Gatsby le magnifique paraît dans une traduction inédite de Philippe Jaworski, en avant-première des volumes de la bibliothèque de La Pléiade.
"Il faut lire ce témoignage pour méditer la tragédie d'une société qui emprisonne Dieu dans une liasse de dollars et Satan dans une bouteille de whisky." René Lalou.
Le roman de F. Scott Fitzgerald est en cours d'adaptation pour le cinéma par Baz Luhrmann, avec Leonardo DiCaprio dans le rôle titre.
«Bon sang ! s'exclama-t-il tout haut. Le processus se poursuivait. Il n'y avait pas le moindre doute : il avait à présent l'apparence d'un homme de trente ans. Loin d'être ravi, il était embarrassé : il rajeunissait. Il avait espéré jusque-là que, une fois atteint l'âge physique correspondant au nombre de ses années, le phénomène absurde qui avait marqué sa naissance cesserait d'opérer. Il frissonna. Son destin lui paraissait terrible, incroyable.» Deux Contes de l'âge du jazz - dont la célèbre «histoire de Benjamin Button» - par la plume la plus flamboyante et fêlée de la Génération perdue.
«Dick Diver la regardait de ses yeux bleus et froids ; ses lèvres, tendres et fermes, disaient, d'un ton réfléchi et décidé : "Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu une fille qui ressemble vraiment, comme vous, à une fleur éclose." Plus tard, contre la poitrine de sa mère, Rosemary pleurait à chaudes larmes.
"Je l'aime, maman. Je l'aime à la folie. Je n'aurais jamais cru pouvoir éprouver un sentiment pareil pour quelqu'un. Et il est marié, et je l'aime, elle aussi. Oh, c'est sans espoir. Mais je l'aime tant!"» Années 1920. Rosemary Hoyt est une jeune actrice talentueuse en villégiature à Monte-Carlo. Elle fait la rencontre de Dick et Nicole Diver, un couple incarnant l'image même du bonheur.
Tendre est la nuit est l'histoire d'un amour aussi salvateur que destructeur, le chef-d'oeuvre romantique de F. Scott Fitzgerald.
Une collection d'ouvrages écrits par des auteurs à succès pour donner envie de lire en VO et d'enrichir ainsi son anglais. Dans le Long Island des années vingt, la fête est bruyante et la boisson abondante. Surtout chez Jay Gatsby. Aventurier au passé obscur, artiste remarquable par sa capacité à se créer un personnage de toute pièce, Gatsby, figure solaire par son rayonnement, lunaire par le mystère qu'il génère, est réputé pour les soirées qu'il donne dans sa somptueuse propriété. L'opulence, de même que la superficialité des conversations et des relations humaines, semblent ne pas y avoir de limites. C'est pourquoi l'illusion ne peut être qu'éphémère. Parmi les invités de cet hôte étrange se trouve Nick Carraway, observateur lucide qui seul parvient à déceler une certaine grandeur chez Gatsby, incarnation de multiples promesses avortées.
Francis Scott Fitzgerald entre à l'université de Princeton en 1913. Frustré de n'être ni athlétique, ni brillant, ni riche, il consacre son énergie à l'écriture de comédies musicales. Sa rencontre avec la belle et excentrique Zelda Sayre va faire basculer sa vie. En 1920, c'est le succès avec L'Envers du Paradis. Avec Zelda, il va incarner l'époque "Jazz Age". Le couple s'installe à Paris comme leur ami Ernest Hemingway. Ces années sont des années de beuveries, de chaos, d'argent facile. Fitzgerald écrit Les Heureux et les Damnés où il exprime ses angoisses. Avec sa femme, il emménage ensuite au Cap d'Antibes et ils ont une fille, mais déjà, l'état de santé mentale de Zelda se détériore. C'est en France que Fitzgerald achève Gatsby le magnifique dont les adaptations cinématographiques vont lui permettre de mener encore une vie facile. Lors de la Dépression de 1929, le couple se trouve sur la Côte d'Azur. Fitzgerald boit de plus en plus et Zelda finit par être internée en Suisse.Ne vendant pas assez de livres, Firtzgerald se lance dans la lucrative mais détestée activité de scénariste pour Hollywood. En 1939, il commence Le Dernier Nabab mais boit plus que jamais. Il meurt en 1940 d'un arrêt cardiaque laissant son roman inachevé.
>F. Scott Fitzgerald Gatsby le Magnifique Nous sommes au lendemain de la Grande Guerre, le mal du siècle envahit les âmes, c'est l'époque de la Prohibition et des fortunes rapides. En 1922, Jay Gatz, désormais Gatsby, se retrouve fabuleusement riche.
Personnage mystérieux installé à Long Island dans une somptueuse propriété, mille légendes courent sur son compte. Elles n'empêchent pas les gens chic, et moins chic, de venir en troupes boire ses cocktails et danser sur ses pelouses.
Gatsby le Magnifique joue la carte de l'éblouissement et des folles dépenses comme un appât pour ramener à lui Daisy, mariée à Tom Buchanan, un millionnaire qui, à la différence de Gatsby, n'a pas gagné sa fortune, mais en a hérité.
Le jour où l'espoir de reconquérir sa bien-aimée s'évanouit, la fête prend fin et Gatsby meurt, abandonné de tous, sauf de son voisin, Nick Carraway, le cousin de Daisy, qui nous révèle cette histoire.
Gatsby le Magnifique est un des romans emblématiques du xxe siècle.
«J'adore les bijoux, renchérit Percy, enthousiaste. Naturellement, je ne voudrais pas que cela se sache à l'école, mais j'en ai moi-même une collection intéressante. J'en faisais la collection avant de me mettre aux timbres. - Et des diamants, reprit John, avec exaltation. Les Schnlitzer-Murphy avaient des diamants gros comme des noix... - Ça, ce n'est rien. Percy s'était penché vers lui et avait baissé la voix au point qu'elle n'était plus qu'un simple murmure. Ce n'est rien du tout. Mon père a un diamant plus gros que l'hôtel Ritz-Carlton.» Pièce maîtresse de l'oeuvre fitzgéraldienne, Le diamant gros comme le Ritz déplie singulièrement l'un des grands thèmes de son auteur : le faste et ses fantômes.
Seize nouvelles et textes autobiographiques qui résument à eux seuls la vie brillante et fertile en désastres du grand romancier américain des années vingt. On va ainsi des charmantes histoires d'adolescence dont le héros, Basil Duke Lee, ressemble fort au jeune Scott, à la sombre expérience de La fêlure, un texte à l'accent pascalien, plein d'ironie et de détresse, où Fitzgerald arrive même à écrire sur son impuissance d'écrire. Il pensait que sa vie, ses passions, ses souvenirs, ses malheurs devaient servir son oeuvre, car il n'avait pas d'autre foi que la littérature. C'est pourquoi tout ce qu'il raconte, avec tant de charme, fait de lui un écrivain exemplaire.
Cette édition propose tous les romans publiés du vivant de Fitzgerald, à quoi vient naturellement s'ajouter Le Dernier Nabab, «roman inachevé», dit-on généralement, alors qu'il s'agit plutôt d'un chantier littéraire : l'organisation interne de l'oeuvre posait à l'auteur des problèmes qui n'avaient pas encore été résolus au moment de sa mort, le 21 décembre 1940. Le texte est ici retraduit sous le titre figurant sur le dactylogramme laissé par Fitzgerald : Stahr. A Romance, et il est suivi de documents permettant de mieux cerner le projet dont il est le vestige.
Fitzgerald a également publié quatre recueils de nouvelles - auxquels le public français n'a jamais eu véritablement accès : alors que leur auteur les avait conçus et revus avec soin, dans l'espoir de corriger sa réputation (équivoque) de collaborateur des magazines de grande diffusion, ils n'ont jamais été traduits en l'état dans notre langue. On découvrira donc ici Garçonnes et philosophes, Contes de l'âge du jazz, Tous les jeunes gens tristes, Quand sonne la diane, et c'est, par exemple, au sein des Contes de l'âge du jazz qu'on lira des nouvelles aussi célèbres que «Le Diamant gros comme le Ritz» ou «L'Étrange Histoire de Benjamin Button». S'ajoutent à ces recueils les Autres histoires de Basil et de Josephine, fictions non recueillies liées à Quand sonne la diane, et les Histoires de Pat Hobby, que Fitzgerald publia dans la presse puis révisa afin de les faire paraître en volume ; la mort, là encore, empêcha la réalisation du projet.
Enfin, figure au tome II, sous l'intitulé Récits, un choix d'articles ou d'«essais personnels» (à caractère autobiographique) publiés dans divers périodiques entre 1924 et 1939 et jamais réunis par Fitzgerald. C'est dans cette section qu'on lira la célèbre «Fêlure», parue dans Esquire en 1936 : l'aveu, par l'écrivain fatigué et amer, de sa dépression.
Que la première édition française respectant les choix éditoriaux de Fitzgerald paraisse près de trois quarts de siècle après sa mort a de quoi surprendre. C'est pourtant explicable. Les contemporains de l'écrivain n'ont jamais vraiment su que faire ni que penser de son oeuvre, et les clichés qu'ils ont répandus (peintre habile mais superficiel, «inventeur» d'une génération, etc.) ont eu la vie dure. Depuis, ces jugements ont été révisés à l'occasion de réévaluations successives, mais «le mythe Fitzgerald» (élaboré avec la complicité de l'intéressé) continue, dans une large mesure, à faire écran. Sans doute disposons-nous à présent de la distance nécessaire pour entreprendre de dégager la littérature de Scott Fitzgerald de ce qui la masque. Telle est l'ambition dont ces deux volumes voudraient être les instruments.
«"Bon sang!" s'exclama-t-il tout haut. Le processus se poursuivait. Il n'y avait pas le moindre doute : il avait à présent l'apparence d'un homme de trente ans. Loin d'être ravi, il était embarrassé : il rajeunissait. Il avait espéré jusque-là que, une fois atteint l'âge physique correspondant au nombre de ses années, le phénomène absurde qui avait marqué sa naissance cesserait d'opérer. Il frissonna. Son destin lui paraissait terrible, incroyable.» Deux Contes de l'âge du jazz - dont la célèbre «histoire de Benjamin Button» - par la plume la plus flamboyante et fêlée de la Génération perdue.
Anthony et Gloria, beaux, jeunes et doués, forment un couple obsédé par l'argent, prêt à tout pour recueillir la fortune de leur grand-père milliardaire, ancien «requin» de Wall Street. Dans l'atmosphère insouciante du New York de 1914, dans la frénésie de l'ivresse, la mélancolie des fêtes luxueuses, l'amour de ces deux jeunes «dieux», qui ressemblent étrangement à Fitzgerald et Zelda, se dégrade lentement...
Deuxième roman de Fitzgerald, Beaux et damnés est l'histoire d'un couple à la dérive. Et le portrait mordant d'une société en proie aux mirages de la consommation.
Cette édition propose tous les romans publiés du vivant de Fitzgerald, à quoi vient naturellement s'ajouter Le Dernier Nabab, «roman inachevé», dit-on généralement, alors qu'il s'agit plutôt d'un chantier littéraire : l'organisation interne de l'oeuvre posait à l'auteur des problèmes qui n'avaient pas encore été résolus au moment de sa mort, le 21 décembre 1940. Le texte est ici retraduit sous le titre figurant sur le dactylogramme laissé par Fitzgerald : Stahr. A Romance, et il est suivi de documents permettant de mieux cerner le projet dont il est le vestige.
Fitzgerald a également publié quatre recueils de nouvelles - auxquels le public français n'a jamais eu véritablement accès : alors que leur auteur les avait conçus et revus avec soin, dans l'espoir de corriger sa réputation (équivoque) de collaborateur des magazines de grande diffusion, ils n'ont jamais été traduits en l'état dans notre langue. On découvrira donc ici Garçonnes et philosophes, Contes de l'âge du jazz, Tous les jeunes gens tristes, Quand sonne la diane, et c'est, par exemple, au sein des Contes de l'âge du jazz qu'on lira des nouvelles aussi célèbres que «Le Diamant gros comme le Ritz» ou «L'Étrange Histoire de Benjamin Button». S'ajoutent à ces recueils les Autres histoires de Basil et de Josephine, fictions non recueillies liées à Quand sonne la diane, et les Histoires de Pat Hobby, que Fitzgerald publia dans la presse puis révisa afin de les faire paraître en volume ; la mort, là encore, empêcha la réalisation du projet.
Enfin, figure au tome II, sous l'intitulé Récits, un choix d'articles ou d'«essais personnels» (à caractère autobiographique) publiés dans divers périodiques entre 1924 et 1939 et jamais réunis par Fitzgerald. C'est dans cette section qu'on lira la célèbre «Fêlure», parue dans Esquire en 1936 : l'aveu, par l'écrivain fatigué et amer, de sa dépression.
Que la première édition française respectant les choix éditoriaux de Fitzgerald paraisse près de trois quarts de siècle après sa mort a de quoi surprendre. C'est pourtant explicable. Les contemporains de l'écrivain n'ont jamais vraiment su que faire ni que penser de son oeuvre, et les clichés qu'ils ont répandus (peintre habile mais superficiel, «inventeur» d'une génération, etc.) ont eu la vie dure. Depuis, ces jugements ont été révisés à l'occasion de réévaluations successives, mais «le mythe Fitzgerald» (élaboré avec la complicité de l'intéressé) continue, dans une large mesure, à faire écran. Sans doute disposons-nous à présent de la distance nécessaire pour entreprendre de dégager la littérature de Scott Fitzgerald de ce qui la masque. Telle est l'ambition dont ces deux volumes voudraient être les instruments.
Ce recueil, centré sur la relation amoureuse, réunit six nouvelles qui révèlent les nuances les plus subtiles de l'amour. Celui-ci prend plusieurs formes : il est tour à tour protecteur, matériel, unilatéral, dévoué, raté et impossible. Ces nouvelles révèlent tout un monde d'intrigues : un dénigrement amoureux absolu jusqu'à la mort, un fantasmagorique voyage en train, une maison singulièrement attachante... Pour le lecteur, ces histoires incarnent un véritable miroir de l'époque. Fitzgerald fait preuve d'une maîtrise rare du récit, et l'amour mélancolique laisse entrevoir les difficultés d'une génération perdue entre rêves de gloire, ambitions démesurées et réalité décevante.
Écrit en 1934, alors que Francis Scott Fitzgerald a trente-huit ans, ce texte énigmatique et envoûtant relate une révolution minuscule dans la perception que l'auteur se fait de lui-même. S'interrogeant sur son état, il en vient à constater que quelque chose s'est brisé profondément en lui, à son insu. S'agit-il d'une sensation d'échec, d'une impuissance abyssale, d'un effondrement intérieur ? Son style à la fois clinique et poignant entraîne le lecteur dans ses propres profondeurs, où, par un effet de miroir, il sonde son propre état.
Francis Scott Fitzgerald fut un nouvelliste hors pair. Les revues littéraires américaines s'arrachaient ses écrits quand l'auteur emblématique des années folles était au faîte de sa gloire. Dix-huit textes inédits ont été retrouvés : seize nouvelles et deux esquisses de scénario destinées à Hollywood. Les rêves de succès, la solitude des gens simples ou célèbres dans un monde en crise, le milieu du cinéma et ses moeurs, mais aussi la maladie et la folie sont quelques-uns des thèmes qui traversent ce recueil. Une publication qui constitue aujourd'hui un événement littéraire mondial.
Fitzgerald instille ce mélange d'ironie cruelle, de profondes mélancolies et de vraies âpretés qui est son climat de prédilection. Télérama.
Exotique, extatique, sarcastique. Le Parisien.
À chaque nouvelle ou presque, une image fulgurante, une formule viennent rappeler de quelle grâce extraordinaire était capable le funambule Fitzgerald. Le Monde des livres.
Des folles soirées des années vingt où l'insouciance le dispute à la cruauté aux récits fantaisistes ou fantastiques que sont Un diamant gros comme le Ritz ou L'étrange histoire de Benjamin Button, il est ici question d'amours et de bonheurs éphémères, de situations comiques autant que de mélancolie. Car F. Scott Fitzgerald sait lier tragique et gaieté cultivant, comme dans Premier mai, le désenchantement avec légèreté ou choisissant le registre bouffon pour évoquer la cour d'un jeune homme à une coquette écervelée.
Dans ces onze nouvelles écrites entre 1916 et 1922, parmi lesquelles figurent certains de ses chefs-d'oeuvre, il dévoile l'étendue et la variété de ses talents.
Juillet 1935, tremblement de terre en Californie, les studios d'Hollywood sont inondés. Le jeune producteur prodige Monroe Stahr assiste au sauvetage de deux promeneuses égarées. L'une d'elles ressemble étrangement à son épouse disparue, la star Minna Davis. Puis le travail reprend avec les scénaristes, les acteurs, les réalisateurs, dans un climat de passion, d'extrêmes tensions. Amoureux fou de son métier et du milieu sur lequel il règne en despote, Monroe Stahr l'est aussi de cette femme aperçue le jour de l'inondation, l'insaisissable Kathleen. Il cherche à la revoir, puis à la séduire, dans l'espoir de vivre avec elle le bonheur qui lui a échappé avec Minna.L'univers du cinéma a fasciné Scott Fitzgerald autant que son héros. Comme lui, il est mort à Hollywood. En laissant ce roman inachevé.
«Alors, soudain, tout changea, quand se leva le premier vent violent du succès et le délicieux voile de brume qu'il apporte. C'est un temps très bref et précieux - car lorsque cette brume s'élève, en quelques semaines ou en quelques mois, on trouve que le meilleur est passé. Cela commença à l'automne 1919. J'étais comme un seau vide, si abruti après avoir écrit tout l'été que je m'étais embauché pour réparer les toits des wagons dans les ateliers de la Northern Pacific. C'est alors que le facteur sonna à ma porte, et ce jour-là je plaquai mon travail et je courus dans les rues, arrêtant les autos pour dire à mes amis et connaissances que mon roman, L'envers du Paradis, avait été accepté par un éditeur. Cette semaine-là, le facteur sonna et sonna, et je payai mes terribles petites dettes, achetai un costume et me réveillai chaque matin dans un monde d'excitation et de promesses ineffables.» F. Scott Fitzgerald.
Un nouveau chef d'oeuvre de la littérature anglo-saxonne dans la collection Yes you can ! Découvrez, sous la magnifique plume de Francis Scott Fitzgerald, les aventures extravagantes d'un groupe de riches expatriés américains sur la Riviera française à la belle époque.
Niveau avancé
Parvenu à l'âge de soixante ans, Cyrus Girard, célèbre magnat de Wall Street, décide d'honorer une promesse faite à son épouse et de prendre sa retraite.
Il convoque donc les trois fils de ses trois meilleurs amis pour leur faire une proposition peu banale : tous trois sont engagés dans sa compagnie pour trois mois.
À l'issue de ce délai, celui qui sera parvenu à surpasser les deux autres se verra désigné comme héritier de l'empire financier Cyrus Girard Inc., et pourra obtenir la main de la ravissante Lola, fille unique de l'homme d'affaires.
Les trois prétendants acceptent sans hésiter de relever ce défi. Doit-on préciser que, bien évidemment, rien ne va se dérouler comme prévu ?
Beaux et maudits (The Beautiful and Damned) est le deuxième des quatre romans de Fitzgerald (1896-1940), et sans doute le plus mal connu. Paru en 1921, il y a exactement un siècle, il raconte la déchéance d'un jeune couple, Anthony et Gloria, de la veille de la Grande Guerre au début de la Prohibition. Avec une noirceur radicale, Fitzgerald (qui n'a pas encore vingt-cinq ans) y massacre systématiquement : les hommes et les femmes, les riches et les pauvres, l'amour, l'amitié, l'intelligence, le romantisme, l'écriture, l'espérance, les ambitions, des plus modestes aux plus nobles, la société américaine, la démocratie, l'armée, l'industrie du cinéma naissant. Aucune échappatoire possible : l'insouciance, l'alcool et la fête sont également disqualifiés. Mais ce pessimisme est un tremplin qui permet à Fitzgerald de faire surgir, sous forme de fragments éphémères, de regrets, de souvenirs impossibles, des instantanés de beauté et de poésie (la Beauté, dit-il plusieurs fois dans le roman, qui n'est poignante que parce qu'elle est condamnée) - et tout particulièrement dans ce qu'il transmet de New York (c'est son grand roman new-yorkais), de ses quartiers, de ses saisons, de sa lumière.
Julie Wolkenstein propose une nouvelle traduction personnelle de ce roman américain à (re)découvrir : il n'existe que deux traductions françaises, l'une ancienne de 1964, l'autre de 2012 uniquement disponible dans La Pléiade.
Au début des années 1920, dans une débauche de luxe, d'alcool et d'argent, un mystérieux personnage s'installe à Long Island dans un domaine incroyable d'extravagance. Qui est ce charmant et légendaire Gatsby, incarnation du pouvoir et de la réussite, dont les fêtes attirent toute la société locale ? Les rumeurs les plus folles circulent. Un espion ? Un gentleman anglais ? Un héros de guerre ? Un mythomane ?
Une vérité plus profonde se cache derrière l'orgueil et la magnificence de Gatsby, celle d'un ancien adolescent pauvre et d'un amant trahi qui ressemble beaucoup à Fitzgerald lui-même.
Le vingtième siècle ne fait que commencer mais la fête semble déjà finie...
@ Disponible chez 12-21.
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE.
Né vieillard, pour la honte de ses parents et au grand scandale de l'hôpital, benjamin parcourt en sens inverse le cycle de la vie humaine pour s'éteindre, bébé, au terme de soixante-dix années riches en événements.
Au cours desquelles il aura eu brièvement le même âge que son petit-fils.
New York, 1920. Au Ritz, à l'heure du thé, Luella Hemple explique à une amie combien son existence de femme au foyer l'ennuie : à vingt-trois ans, elle voudrait aller au théâtre, danser et boire des cocktails... Ailleurs, l'impatiente Gretchen Halsey, censée soutenir son mari qui s'astreint à un travail acharné, se laisse courtiser par un autre homme... Parues en 1926 dans le recueil Tous les jeunes gens tristes, ces deux nouvelles sont traversées par l'un des grands thèmes de Fitzgerald : le couple, ici au bord du délitement.
Ces quelques nouvelles plongent le lecteur dans les années 1920, que les Américains appellent Jazz Age et dont Francis Scott Fitzgerald est un des écrivains les plus représentatifs. Avec son regard tendre et désabusé, il recrée un monde brillant dans lequel ses héros portent tous une fêlure.