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Flora Tristan
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Pour Flora Tristan, changer les lois qui enserrent la vie des femmes et établir leurs droits imprescriptibles d'êtres humains présupposent l'instauration de rapports foncièrement différents entre les sexes. Elle exhorte les hommes comme les femmes à se débarrasser des liens de l'usage, à modifier les représentations inégalitaires venues du fond des âges : autrement dit, à poser un regard neuf sur ce qui semblait ancré dans une nature immuable. Femme de réflexion et d'action, elle a poursuivi une quête de l'unité qui dépasse et transfigure les discordances pour réaliser enfin l'émancipation du genre humain. Brigitte Krulic En onze fragments, cette anthologie propose un parcours exemplaire dans l'oeuvre frondeuse et méconnue de Flora Tristan (1803-1844), l'«intempestive», autrice-aventurière autant que «figure pionnière du féminisme et du syndicalisme».
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«Cette ville est un monstre, aux membres gigantesques et dont la tête n'est pas plus grosse que celle d'une fourmi. Laissez-moi vous formuler mes idées dans un bon livre - il y en a un à faire et je le ferai.» (Lettre à Olympe Chodzko, juillet 1839) Contemporaine de George Sand, grand-mère de Paul Gauguin, Flora Tristan (1803-1844) est l'une des premières figures féministes et socialistes de son temps. Sous le titre Promenades dans Londres, elle a dressé en 1840 un portrait sévère des conditions de vie des habitants de la capitale anglaise.
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Autour de la France : Etat actuel de la classe ouvriere sous l'aspect moral, intellectuel et matériel (1844)
Flora Tristan
- Libertalia
- Poche
- 22 Mars 2024
- 9782377293216
Voici un livre-fantôme de Flora Tristan (1803-1844), écrivaine féministe et socialiste.
Après un voyage en Angleterre, elle décide d'«organiser la classe ouvrière», écrit le petit livre Union ouvrière et part le présenter à des ouvriers au cours de réunions au long d'un « Tour de France ». Elle meurt en laissant des centaines de pages de notes, qu'elle pense utiliser pour écrire un livre, Le Tour de France, dans lequel elle décrirait les conditions de son voyage, et surtout l'« état actuel de la classe ouvrière sous l'aspect moral, intellectuel et matériel ».
La publication ne se produit qu'en 1973 (La Tête de feuilles), puis en 1980 (Maspero).
Cette nouvelle édition est fondée sur le manuscrit lui-même, elle est annotée par Michèle Audin. -
Partie en quête des racines paternelles au pérou, après avoir quitté un mari brutal, flora tristan restitue dans ce journal, paru en 1837, ses réflexions sur la société péruvienne post-coloniale et sur un jeune pays qui peine à se transformer en nation.
Vivant, intelligent et coloré, son récit fait mieux que mobiliser les promesses de la littérature de voyage : remis entre les mains des victimes (les femmes, les péruviens), auxquelles il désigne la voie de l'émancipation, il fixe la ligne d'un combat. les autorités devaient brûler l'ouvrage sur la place publique de lima, au lendemain de sa publication. depuis, les pérégrinations d'une paria sont un classique au pérou.
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«Cette ville est un monstre, aux membres gigantesques et dont la tête n'est pas plus grosse que celle d'une fourmi. Laissez-moi vous formuler mes idées dans un bon livre - il y en a un à faire et je le ferai.» (Lettre à Olympe Chodzko, juillet 1839) Contemporaine de George Sand, grand-mère de Paul Gauguin, Flora Tristan (1803-1844) est l'une des premières figures féministes et socialistes de son temps. Sous le titre Promenades dans Londres, elle a dressé en 1840 un portrait sévère des conditions de vie des habitants de la capitale anglaise.
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Frères, bannissez d'abord de votre coeur tout sentiment de haine et de vengeance ! Si la société est mauvaise, tous les membres de la société en souffrent : et les oppresseurs ne sont pas moins malheureux que les opprimés. Si les hommes sont mauvais, c'est qu'ils ignorent encore le vrai bien, et que comme des enfants, ils s'asservissent aux cupidités animales. Sans doute qu'il faut s'unir pour résister au mal ; sans doute qu'il faut protester à toutes les heures et à tous les instants ; sans doute qu'il faut repousser la force injuste par la force de la justice. Mais que ce ne soit pas pour nous venger de ceux qui nous oppriment. Songeons plutôt à les délivrer de leur tyrannie, qui n'est pas moins lourde pour eux que n'est pour nous l'esclavage qu'ils nous imposent !