- Appelé Myrrdin dans la mythologie celtique galloise, Merlin est l'un des personnages les plus emblématiques de la légende arthurienne. Dès sa naissance, ce fils d'un démon incube et d'une pucelle ne cesse de démontrer ses dons de clairvoyance grâce à son privilège de connaître le passé et de révéler l'avenir. Par son art de magie, il fait mouvoir depuis l'Irlande les pierres de Stonehenge pour servir de sépulture aux vaillants Bretons massacrés par les Saxons. - Prophète du Saint Graal et de la Table Ronde, Merlin préside à la naissance secrète d'Arthur et à son avènement comme roi des Bretons lors de l'épreuve de l'épée Escalibur. Il le guide dans ses opérations militaires et brandit face à l'ennemi une bannière au dragon vivant cracheur de feu. . Personnage à métamorphoses, il sait se transformer tour à tour en enchanteur, beau ménestrel de harpe ou vieillard bossu à Camaalot.
Qui était le roi Arthur dont la naissance reste nimbée des mystérieuses brumes de Tintagel ? Issue d?un culte préhistorique de l?ours, la légende auréole un chef militaire breton qui, à la fin du Ve siècle, portait le nom d?Artorius. Le cycle arthurien s?inscrit dans un rite calendaire avec Merlin en machiniste du balancier cosmique. Touché par la baguette de l?enchanteur, le guerrier celte se fait courtois après son accession à la souveraineté par le rituel initiatique de l?épée au perron magique. Roi à l?enseigne du dragon, Arthur alimente la saga par de fantastiques exploits contre l?infernal sanglier Twrch Trwyth et le géant de Tombelaine. Suivant le cours du soleil, ses cours itinérantes s?insèrent dans une temporalité saisonnière. Maître des chevaliers de la Table Ronde, Arthur ordonne fêtes et tournois pour ses compagnons d?aventures, tel un roi Plantagenêt au XIIe siècle. Puis la légende s?amplifie et se fait épopée chrétienne avec la Quête du Vase mystique. Lorsque les mystères du Saint Graal sont révélés à Galaad, la royauté d?Arthur ne peut que décliner, minée par les rivalités lignagères de la « chevalerie terrestre ». L?amour adultère de Guenièvre avec Lancelot sonne le Crépuscule des temps arthuriens. Après l?ultime bataille de Salesbières qui voit le roi et son fils incestueux Mordret s?entretuer, Arthur est emmené par Morgane en l?île féerique d?Avalon où il entre en dormition, roi-ours en attente de déshibernation.
Réédition de 97827373-77198.
Le roman du roi Arthur. Cycle Lancelot et la Quête du Graal.
Cet ouvrage est une transcription originale et totalement inédite en français moderne de l'édition anglaise d'Oskar Sommer, établie à partir des manuscrits du XIIe siècle de la Bibliothèque nationale de France et de la British Library. Le récit de source très ancienne comprend : l'histoire de Merlin, la Geste du roi Arthur, l'enfance de Lancelot du Lac, Lancelot parangon d'amour courtois, la Quête du Saint Graal, la mort du roi Arthur.
Mêlant érudition et langage campagnard, le Roman de Renart voit son héros triompher comme l?un des personnages les plus populaires du royaume de France au Moyen Âge.
Malhonnête ou malicieux selon les branches du récit, il incarne la ruse intelligente liée à l'art de la parole dans des épisodes qui prennent la forme habituelle du bon ou mauvais tour joué par le goupil. Chaque aventure offre de nouveaux rebondissements qui mettent en scène un monde animal aux caractères singulièrement humains. Renart ne respecte rien, ni amis ni ennemis, ni forts ni faibles, ni Dieu ni roi.
Le "roman", traduit ici en prose, se compose des "aventures de Renart" ("Comment Renart dérobe de nuit les trois jambons d?Ysengrin", "Comment Renart mange le poisson des charretiers", "Comment Renart fait pêcher les anguilles à Ysengrin"...) et du "procès de Renart".
Il est richement illustré par des miniatures médiévales et par les principaux auteurs classiques du Roman : Benjamin Rabier, Félix Lorioux, Auguste Vimar, Joseph Pinchon...
La tradition leur attribue une puissance surnaturelle et le don de prévoir les destinées humaines. Les sirènes et "morganezed" sont de lointaines survivances de la déesse de la mer.
Korriganes, fées, druidesses, enchanteresses, dames des "houles" : toutes ces créatures renvoient à la foi superstitieuse de nos plus lointains ancêtres.
Ce sont les gardiennes du sol et des eaux et nous devons les respecter.
Ce recueil d'une soixantaine de légendes révèle les mentalités des anciens Bretons à propos de l' "Hanter all", cette "autre moitié" de l'existence qu'évoquait poétiquement Per-Jakez Hélias.
La vénération des Bretons pour leurs défunts s'est traduite dans les décors des chapelles-ossuaires et un riche légendaire.
Héritier de la Danse Macabre, l'Ankou est le serviteur de la Mort ; sa rencontre est fatale, annoncée aux proches par des intersignes.
Des insectes ailés sont associés à l'âme errante quittant le corps ; Un vieux curé convoque les diables sur le Méné-Bré lors de l'office de trentaine ; Le dernier défunt veille sur le repos des morts ; Une insouciante conception de l'au-delà jalonne le chemin du Paradis de quatre-vingt-dix-neuf auberges...
La nuit offre son ombre aux korrigans qui hantent les champs de granit et gigantesques pierres de Bretagne. Quand le vent de gwalarn souffle à travers les genêts et les ajoncs, les villageois croient entendre le biniou qui mène autour des menhirs le magique fest-noz d'une tribu de nains-danseurs.
Recueil de 60 contes extraits des oeuvres des plus grands collecteurs. Les contes sont regroupés par thématiques en 6 chapitres, tous introduits par une synthèse de l'auteur :
Les Évangiles du diable.
La gavotte du diable.
Pacte diabolique.
Les suppôts du diable.
Bestiaire infernal.
Des saisons en enfer.
Outre les "classiques" Gérard Lomenec'h partage quelques pépites aujourd'hui introuvables.
Mais qui sont ces troubadours, trouvères et jongleurs qui peuplent le monde médiéval ?
De l'amour courtois aux laids des troubadours en passant par les étuves, Gérard Lomenc'h nous raconte un Moyen Âge dont la crudité cède souvent la place aux plus subtils raffinements.
Les tournois, les extravagants entremets de la cour de Bourgogne animés par des automates, les "esbatements" de la rue ou les "folies" de Carnaval sont encore aujourd'hui de vivantes évocations du Moyen Age festif. Solennité religieuse ou profane, célébration politique ou réjouissance de la vie privée, la fête parle de son époque Le carnaval et les charivaris rendaient hommage aux crécelles, cliquettes et autres instruments disparates dans toutes sortes de manifestations désordonnées.
Ainsi se dévoile un Moyen Age à la fois festif et ludique. Des fastes de la cour aux divertissements du menu peuple, des manifestations religieuses aux rites saisonniers, c'est un univers riche en fêtes qu'il convient de parcourir.
Quinze contes sont présentés, accompagnés de nombreuses illustrations, parmi lesquelles : «Le briquet», «La princesse sur un petit pois», «La petite poucette», «La petite sirène», «Les habits neufs du grand-duc», «Les cygnes sauvages», «Le coffre volant», «Le garçon porcher», «Le vilain petit canard», «La bergère et le ramoneur», «La petite fille aux allumettes», etc.
L'ombre attristée des dames blanches hante encore les anciens châteaux qui furent leurs demeures.
Si d'effroyables apparitions se manifestent à des parents ou implorent l'aide des vivants, certains revenants ne se donnent pas à voir, se contentant d'être tapageurs.
La furieuse chasse de la Menée Ankine mène dans les airs sa ronde endiablée.
L'océan est aussi dangereusement fantomatique avec son escadre de funestes navires égarés.
Parmi les errants de la nuit les lavandières de l'autre-monde et épouvantables spontails feront frissonner les amateurs de mystères et superstitions.
Peut-on imaginer plus celtique que la fatale passion de Tristan et Iseut ? Le Moyen Âge a immortalisé d'autres amants légendaires : Lancelot du Lac et Guenièvre, Héloïse et Abélard. La tradition bretonne abonde en délicates sônes d'amour, en histoires de fées-amantes, en pronostics amoureux tirés des végétaux ou des fontaines. « Le coeur d'une épouse aimante est une harpe », dit un poétique adage. Morte d'amour en sa tour, l'héritière de Keroulaz fait pleurer dans les chaumières de Cornouaille. À la veillée, lieu de séduction pour « mugueter » les filles, les contes révèlent les imaginaires sexuels ; on s'amuse de la demoiselle « qui n'a pas connu le loup » ou du mari cocu. Avec l'heure tardive du filaj, l'humour se fait volontiers gaillard, voire grivois. D'amour courtois en magie amoureuse, de sombres destinées en chemins de lumière : puisse ce voyage conté embrasser la diversité des univers amoureux des anciens Bretons.
Sirènes tentatrices, pêcheurs trouvant des trésors, étranges habitants des profondeurs, etc. La matière bretonne et celtique ne manque certes pas de récits autour de la mer, tous plus fascinants les uns que les autres. Dans la série «Contes populaires» dont le succès ne se dément pas avec les années, voici un nouveau recueil puisé aux meilleures sources : Anatole Le Braz, Paul Sébillot, Luzel, etc. Avec comme toujours des textes d'introduction clairs et simples qui donnent vraiment envie d'en savoir plus sur le domaine. Et une magnifique couverture du dessinateur Pascal Moguérou.
Cet ouvrage est une transcription originale et totalement inédite en français moderne de l'édition anlaise d'Oskar Sommer, établie à partir des manuscrits du XIIe siècle de la Bibliothèque Nationale de France et de la British Library.
Le récit de source très ancienne comprend :
L'histoire de Merlin, la Geste du roi Arthur, l'enfance de Lancelot du Lac, Lancelot parangon d'amour courtois, la Quête du Saint Graal, la mort du roi Arthur.
Dans ce recueil de contes, les animaux sont à l'honneur et amusent par leurs aventures drolatiques. L'imagination populaire brode des fables du coq à l'âne. Le Colimaçon et le Renard est une version bretonne du Lièvre et la Tortue.
Pierres vivantes ou oeuvres de personnages aux pouvoirs surnaturels, cachettes aux trésors ou repères du diable, les domaines des dolmens et des menhirs se dévoilent dans ce recueil mystérieux.
Rassemblés et présentés par un spécialiste, voici près de soixante contes et légendes traditionnels, issus d'auteurs connus tels que Sébillot, Souvestre, Luzel, mais aussi de plus rares et même d'inédit.
Après "La trompette des fées", paru en 2002, Gérard Lomenec'h propose un nouveau choix de contes et légendes rares et inédits, cette fois issus des six pays celtiques.
Tous ont en commun de mettre en scène la musique sous toute ses formes : fées chantantes, korrigans siffleurs, fantômes musiciens, sarabandes diaboliques, etc... L'auteur est un spécialiste des traditions musicales anciennes.
Il a publié de nombreux ouvrages, disques et livres-cd touchant ces questions.
Des récits mêlant l'effroi et le mystère pour faire frissonner les amateurs de fantômes et autres animaux prodigieux.
Les personnages du monde fantastique s'invitent dans l'imaginaire des rêveurs de chimères bretonnes : joyeux korrigans, géants lanceurs de menhirs, garous, chevaux diaboliques et autres femmes-cygnes.
La nuit ouvre le théâtre d'ombres des spontails, esprits des ténèbres et autres lutins appeleurs battant les tréteaux avec le bugul-noz, redoutable berger des campagnes vannetaises endormies.
La mythologie bretonne abonde en divinités des eaux : morganed, sirènes des rochers et fées des houles. Le cheval marin fait trembler le rivage d'épouvante.
Tous ces récits mêlant l'effroi et le mystère feront frissonner les amateurs de fantômes et autres animaux prodigieux.
Ce recueil regroupe cent quinze récits issus de vingt-sept pays d'Europe, réunis par le fil d'Ariane qu'est la musique. On peut, avec tous les instruments évoqués, composer le plus merveilleux et le plus baroques des orchestres du pays des Muses. La lyre antique, la flûte de Pan, le violon tsigane, le kantélé finlandais, la guitare, la harpe côtoient la cornemuse, le pipeau, le sifflet, le tambourin, la tambourica serbe, les cloches de la trompette du tonnerre. Des animaux musiciens s'invitent au milieu des fées dansantes, tandis qu'en Russie on assiste à des noces infernales. Le ménestrel de Richard Coeur-de-Lion croise les musiciens de l'empereur Frédéric Barberousse ou le joueur de cornemuse d'un pape. La légende de Rougecul et de son sifflet est bien digne d'une histoire belge. Ces contes et légendes proviennent de sources fort diverses : certaines, éparses dans des revues traditionnelles, parfois de simples quotidiens, ne sont connus que de quelques spécialistes. En effet, une partie importante de notre patrimoine traditionnel reste ensevelie dans les archives, bibliothèques, collections particulières où l'auteur a dû compulser de nombreuses revues (La Tradition, Mélusine), des recueils de mythologies et traditions populaires, des légendes et chants de différents pays. Plusieurs textes étrangers ont nécessité une traduction ou une adaptation française. La fameuse légende du joueur de Hamelin a été traduite de l'allemand, tout comme plusieurs autres contes. Mais d'autres textes de ce recueil sont l'oeuvre de « lettrés » ou grands conteurs comme les frères Grimm, Andersen, Bonavanture Des Périers, Tabarin, le bibliophile Jacob ; issus aussi de grandes épopées comme le kalévala finlandais, ou rassemblés au cours du grand collectage entrepris à travers l'Europe au XIXe siècle sur les traditions populaires et les contes.
Tout comme il l'a brillamment fait dans "Contes populaires de Bretagne & Contes populaires des pays celtiques", Gérard Lomenec'h rassemble ici une cinquantaine de contes et légendes de Bretagne.
Sa thématique tourne cette fois autour des animaux, objets ou sujets des histoires, parfois truculentes, parfois fantastiques ou moralistes. Les bêtes parlent, jouent des tours à leurs voisins les hommes, sont habitées des mêmes sentiments.
Une anthologie promise au même succès que les précédentes; avec comme sur toute la collection, une couverture originale particulièrement évocatrice, signée pascal Moguérou. textes de Sébillot, Souvestre, Luzel, du Laurens de la Barre, Orain, Le Braz, Cadic, etc.
Histoires coquines pour l'agrément des dames et la récréation des tristes, récits facétieux et érotiques, " gaietés " et autres plaisanteries bien salées et poivrées : les contes et nouvelles, souvent galantes et licencieuses ponctuent les veillées de la renaissance.
Le langage amoureux s'enrichit de toutes sortes de " gaillardises ". des princes se mettent à l'école des conteurs. marguerite de navarre compose l'heptaméron où l'on est paillard comme dans boccace. maître ès plaisirs, brantôme écarte les rideaux des baldaquins et fait une chronique gloutonne des " choses gayes " et amours de la cour des valois. de cette pléiade de beaux deviseurs, émerge bonaventure des périers qui enchante par ses saillies d'une succulente gaieté.
Ne disait-il pas qu'il faut se méfier du devant d'un boeuf. du derrière d'une mule et de tous les côtés d'un moine ? a travers narrations érotiques et petites histoires de moeurs, c'est à un étonnant voyage gaillard et amoureux que nous convie gérard lomenec'h dans l'imaginaire et les fantasmes de la renaissance.