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Daniel Grojnowski
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Marcel Duchamp, dessinateur humoriste
Daniel Grojnowski
- Éditions Marguerite Waknine
- Livrets D'Art
- 6 Novembre 2020
- 9791094565681
De Marcel Duchamp nous pensions tout savoir. N'a-t-il pas été l'un des plus étudiés et des plus commentés ? Pourtant peu connaissent la période 1905-1911, pendant laquelle, installé à Paris, il signe un certain nombre de dessins dans la presse humoristique, Le Courrier français, Le Rire ou encore Le Témoin. Étrangement, à de très rares exceptions près, les biographies et les études critiques ont délaissé ou minoré, voire ignoré cette période et cette activité. En nous plongeant dans l'effervescence artistique de ce début de siècle, Daniel Grojnowski propose de découvrir ses productions de presse et ses dessins d'humour qui ne peuvent être tenus pour négligeables.
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La tradition fumiste : de la marge au centre
Daniel Grojnowski
- Champ Vallon
- Dix-neuvieme
- 3 Février 2023
- 9791026711438
Dédaigné par les histoires de la culture - littérature et arts confondus - le « Fumisme » n'en a pas moins modelé une sensibilité dont nous sommes les dépositaires.
Il s'est diffusé à la fin du XIXe siècle dans des réunions privées et des groupes de la bohème qui ont pris les noms de Zutiques, Hydropathes ou Incohérents. Le cabaret du Chat noir et le magazine du même nom leur donneront dans les lettres et les arts une visibilité longtemps privée de légitimité.
Par toutes sortes de manifestations et de productions comme la caricature, les salons fantaisistes, les contes noirs et absurdes ou les monologues, le Fumisme a démantelé le grand Art. Il s'est imposé jusqu'à nos jours avec les rires d'Alfred Jarry ou l'« ironisme » de Marcel Duchamp qui l'ont fait passer de la marge au centre. -
Les arts incohérents et le rire dans les arts
Daniel Grojnowski, Denys Riout
- Corti
- Les Essais
- 5 Février 2015
- 9782714311382
Dans les années 1880, les expositions impressionnistes mettent à mal le système académique, toujours dominant. Alors que Paris tente d'oublier les plaies de la guerre et de la Commune, un groupe de jeunes gens organise une exposition d'amusements en tous genres réalisés par "des personnes qui ne savent pas dessiner". Sous le titre d'"Arts incohérents", une série de manifestations égaient la capitale durant une dizaine d'années.
Elles seront par la suite oubliées et la plupart des réalisations ont disparu. Par exception, sont demeurées les oeuvres "monochroïdales" imaginées par A. Allais qui expose en 1883 une Première communion de jeunes filles par un temps de neige : un simple bristol blanc. De la moquerie à l'instauration d'une conception nouvelle de l'oeuvre plastique, des Incohérents à Yves Klein en passant par Picasso, Marcel Duchamp, Francis Picabia et tant d'autres (groupes et individus), l'ouvrage rend compte d'une révolution silencieuse : une transformation radicale de la production artistique dont nous sommes aujourd'hui les héritiers.
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Pourquoi croit-on en l'image photographique ? s'interroge l'auteur dans cet essai stimulant. Quel est son rapport avec la réalité ? Pourquoi l'exhibe-t-on comme la preuve qu'un événement s'est réellement produit alors qu'elle résulte d'une multiplicité de procédés techniques sans cesse actualisés. Parce qu'elle relève de l'empreinte, telle que la tradition chrétienne nous l'a transmise par le Saint-Suaire ou le voile de Véronique et qu'à la différence des autres représentations iconiques, elle n'offre pas seulement un simulacre du réel, elle en propose la preuve.
« La photographie, explique l'auteur, nous propose une transposition des pratiques religieuses dans la vie quotidienne du monde contemporain. »
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Les rires d'hier et d'aujourd'hui : par-delà Bergson
Daniel Grojnowski
- Presse Universitaire de Rennes
- Interferences
- 26 Janvier 2023
- 9782753587021
D'Aristote à Freud et Bataille en passant par Baudelaire, les théories du rire se sont succédées, alors que les oeuvres les débordent et se jouent des classifications. Cet ouvrage privilégie une époque charnière qui est celle d'un rire «moderne», durant laquelle l'humour prend le pas sur le comique.
Alors que Bergson perpétue avec succès une conception «classique», ses contemporains et leurs héritiers de - de Villiers de l'Isle-Adam ou Alphonse Allais, à Yves Klein et Boby Lapointe - privilégient l'insolite, l'ineptie, l'absurde, le sublime, en provoquant un malaise parfois mêlé d'effroi. -
Les photographies sont perçues, selon leurs destinataires et leurs présentations comme archives, souvenirs, témoignages ou oeuvres d'art. Certaines de ces utilisations sont devenues si familières qu'elles passent inaperçues (illustrations de récits, publicités). Elles exercent un pouvoir tel qu'on doit sans cesse les raisonner pour les rappeler à l'ordre.
Les relations qu'elles entretiennent avec la croyance, relèvent d'une idolâtrie qui ne dit pas son nom. Mais les images-cultes auxquelles nous adhérons, sont comparables à d'autres imageries, celles des spectres, des figurations pieuses ou symboliques, qui révèlent autre chose et bien plus qu'elles ne donnent à voir.
Du même auteur chez Corti : L'esprit fumiste et les rires " fin de siècle ", 1990 (avec D. Sarrazin) ; Aux commencements du rire " moderne ", 1997 ; Jules Huret, Enquête sur l'évolution littéraire, 1999 ; Photographie et langage, 2002 ; Confessions d'un inverti-né, 2007 ; La muse parodique, 2009.
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Les lectures capitales de Laforgue : Baudelaire, Corbière, Cros, Hugo, Rimbaud, Mallarmé. Sur ces poètes, qui sont ses aînés, ses maîtres et ses amis, une suite de notes inédites, souvent de premier jet, jamais réunies en volume.
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Eugénie Guillou, religieuse et putain
Daniel Grojnowski
- Pauvert
- Fonds Pauvert
- 27 Mars 2013
- 9782720215322
Au cours de recherches aux Archives de la police de Paris, Daniel Grojnowski a trouvé le dossier d'une femme hors du commun : Eugénie Guillou, qui, après être entrée dans les ordres, est devenue prostituée puis maquerelle. Instruite, la « dame » prend volontiers la plume : d'abord pour plaider sa cause et se raconter, ensuite pour concevoir des stratagèmes érotiques dont elle compte tirer profit, enfin au titre de femme d'« affaires » pour monter ses petites entreprises. Née en 1861, Eugénie Guillou entre à dix-neuf ans comme novice chez les soeurs de Sion. Mais, le moment venu, soeur Marie-Zénaïde se voit interdire de prononcer ses voeux : elle quitte la congrégation, engage des poursuites et demande des dédommagements. Dès 1901, elle publie des petites annonces, sollicitant de se faire fouetter ou de pratiquer la fessée. Pour ses mises en scène, elle revêt l'habit de religieuse. Celle qui multiplie les pseudonymes ne fait pas le trottoir ni ne travaille en maison close. Elle reçoit à domicile, avant de fonder sa propre maison de rendez-vous. À partir de 1903, proxénète, elle déguise des jeunes femmes en mineures pour les corriger tandis que des messieurs espionnent derrière un rideau... Durant toutes ces années, la police des moeurs la surveille et multiplie enquêtes et rapports. En 1913, on perd sa trace.
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Fumisteries ; naissance de l'humour moderne, 1870-1914
Daniel Grojnowski, Bernard Sarrazin
- Omnibus
- 9 Juin 2011
- 9782258087996
Fumisteries Naissance de l'humour moderne, 1870-1914 A la fin du XIXe siècle, une bande d'insolents jeunes gens vient secouer l'ordre établi. Ils se donnent comme nom les Vilains Bonshommes, les Zutistes, les Hydropathes, Les Fumistes, les Hirsutes ou les Incohérents, ils fréquentent les alentours du Quartier latin et du Chat Noir montmartrois. Dans leur sillage, un volcan d'inventivité fait éruption, balayant sur son passage les institutions, la famille, l'honorabilité, les poètes officiels - et jusqu'au langage lui-même. Tout est prétexte à fantaisie, parodie, non-sens et sarcasme.
De Xavier Forneret, Erik Satie, Alphonse Allais ou Cami à Gustave Flaubert, Anatole France, Jules Renard en passant par Lautréamont, Jules Laforgue, Léon Bloy, Villiers de l'Isle-Adam ou Alfred Jarry - sans compter une pléiade d'écrivains méconnus ou oubliés - s'expérimente l'humour moderne dans tout ce qu'il a de plus subversif, d'inventif et d'irrespectueux. Les trois cents textes de cette anthologie - récits, contes, poèmes, aphorismes ou saynètes - permettent de retrouver les formes les corrosives d'un rire qui sait prendre des risques.
" Les gendarmes ont grand tort de malmener les criminels. Sans eux, ils n'existeraient pas. " Alphonse Allais " La mer est remplie d'eau, c'est à n'y rien comprendre. " Erik Satie Choix et présentation de Daniel Grojnowski et Bernard Sarrazin
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Voici le meilleur du foisonnement artistique et culturel qu'on a connu à Paris, entre deux guerres franco-allemandes, de 1870 à 1914. Cabarets et revues animent la vie intellectuelle, et dans leur sillage, des groupes tels que les Fumistes, les Zutistes, les incohérents, les Jemenfoutistes s'essayent à des formules nouvelles que popularise le Chat noir, le café montmartrois cher à Toulouse-Lautrec ou Aristide Bruant.
C'est la naissance de l'humour moderne, dont le mouvement Dada est l'héritier direct.
L'ouvrage est suivi d'un dictionnaire des auteurs.
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L'imaginaire de la prostitution ; de la Bohême à la Belle Epoque
Mireille Dottin-orsini, Daniel Grojnowski
- Hermann
- 11 Octobre 2017
- 9782705694586
Quelles sont les composantes culturelles de notre perception de la prostitution et de la figure de la prostituée ? Convoquant différents savoirs médicaux ou "sociologiques", ce livre d'histoire culturelle, qui s'attache à l'image de la femme telle qu'elle se dégage des oeuvres d'art et de divers supports (en particulier la presse de l'époque), met en lumière tout un imaginaire. Au-delà de l'intérêt historique qu'il présente, ce texte permet de se positionner davantage dans les débats actuels sur la prostitution que certains voudraient pénaliser.
Un ouvrage exhaustif sur la question.
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À rebours de J.-K. Huysmans (Essai et dossier)
Daniel Grojnowski
- Folio
- 23 Janvier 1996
- 9782070389384
Le roman de Huysmans rassemble en bric-à-brac une multitude d'objets, de visions ou de références. La diversité des centres d'intérêt éparpille l'attention et les analyses des spécialistes, qui portent tour à tour sur les composantes médicales, religieuses, esthétiques - sur l'art, l'artifice, la décadence, et ainsi de suite. [...] Conçu sans objectifs posés a priori, sans plan préparatoire, élaboré au fur et à mesure de sa rédaction, le roman de Huysmans ne développe pas une formule. Il se construit avec une belle désinvolture, avec une part d'improvisation à laquelle il doit, sans aucun doute, l'essentiel de son éclat.
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Huysmans, Moreau et Salomé ; la fin du "moderne"
Daniel Grojnowski
- Pu Du Septentrion
- Litteratures
- 28 Mai 2020
- 9782757430767
Combattant les peintres académiques des Salons officiels, Huysmans critique d'art s'est posé dans L'Art moderne en promoteur des impressionnistes. La prédilection qu'il affichera dans À rebours pour Gustave Moreau, peintre mythologue, marque sa rupture avec Zola et les siens. Lorsqu'il fait l'éloge d'une esthétique hostile à toute forme de réalisme, il remet en question la notion de « modernité ».
Cette posture d'antimoderne fait date, parce qu'elle ouvre aux oeuvres les voies de l'imaginaire. En tournant l'écrivain vers ceux qu'il désigne comme « certains », elle inaugure un regard qui s'émancipe. Huysmans en donne un exemple devenu célèbre avec sa libre interprétation des Salomé de Moreau.