Nous sommes au lendemain de la Grande Guerre, le mal du siècle envahit les âmes. C'est l'époque de la Prohibition et des fortunes rapides. En 1922, Jay Gatz, désormais Gatsby, se retrouve fabuleusement riche. Mille légendes courent sur son compte, qui n'empêchent pas les gens chic et moins chic de venir en troupe boire ses cocktails et danser sur ses pelouses. Gatsby le Magnifique joue la carte des folles dépenses pour éblouir Daisy, mariée à Tom Buchanan, un héritier millionnaire. Le jour où l'espoir de conquérir sa bien-aimée s'évanouit, la fête prend fin brutalement...
Tendre est la nuit est l'histoire, largement autobiographique, de la décomposition d'un être fait pour être aimé, trop romantique pour pouvoir résister à son époque, trop tendre, malgré son apparente désinvolture, pour savoir sagement vieillir.
C'est plus particulièrement l'histoire de l'amour de Dick et de Nicole, dont nous faisons connaissance à travers les yeux émerveillés d'une jeune actrice qui ne résiste pas au charme de Dick. Ce couple très uni cache un secret. Nicole a été soignée par Dick, médecin psychiatre. L'amour qu'elle a porté à Dick a fait de leur union une nécessité. Un jour viendra pourtant où ils devront se séparer...
Mais le lecteur aura vécu avec eux les plus belles années d'une vie de loisir rendue magique par la richesse, les voyages. C'est un extraordinaire témoignage sur la vie d'entre les deux guerres qui nous est offert, un témoignage qui ne va pas sans une douloureuse nostalgie, un livre ensorcelé.
Ce roman domine, avec Gatsby le Magnifique, l'oeuvre de Francis Scott Fitzgerald, l'émouvant représentant de la fameuse « génération perdue ».
Francis Scott Fitzgerald fut un nouvelliste hors pair. Les revues littéraires américaines s'arrachaient ses écrits quand l'auteur emblématique des années folles était au faîte de sa gloire. Dix-huit textes inédits ont été retrouvés : seize nouvelles et deux esquisses de scénario destinées à Hollywood. Les rêves de succès, la solitude des gens simples ou célèbres dans un monde en crise, le milieu du cinéma et ses moeurs, mais aussi la maladie et la folie sont quelques-uns des thèmes qui traversent ce recueil. Une publication qui constitue aujourd'hui un événement littéraire mondial.
Fitzgerald instille ce mélange d'ironie cruelle, de profondes mélancolies et de vraies âpretés qui est son climat de prédilection. Télérama.
Exotique, extatique, sarcastique. Le Parisien.
À chaque nouvelle ou presque, une image fulgurante, une formule viennent rappeler de quelle grâce extraordinaire était capable le funambule Fitzgerald. Le Monde des livres.
L'oeuvre intégrale annotée :
En 1922, Long Island résonne au son des fêtes somptueuses organisées par Jay Gatsby, un millionnaire aussi dispendieux qu'intrigant. Mille légendes courent sur son compte, mais ce que tout le monde ignore, c'est que Gatsby ne cherche à éblouir qu'une seule personne : la belle Daisy Buchanan, son amour de jeunesse, désormais mariée à un riche héritier. Dans ce grand classique de la littérature américaine, Fitzgerald mêle au tableau mordant des Années folles le portrait d'un héros fascinant, et nous livre l'un des plus beaux romans du XXe siècle.
Nouveaux programmes.
Dossier : un héros des Années folles.
Par Annelise Narvaez.
- Biographie de l'auteur, histoire de l'oeuvre.
- Contexte historique.
- Guide de lecture.
- Analyse de l'oeuvre.
Prolongements interdisciplinaires : histoire des arts / histoire.
Exercices écrits et oraux, questions de grammaire, groupement de textes, glossaire.
Les quinze nouvelles de ce recueil ont été écrites en 1929 et 1934, période où commençait à pâlir l'étoile de l'auteur de Gatsby.
Zelda internée, les soucis d'argent de plus en plus pressants, Fitzgerald a vu s'achever les années folles dans la grande crise économique. Un monde meurt - celui qu'il aimait et il le sait.
Dans ces textes vendus aux journaux à grand tirage, le merveilleux romancier n'a rien perdu de son élégance, de sa subtilité, de son art indéfinissable de communiquer l'émotion.
Certaines fleurs ne sont jamais plus belles qu'au seuil de la décomposition, de la chute silencieuse des pétales. Ces pétales détachés, les voici.Jean David, VSD.
Une jeune fille calculant des stratégies subtiles pour amener à se déclarer l'homme qu'elle a choisi : voilà une situation cent fois dépeinte par la littérature et le cinéma. Mais ici il y a tout le désespoir de Yanci, la mélancolie pudique et déchirée de Fitzgerald, et l'on n'y résiste pas...
Le paradis dont parle le titre de ce livre, c'est celui de la jeunesse et des premières amours, fugace «comme un rêve dont on ne parvient plus à se souvenir». C'est celui que Val, le jeune Russe à l'existence bouleversée par la révolution de 1917, revient chercher sur la Riviera où il n'est plus qu'un chauffeur de taxi. Celui dont rêvent tant d'autres, dont les existences passent ici en quelques pages qui, à chaque fois, nous disent l'essentiel.
Après les trois volumes de Love Boat, voici enfin complet le trésor des nouvelles de F. S. Fitzgerald. Un ensemble qui n'a d'égal, pour la hauteur constante de l'inspiration, que l'oeuvre d'un Maupassant, à qui une même destinée éclatante et précocement brisée apparente l'auteur de Gatsby le Magnifique.
En 1920, jeune romancier à succès, Fitzgerald offre à Zelda qu'il vient d'épouser ce voyage de deux mille kilomètres vers l'Alabama, pays natal de la jeune femme, à bord d'une vieille Marmon d'occasion.
Deux ans plus tard, il rédige pour un magazine le récit de cette odyssée pittoresque et souriante. Le bonheur du départ, les imprévus de la route, les paysages et les figures de l'Amérique profonde, tout, jusqu'aux avaries mécaniques, est pour le jeune couple prétexte à la gaieté et à l'émerveillement.
Mais au-delà de la fantaisie, on devine, à travers ce désir de fuite et de légèreté, la conscience tragique de l'éphémère qui hante déjà l'auteur de Gatsby et de Love Boat.
Voici, après Love Boat et Entre trois et quatre le troisième et dernier volame de nouvelles inédites de Francis Scott Fitzgerald, publiées dans les grands journaux américains durant les dernières années de sa vie.
L'auteur de Gatsby le Magnifique n'est plus alors l'écrivain fêté et millionnaire qu'il fut. Ruiné, désabusé, il s'enfonce dans l'alcoolisme. Des personnages comme Jason (" Regarde, le pauvre paon ! "), ou le héros de " Nouveaux genres ", reflètent une hantise de la fuite du temps, un sentiment de désillusion qui, présents depuis toujours dans ses écrits, ont acquis une cruelle réalité dans la vie de l'écrivain. F. Scott Fitzgerald devait mourir quelques mois après avoir écrit le texte qui clôt ce recueil.
Le point d'orgue d'une oeuvre qui marque, disait T. S. Eliot, " le premier pas qu'ait fait le roman américain depuis Henry James ".
Edition enrichie (Introduction, notes, épilogue et chronologie)À l´époque je ne tolérais pas qu´on me dicte quel livre lire, comment le lire, pour quelle matière scolaire opter, si je devais ou non participer au journal de l´université, avec quelle étudiante partager ma chambre, à quel match de football assister, quoi penser de la guerre d´Espagne [...]. Maintenant prêtez bien attention à ce que va dire mon père. Car il donne de précieux conseils dans ses lettres, et je suis convaincue que s´il ne s´était pas agi de mon père, lui que je pouvais à la fois haïr et aimer, j´en aurais tiré un meilleur profit et, aujourd´hui, je serais la femme la mieux éduquée, la plus chanceuse et la plus irréprochable du monde. Frances FitzgeraldOn y découvre que les rêves s´évanouissent, que les amours se fanent et qu´on ne doit pas pour autant renoncer. Cela coupe le souffle. Éric Neuhoff, Le Figaro.