Dans une plaine du Nord de la Chine, un champ de sorgho s'étend à l'infini. Tous les jours, la terre jaune y est cuite, frite et rôtie par le soleil. Après une journée de labeur, un jeune paysan, éreinté, s'assoit sur le seuil de sa maison. Il lève un bol de thé à hauteur de ses lèvres et, à travers la fumée de son breuvage, contemple le soleil couchant.
Sous ces yeux, une ombre se faufile à toute vitesse. C'est le rat ! Et voici que l'homme songe qu'il aimerait être aussi heureux que celui-là, bien nourri et gras sans lever un doigt. Ce qu'il ne sait pas, c'est que le rat aspire parfois à être buffle, le buffle à devenir tigre, le tigre lapin, le lapin dragon, etc. Et qui sait si le cochon ne songe pas à être homme !
À l'aube, après ces Songes d'une nuit de Chine, c'est un monde neuf qui s'éveille et s'offre aux désirs du jeune paysan.
Trois pages " culture " complètent le livre, pour comprendre le zodiaque chinois, reconnaître son signe et apprendre à l'écrire en chinois.
Aujourd'hui Lila revient dans la maison de sa grand-mère. Seules les couleurs d'une Chine de fantaisie dont celle-ci raffolait y rayonnent encore.
Dès le seuil, Lila est gagnée par ses souvenirs d'enfance. Comme le jour de ses 7 ans, quand sa grand-mère, grande voyageuse dans sa tête, lui offrit un curieux cadeau : une rondelle de marbre !Retrouvée au milieu des trésors de celle qu'on surnommait Miss Ming, cette pierre de rêves chinoise révèle enfin sa magie : les yeux plongés dans les paysages dessinés par les nervures du marbre, Lila entame un voyage où elle retrouvera sa grand-mère bien-aimée.
Sans l'ombre d'un doute, l'époque Ming durera une éternité !
Alors que le gardien s'est endormi, tous les animaux du zoo s'échappent. La tortue se carapate, le dromadaire déserte, le guépard déguerpit et l'escargot déménage. Valérie Dumas prend « au mot » le texte de Bernadette Pourquié et nous offre un bestiaire d'animaux en fuite haut en couleurs, délirant et plein de vie !
Des copines qui se refilent la scarlatine. Raymond et son accordéon. Marjolaine changée en baleine. Esther la bibliothécaire qui lit du Prévert. Une mine de portrait pour épater la galerie !
De saynètes comiques en comique des caractères, une succession de poésies extravagantes où la comédie humaine se la joue avec humour.
Deux fables précieuses au sens propre comme au figuré ! Duc Ye aime le dragon. Sa maison est pleine dimages de dragons. Un jour, le vrai dragon descend du ciel pour rendre visite à ce Duc qui laime tant. Il ne se doutait pas alors quil mettrait la maison du Duc sens dessus-dessous Tant il est vrai quon aime souvent mieux limage quon se fait dune chose que la chose elle-même ! Duc Yi aime, lui aussi, aime le dragon. Un jour, il reçoit en cadeau une peinture de dragon. A linstant même où le peintre en dessine les pupilles, le dragon prend vie et senvole vers le ciel Le Duc comprend alors quil suffit parfois dun trait de génie à point nommé pour transformer une chimère en réalité !
Il était une fois un Roi, une Reine, une Princesse et une fée.
La fée offrit à la Princesse le don de perfection. Le cadeau plut au Roi (un peu moins à la Reine) et la fée devint la marraine de Princesse-Perfection. La Princesse grandit, accomplissant toujours exactement ce que chacun attendait d'elle. Mais Princesse-Perfection saura-t-elle un jour choisir ce qui est bon pour elle ?...