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Folio
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Pour Flora Tristan, changer les lois qui enserrent la vie des femmes et établir leurs droits imprescriptibles d'êtres humains présupposent l'instauration de rapports foncièrement différents entre les sexes. Elle exhorte les hommes comme les femmes à se débarrasser des liens de l'usage, à modifier les représentations inégalitaires venues du fond des âges : autrement dit, à poser un regard neuf sur ce qui semblait ancré dans une nature immuable. Femme de réflexion et d'action, elle a poursuivi une quête de l'unité qui dépasse et transfigure les discordances pour réaliser enfin l'émancipation du genre humain. Brigitte Krulic En onze fragments, cette anthologie propose un parcours exemplaire dans l'oeuvre frondeuse et méconnue de Flora Tristan (1803-1844), l'«intempestive», autrice-aventurière autant que «figure pionnière du féminisme et du syndicalisme».
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«Cette ville est un monstre, aux membres gigantesques et dont la tête n'est pas plus grosse que celle d'une fourmi. Laissez-moi vous formuler mes idées dans un bon livre - il y en a un à faire et je le ferai.» (Lettre à Olympe Chodzko, juillet 1839) Contemporaine de George Sand, grand-mère de Paul Gauguin, Flora Tristan (1803-1844) est l'une des premières figures féministes et socialistes de son temps. Sous le titre Promenades dans Londres, elle a dressé en 1840 un portrait sévère des conditions de vie des habitants de la capitale anglaise.
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«Cette ville est un monstre, aux membres gigantesques et dont la tête n'est pas plus grosse que celle d'une fourmi. Laissez-moi vous formuler mes idées dans un bon livre - il y en a un à faire et je le ferai.» (Lettre à Olympe Chodzko, juillet 1839) Contemporaine de George Sand, grand-mère de Paul Gauguin, Flora Tristan (1803-1844) est l'une des premières figures féministes et socialistes de son temps. Sous le titre Promenades dans Londres, elle a dressé en 1840 un portrait sévère des conditions de vie des habitants de la capitale anglaise.