L'attention portée à la vie brève et féconde d'Etty Hillesum, jeune juive hollandaise morte à Auschwitz à vingt-neuf ans, dépasse de loin le cercle des initiés. Jour après jour, dans un combat lumineux et acharné pour rencontrer la vérité et la réalité telle qu'elle est, elle confie à son journal son cheminement intérieur et son inébranlable parti pris d'espérance : la vie est "belle et pleine de sens" à chaque instant. Même les pires.
Le temps de vivre est un calendrier perpétuel avec un enseignement de sagesse par jour, extrait de son journal et de ses lettres depuis le camp de transit de Westerbrok.
Les extraits de « Le temps de vivre » sont axés sur sa transformation et sur son cheminement intérieur à portée universelle. Pour toucher un plus large public que celui qui l'identifie à l'enfer de la Shoah. Le processus de naissance à elle-même qui a été le sien est de tous les temps. Un livre qui brûle pour aujourd'hui.
Esther Hillesum est née en Zélande en 1914. Son journal, écrit entre 1941 et 1943 à Amsterdam, a connu un succès foudroyant lors de sa publication en 1981. Partie le 7 septembre 1943 du camp de transit de Westerbork, d'où elle a envoyé d'admirables lettres à ses amis, Etty Hillesum est morte à Auschwitz le 30 novembre de la même année.
Une tortue déprimée, une girafe qui se trouve laide, une éponge qui rêve de devenir « éponge suprême »... À travers ces douze fables pleines de poésie, véritables perles de sagesse invitant à observer les mensonges que l'on se fait à soi-même, Serge Marquis dépeint la nature humaine et donne sa vision du bonheur. Il apporte un nouvel éclairage sur l'ego avec le ton décalé et la tendresse qui le caractérisent.
Un ouvrage comme un trousseau de clés pour cultiver la bienveillance.
Véronique Dufief se bat depuis vingt-cinq ans contre une maladie psychique redoutable : la bipolarité. Souffrant d'une très grande sensibilité qui la fait passer, sans compromis, de l'angoisse à l'euphorie, elle a connu l'hospitalisation longue durée, les traitements chimiques et surtout le sentiment d'être psychiquement brisée en mille morceaux. Dans ce carnet de bord, elle en appelle à Charles Nodier, à Victor Hugo, à Simone Weill, autant de voix qui l'ont guidée et lui ont permis de tenir la route.
Ce livre est le récit d'une guérison, au sens profond du terme : il ne s'agit pas ici de faire disparaître une maladie ou une fragilité, mais de parcourir pas à pas un processus de confiance en la vie.« Guérir, ce n'est pas ne plus être malade, c'est être dans la Vie, être vivant jusqu'à l'incandescence de la fragilité ».
Denis Ledogar, prêtre et aumônier est un grand humaniste qui célèbre la vie aux côtés de ceux qui sont aux portes de la mort. Depuis trente ans, il est au chevet des malades dans l'immense hôpital de Strasbourg-Hautepierre, qu'il surnomme le « grand paquebot ». Avec la conviction qu'il faut oser parler de la mort, il se contente modestement d'accompagner les patients « jusqu'au bout de ce côté, celui de la vie ». Pour lui, mourir ne doit jamais être un voyage solitaire.
Prêtre et aumônier d'hôpital depuis 1998, Denis Ledogar est également créateur de l'association Semeurs d'étoiles qui vient en aide aux enfants hospitalisés, leur famille et aux malades les plus démunis.
Souffrir de la proximité de l'éternel.
Mélancolie : mot désuet, assimilé aujourd'hui à la dépression et affection soignée avec des psychotropes. Pour Romano Guardini, il s'agit d'un état de dissonance intérieure, un phénomène d'ordre non psychologique ou psychiatrique, mais spirituel : une vulnérabilité provenant d'un trop-plein de sensibilité, d'un sens aigu de l'inéluctable.
L'auteur s'appuie sur le journal d'un grand mélancolique, le philosophe Søren Kierkegaard.
Dans un petit monastère bouddhique de la région Nord du Japon, s'élève la statue d'une jeune Américano-irlandaise. Pendant les trois ans de sa formation zen, on la connut sous le nom de Maurasan. Au travers d'un journal, Maura lève le voile sur son apprentissage et sa formation sous la direction de l'un des plus grands maîtres spirituels japonais. Jour après jour, elle partage ses réflexions, ses doutes et ses exaspérations. En 1982, Maura reçoit enfin la transmission de son maître, mais six mois plus tard, elle disparait dans un tragique accident d'autocar alors qu'elle retournait vers son pays natal.
Maura Soshin O'Halloran est un moine Américano-irlandaise née en 1955. Elle est connue pour avoir été la première occidentale à être autorisée à vivre dans un monastère zen traditionnel Japonais. Elle est décédée en 1982 dans un accident d'autocar, alors qu'elle projetait d'ouvrir son propre centre zen à Dublin.