn Morgat, Gulbahar Haitiwaji
- Éditions des Équateurs
- Documents
- 13 Janvier 2021
- 9782849908242
Pendant trois ans, Gulbahar Haitiwaji a enduré des centaines d'heures d'interrogatoire, la torture, la faim, la violence policière, le bourrage de crâne, la stérilisation forcée, le froid, les nuits sous le néon d'une cellule, les mé
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Léopoldine est une élève modèle, James adore les calculs impossibles, Stella voudrait être paléontologue ou Présidente de la République, Amadou se dit « joyeux du monde » et planifie en secret une expédition sur Mars... Tous sont dans la classe d'Alain Amariglio, en CE2-CM2.
Devenu maître d'école après avoir dirigé une start-up informatique, il nous livre le récit de sa première rentrée.
Comment apprendre à ces élèves d'âge, de culture et de niveau différents ? Comment chasser la « désabusion », ce mal des profs face à l'Institution qui privilégie le rythme au détriment du temps et les abandonne souvent à eux-mêmes ?
Heureusement, il y a les enfants. À leurs côtés, nous cherchons les réponses aux énigmes du maître, découvrons l'existence d'un « Prince des Mathématiques », lisons Les Trois mousquetaires en cachette au lieu de réviser les nombres décimaux.
La lecture d'une lettre d'Hubert Reeves, en réponse aux questions des élèves, et la visite du potager d'Alain Passard, le chef triplement étoilé, sont parmi les temps forts d'une année scolaire riche en surprises.
Nous ne sommes pas près d'oublier Léopoldine, Amadou ou Stella. Ni Alain qui nous invite à partager, dans la classe, son bonheur d'enseigner. -
"Antoine est un jeune homme de bonne famille. Il a tout pour lui, des parents aimants, un appartement dans le Marais, une belle carrière de comédien en perspective, son portrait en papier glacé dans les magazines de mode. Il a vu les ravages de la drogue autour de lui et s'est juré de ne jamais y toucher. Lui ne fume que des joints.
Pourtant, c'est arrivé. La descente aux enfers progressive, la dépendance, la honte, le chaos. Sept années de chutes et de rechutes, sept années de guerre. Jusqu'à la révélation. À force de ténacité et d'accompagnement, grâce à la découverte du yoga et du bouddhisme, Antoine retrouve confiance en lui, réapprivoise son corps, ses sens, son rapport au monde. Petit à petit, il apprend à transformer sa souffrance, à dépasser les schémas d'autrefois.
Ce livre est un voyage initiatique d'une sidérante sincérité, l'histoire d'un corps meurtri qui renaît à la vie, et une réflexion saisissante sur la dépendance qui peut tous nous toucher et notre capacité de résilience." -
Qui a voulu cette femme ? Que veut cette femme ? La femme que sacre Bénédicte Martin n'est ni une victime (avec menottes en or du genre), ni une pleureuse (dans son manteau tout flou, trop grand et tout râpé), ni une envieuse (avec l'aiguille de ses talons piquant tout ce qui bouge), ni une revendicatrice (avec sa blondeur fiévreuse couronnée de fleurs et ses approximations majeures).
Peut-on actuellement saluer, célébrer, parler des femmes en évitant le féminisme outrancier ?
Peut-on s'interroger sans rejoindre une chapelle ?
Hyper sexualisée sur l'autel de Saint-Germain-des-Prés, à la parution de Warm Up, il y a dix ans, Bénédicte Martin croque et diffracte la femme de 2013. De la maîtresse de maison à la question de l'avortement, des mauvais combats du féminisme à ses solutions sur la prostitution, du bonheur de la frivolité à la violence domestique, de la solidarité féminine à la question de l'argent, de l'amour courtois au déclin du mâle : tous les versants de la femme actuelle sont ici explorés. Car derrière le personnage de Bénédicte martin, glacé dans une coquetterie litttéraire, la personne n'a pas échappé à sa destinée de femme.
Bénédicte Martin ne ressent aucun besoin de militer, à l'instar d'Anaïs Nin qui distinguait déjà "Celles du passé, privées de la parole, qui cherchaient refuge dans des institutions muettes, et celles d'aujourd'hui toutes livrées à l'action, qui imitent les hommes. Et moi..."
L'auteur dit de choeur avec San Antonio : "Que je les comprends pas, ces connasses rebiffeuses, de vouloir se faire les égales de l'homme, alors qu'elles lui sont tellement supérieures ! » Ce que Colette exprimait plus finement : « Une femme qui se croit intelligente réclame les mêmes droits que l'homme. Une femme qui est intelligente y renonce."
Entre manifeste et poème, entre imprécation et programme, ce texte tisse avec des mots brûlants et des vers luisants une héraldique de la femme contemporaine. Celle qui se désagrège à la quarantaine sur les marches des tribunaux, venant solder ses amours alors que sa sexualité est dans la fleur de l'âge ; celle qui échoue, suante sur les rivages sableux d'un homme, forcée d'incarner à la fois la salope, la cuisinière et la bonne mère. C'est elle qui marche dans la rue, devant ou derrière vous, se questionnant sur sa condition de femme.
Etait-ce vraiment cela que le féminisme nous promettait ?
Des pensions alimentaires et du sexe par derrière ?
Voici donc debout sur chacun des exemplaires de ce nouveau livre, Bénédicte Martin qui, comme Constance dans L'Amant de Lady Chatterley, se plante devant le paysage dévasté de la condition féminine et jette ce cri : Qui a voulu ça ?" -
Les Français croient au paradis : la retraite ! Une vie entretenue par les jeunes générations d'actifs et vouée aux loisirs, aux voyages, à la méditation. Mais « peu de gens savent être vieux », affirmait La Rochefoucauld. Aussi un traité sur l'art de la retraite s'impose-t-il dans un monde où l'on vit de plus en plus longtemps. Antoine-Pierre Mariano a rêvé lui aussi à cet état de liberté. Il a cru au bonheur de l'oisiveté. Il a découvert l'horreur de la retraite, de l'exclusion dans une époque atteinte de "jeunisme". À travers son double, Benoit Saint Gulliez, il décrit toutes les étapes du retraité : le pot de départ, le bal des hypocrites, l'abandon du costume et de la cravate pour le pantalon de velours, nouvel uniforme de l'inactif qui s'endort dans le confort. Une existence consacrée aux courses dans les supermarchés, à la télévision, aux vacances avec des vieux, aux parties de bridge qui se transforment en compétitions sanglantes, à la philatélie, au bricolage. Un musée des horreurs pour celui qui se sent encore actif et en bonne santé. Et, en plus, il faut rester dans le coup à l'époque de la révolution numérique.
Ce petit pamphlet plein d'humour et de dérision dénonce l'un des lieux communs de notre époque. La retraite est un purgatoire avant l'enfer du déclin. Retraités de tous les pays, unissez vous pour continuer à travailler, à vivre tout simplement !