Quel tempérament Cécile?! Elle travaille dur, de nuit, pour payer ses études dans une bonne école de commerce, mais quelle baiseuse?! Elle profite de toutes les occasions, se fait sauter par son petit ami, pendant la pause, ou prend son pied chez son gynécologue... Ça fait des jaloux?! Pourtant, à la réflexion, de telles prestations mériteraient un meilleur salaire... Étude de marché?: des messieurs bien sous tous rapports ont envie de s'offrir une jolie nana, délurée et pleine d'entrain?! Internet fera le nécessaire. Elle rencontre des mecs friqués, mais exigeants?! La base du commerce?: le client a toujours raison?! Elle accepte tout la gentille Cécile, contre argent comptant, et elle n'oublie pas de grimper aux rideaux?! De quoi ravir ses partenaires?! Le temps passant, la sagesse viendra?: après avoir déniaisé un de ses condisciples d'une bonne famille, elle aura suffisamment d'astuces pour se faire accepter dans ce milieu bourgeois, même si elle y rencontre d'anciens clients...
J'aime l'hiver quand tout est blanc.
Parfois je reste là assise sur un banc.
Et je contemple ce tapis blanc.
Tout est mort est pourtant.
Tout est beau quand tombe la neige.
Il faut prendre garde à ne laisser.
Aucune trace dans cette blanche neige.
Plus rien ne bouge mais.
Parfois on peut apercevoir une ombre passer.
Mais pas de trace de notre inconnu.
Sur ce tapis blanc immaculé.
Extrait du poème L'hiver.
Recueil de poèmes sur des thèmes divers et variés tels l'amour, l'amitié, la vie, les animaux.
«- Bardamu, qu'il me fait alors gravement et un peu triste, nos pères nous valaient bien, n'en dis pas de mal !... - T'as raison, Arthur, pour ça t'as raison ! Haineux et dociles, violés, volés, étripés et couillons toujours, ils nous valaient bien ! Tu peux le dire ! Nous ne changeons pas ! Ni de chaussettes, ni de maîtres, ni d'opinions, ou bien si tard, que ça n'en vaut plus la peine. On est nés fidèles, on en crève nous autres ! Soldats gratuits, héros pour tout le monde et singes parlants, mots qui souffrent, on est nous les mignons du Roi Misère. C'est lui qui nous possède ! Quand on est pas sage, il serre... On a ses doigts autour du cou, toujours, ça gêne pour parler, faut faire bien attention si on tient à pouvoir manger... Pour des riens, il vous étrangle... C'est pas une vie... - Il y a l'amour, Bardamu ! - Arthur, l'amour c'est l'infini mis à la portée des caniches et j'ai ma dignité moi ! que je lui réponds.»
Les manuscrits mis au jour en 2021 ont confirmé l'importance aux yeux de Céline de sa «légende gaélique... mi-rime mi-prose», récit de la guerre menée par le Roi Krogold contre le prince félon Gwendor, du meurtre du procureur Morvan par le trouvère Thibaut et de la passion de Joad pour la belle Wanda - et dont les épisodes principaux se déroulent entre Bretagne et Scandinavie, dans un décor de «Moyen Âge d'opéra».L'écrivain, faute d'avoir pu la publier, en inséra le récit fragmenté et parfois halluciné dans Mort à crédit (1936), ainsi que dans Guerre et dans Londres. Mais il continua ensuite d'y travailler, sans toutefois parvenir à y mettre un point final. Céline restera dépité du peu de considération dans laquelle on tenait sa manière «épique et bardique», laquelle avait donné lieu à cette mythologie portative, «lyrique et ironique», qui ne renfermait pas moins de sens à ses yeux que ses écrits d'inspiration romanesque.Car ces histoires hautes en couleur sont écrites pour frapper les esprits et toucher les coeurs ; elles accompagnent la méditation de l'écrivain sur l'existence et la mort, le corps et l'âme, ainsi que sur les pouvoirs ambigus du poète à l'égard de la finitude humaine.La présente édition réunit les deux seules versions connues à ce jour de la légende, inédites et inégalement inachevées : l'une datant de la première moitié des années 1930, La Légende du Roi René ; l'autre, La Volonté du Roi Krogold, écrite en 1939 et 1940.
Un roman foisonnant où Céline raconte son enfance et sa jeunesse : «C'est sur ce quai-là, au 18, que mes bons parents firent de bien tristes affaires pendant l'hiver 92, ça nous remet loin.C'était un magasin de Modes, fleurs et plumes. Y avait en tout comme modèles que trois chapeaux, dans une seule vitrine, on me l'a souvent raconté. La Seine a gelé cette année-là. Je suis né en mai. C'est moi le printemps.»
Ferdinand, le héros de Guerre, a quitté la France pour rejoindre Londres, «où viennent fatalement un jour donné se dissimuler toutes les haines et tous les accents drôles». Il y retrouve son amie prostituée Angèle, désormais en ménage avec le major anglais Purcell. Ferdinand prend domicile dans une mansarde de Leicester Pension, où le dénommé Cantaloup, un maquereau de Montpellier, organise un intense trafic sexuel de filles, avec quelques autres personnages hauts en couleur, dont un policier, Bijou, et un ancien poseur de bombes, Borokrom. Proxénétisme, alcoolisme, trafic de poudre, violences et irrégularités en tout genre rendent chaque jour plus suspecte cette troupe de sursitaires déjantés, hantés par l'idée d'être envoyés ou renvoyés au front.S'il entretient des liens avec Guignol's band, l'autre roman anglais plus tardif de Céline, Londres, établi depuis le manuscrit récemment retrouvé, s'impose avec puissance comme le grand récit d'une double vocation : celle de la médecine et de l'écriture... Ou comment se tenir au plus près de la vérité des hommes, plongé dans cette farce outrancière et mensongère qu'est la vie.
Parmi les manuscrits de Louis-Ferdinand Céline récemment retrouvés figurait une liasse de deux cent cinquante feuillets révélant un roman dont l'action se situe dans les Flandres durant la Grande Guerre. Avec la transcription de ce manuscrit de premier jet, écrit quelque deux ans après la parution de Voyage au bout de la nuit (1932), une pièce capitale de l'oeuvre de l'écrivain est mise au jour. Car Céline, entre récit autobiographique et oeuvre d'imagination, y lève le voile sur l'expérience centrale de son existence : le traumatisme physique et moral du front, dans l'«abattoir international en folie». On y suit la convalescence du brigadier Ferdinand depuis le moment où, gravement blessé, il reprend conscience sur le champ de bataille jusqu'à son départ pour Londres. À l'hôpital de Peurdu-sur-la-lys, objet de toutes les attentions d'une infirmière entreprenante, Ferdinand, s'étant lié d'amitié au souteneur Bébert, trompe la mort et s'affranchit du destin qui lui était jusqu'alors promis. Ce temps brutal de la désillusion et de la prise de conscience, que l'auteur n'avait jamais abordé sous la forme d'un récit littéraire autonome, apparaît ici dans sa lumière la plus crue. Vingt ans après 14, le passé, «toujours saoul d'oubli», prend des «petites mélodies en route qu'on lui demandait pas». Mais il reste vivant, à jamais inoubliable, et Guerre en témoigne tout autant que la suite de l'oeuvre de Céline.
Dans ce livre fondateur, Céline Alvarez explique sa démarche éducative et les principes biologiques qui sous-tendent l'apprentissage et le plein épanouissement de l'enfant.
Elle raconte une expérience pilote, menée dans une zone d'éducation prioritaire, où les résultats obtenus ont été remarquables.
Son livre a été une révélation pour de nombreux parents et enseignants.
C'est dans le magnifique palais des mille et une gemmes que Petit Poilu fait la rencontre d'une farouche petite princesse nommée Suzette. Dans un univers un brin psychédélique, cette petite éléphante va accueillir notre héros comme un prince ! Mais, malheureusement, Petit Poilu se rendra rapidement compte que la princesse peine à s'amuser... L'anxiété de Suzette l'empêche de jouer comme elle le voudrait. La peur du noir, la peur de l'eau, la peur des autres sont autant de blocages qui empêchent la princesse de profiter de ces moments partagés...
Une histoire de Petit Poilu touchante, dans une ambiance scintillante, pour parler avec votre enfant des peurs en tout genre. De ses peurs à lui, bien sûr, mais, qui sait, peut-être aussi des vôtres...
Lettres muettes en gris pour repérer les lettres qui ne se prononcent pas. Digrammes en vert pour signaler les paires de lettres qui produisent un son. Onomatopées pour un premier niveau de lecture très simple. Dès que l'enfant connaît le son des lettres et des principaux digrammes (OU, AN, ON...), il peut lire son premier livre ! Capitales pour faciliter la reconnaissance des lettres. Bulles pour désigner qui parle.
Aidez votre enfant à apprendre à lire grâce à la méthode de Céline Alvarez avec ce conte revisité.
Un livre pour entrer dans la lecture dès la maternelle.
- Digrammes en vert pour signaler les paires de lettres qui produisent un son.
- Bulles pour désigner qui parle.
- Onomatopées pour un premier niveau de lecture très simple.
- Lettres muettes en gris pour repérer les lettres qui ne se prononcent pas.
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Dès que l'enfant connaît le son des lettres et des principaux digrammes (OU, AN, ON...), il peut lire son premier livre !
JE SAIS LIRE DES LA MATERNELLE !
Ce cahier d'activités accompagne l'enfant pour lui permettre d'entrer naturellement dans la lecture, dès 3 ans.
Les sons sont présentés puis repérés à l'oreille dans les mots. Ils sont mémorisés de manière ludique en images. L'enfant peut alors lire ses premiers mots !
Aidez votre enfant à apprendre à lire grâce à la méthode de Céline Alvarez avec ce conte revisité.
Un livre pour entrer dans la lecture dès la maternelle.
- Digrammes en vert pour signaler les paires de lettres qui produisent un son.
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- Onomatopées pour un premier niveau de lecture très simple.
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Dès que l'enfant connaît le son des lettres et des principaux digrammes (OU, AN, ON...), il peut lire son premier livre !
Du haut en bas de la pyramide sociale, que l'on soit mère célibataire ou cocréatrice d'un empire commercial, les mécanismes de transmission du patrimoine bénéficient aux hommes, quand bien même nos sociétés proclament plus de parité. Entraînées par une armada de félins volubiles, les autrices éclairent le rôle de la famille dans la perpétuation des inégalités de richesse.
Elle est la femme la plus mystérieuse de Russie. Un secret d'État. Elle s'appelle Alina Kabaeva, elle a 40 ans. Adulée dans son pays, star mondiale de la gymnastique rythmique et sportive, elle a aujourd'hui quasiment disparu de la sphère publique pour vivre dans les coulisses du Kremlin, à l'ombre de Vladimir Poutine, maître de toutes les Russies. Là-bas, une règle, non écrite mais connue de tous, interdit d'évoquer cette histoire d'amour. C'est en 2001 qu'Alina Kabaeva est présentée à Vladimir Poutine. Une rencontre orchestrée par son entraîneure Irina Viner, mariée à l'oligarque Alicher Ousmanov. Comme leur protégée, ils sont originaires d'Ouzbékistan. Élue à la Douma après sa retraite sportive, désormais présidente du conseil d'administration du NMG - une puissante holding de média pro-pouvoir -, Alina Kabaeva incarne à la perfection les valeurs de la Russie de Poutine : culte de la réussite individuelle et exaltation de l'ascension sociale, quitte à mélanger les genres, les affaires, le sport, l'argent, la politique... Une enquête inédite sur la personnalité la plus secrète de Russie.
Un étrange robinet géant, duquel s'écoule une chute d'eau suspendue dans le ciel ? Et voilà Petit Poilu précipité dans un magnifique jardin japonais ! Tout sali par son voyage, notre héros va heureusement arriver dans les thermes de la proprette Savonnette, qui va le rendre beau comme un sou neuf ! Mais voilà que débarque Antidouche le cracra qui, lui, ne l'entend pas de cette oreille... Accumulant les bêtises salissantes, Antidouche et Petit Poilu vont chambouler la pauvre Savonnette... Pas de bain pour Antidouche ! : un album sur le plaisir de se laver et... de se salir !
Toujours aussi à l'aise sur le mélange entre humour et pédagogie, Céline Fraipont et Pierre Bailly se penchent cette fois sur la notion de propreté, au gré d'une aventure aussi mignonne que délirante !
En publiant Casse-pipe dans la Pléiade en 1988, Henri Godard parlait de ce roman comme d'un texte «mutilé» et il déplorait «la perte du reste». Sans doute espérait-il que ce «reste» sortirait un jour des oubliettes. Rien ne permettait alors de prévoir que ce seraient des milliers de feuillets, concernant des projets romanesques inconnus (Guerre et Londres), ou attestés mais perdus (La Légende du roi René et La Volonté du roi Krogold), ou encore déjà publiés en partie (Casse-pipe), voire en totalité (Mort à crédit et Guignol's band), qui referaient surface, comme ce fut le cas dans l'été de 2021. Les manuscrits n'avaient donc pas été mis au feu : ils hibernaient.Leur importance est considérable. Tous concernent la première moitié de l'oeuvre romanesque de Céline. Pour l'essentiel, ce sont des récits autonomes, et non pas des «avant-textes» de romans publiés par leur auteur (mais quelques-uns relèvent de cette catégorie et ils sont passionnants). S'ils peuvent avoir l'apparence de brouillons, ils ne sont les brouillons que d'eux-mêmes. Ils ont (au moins) deux intérêts : ils favorisent une meilleure compréhension de la manière dont l'oeuvre romanesque de Céline s'est constituée, et ils valent pour eux-mêmes, comme des récits inattendus et captivants.Que nous apprennent-ils ? Par exemple que ce qu'on appelle le «cycle de Ferdinand» n'a pas toujours été composé de Mort à crédit, de Casse-pipe et de Guignol's band (1936-1944). Que Guerre, Londres et le manuscrit retrouvé de Mort à crédit jouent un rôle dans l'affaire. Que la légende du roi Krogold (ou René) n'a cessé de passionner Céline. Ou encore que des liens étroits unissent Guerre et Casse-pipe.Les thèmes et la tonalité des récits retrouvés sont immédiatement reconnaissables : si les textes sont encore, stylistiquement, en chantier, leur univers, lui, est entièrement célinien. La découverte, dans Guerre, de personnages et de situations que l'on connaissait par Casse-pipe est l'une des émotions fortes que peut éprouver un amateur de Céline. On en dirait autant de la rencontre avec le Dr Yugenbitz de Londres, prototype du Clodovitz de Guignol's band. Ou de la présence, dans un récit aussi étrange que Krogold, d'une idée centrale dès Voyage, celle de la vie vécue comme une agonie.Pour recueillir ces nouveautés, deux volumes de la Pléiade ont été remis en chantier. Dans le premier (1932-1934), les textes réapparus en 2021 figurent sous un intitulé, Textes retrouvés, qui traduit leur statut et rappelle qu'il s'agit de manuscrits, non de romans mis au point par Céline. De même, dans le deuxième (1936-1947), les séquences nouvelles de Casse-pipe sont réunies sous la rubrique Scènes retrouvées. Quant aux éditions des romans publiés du vivant de Céline, elles ont été revues et enrichies d'appendices nouveaux. Du manuscrit et du dactylogramme de Voyage, qui n'étaient pas accessibles dans les années 1980, il a été tiré des transcriptions révélatrices. Le passionnant manuscrit de travail de Mort à crédit,
Dans cette nouvelle aventure, Petit Poilu va rencontrer Grignard et Bégu, deux adorables petits écureuils vivant au coeur d'une magnifique forêt nordique. Ces deux sympathiques bestioles sont très accueillantes mais, très vite, Bégu laisse transparaître les signes d'un égoïsme certain. Ce qui finit par taper sur les nerfs de notre héros au grand coeur. D'autant que Grignard, lui, vit dans la pauvreté la plus totale... Une histoire pour parler avec votre enfant du partage, de la soif de posséder, du plaisir de recevoir et de la joie de donner !
L'égoïsme et la soif de possession, deux problématique aussi intemporelles qu'actuelles, traitées avec douceur par Pierre Bailly et Céline Fraipont, dont le Petit Poilu chuchote si bien aux oreilles des enfants...
En 1932, avec le Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline s'imposait d'emblée comme un des grands novateurs de notre temps. Le Voyage était traduit dans le monde entier et de nombreux écrivains ont reconnu ce qu'ils devaient à Céline, de Henry Miller à Marcel Aymé, de Sartre à Jacques Perret, de Simenon à Félicien Marceau. D'un château l'autre pourrait s'intituler «le bout de la nuit». Les châteaux dont parle Céline sont en effet douloureux, agités de spectres qui se nomment la Guerre, la Haine, la Misère. Céline s'y montre trois fois châtelain : à Sigmaringen en compagnie du maréchal Pétain et de ses ministres ; au Danemark où il demeure dix-huit mois dans un cachot, puis quelques années dans une ferme délabrée ; enfin à Meudon où sa clientèle de médecin se réduit à quelques pauvres, aussi miséreux que lui. Il s'agit pourtant d'un roman autant que d'une confession, car Céline n'est pas fait pour l'objectivité. Avec un comique somptueux, il décrit les Allemands affolés, l'Europe entière leur retombant sur la tête, les ministres de Vichy sans ministère, et le Maréchal à la veille de la Haute Cour. D'un château l'autre doit être considéré au même titre que le Voyage au bout de la nuit et Mort à crédit comme un des grands livres de Céline auqel il donna du reste une suite avec Nord (1960) et Rigodon (1969).