Blasselle
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Histoire terminale l/es/s
Helary, Blasselle
- Bréal
- L'indispensable Breal
- 18 Septembre 2002
- 9782842919771
Des mémentos complets, pratiques et intelligents qui permettent d'apprendre et de réviser de grandes notions dans différentes disciplines, ici l'histoire et l'économie. Ils sont composés de fiches de 1 ou 2 pages comprenant des tableaux et des schémas récapitulatifs.
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C'est avec l'invention du codex, cet ensemble de cahiers de parchemin pliés et cousus succédant au rouleau de papyrus que commence l'histoire du livre, aux premiers siècles de notre ère. Dans la longue tradition médiévale de copie manuscrite, l'irruption de l'imprimerie, grâce à Gutenberg, ne constituera qu'une rupture technique, tant les premiers livres imprimés s'efforceront d'imiter la magnificence des manuscrits. Mais la diffusion du livre ne pourra plus être arrêtée. Stimulé par le développement des universités, il part à la conquête de nouvelles classes sociales, participe au rayonnement de l'humanisme et de la Renaissance, aux batailles de la Réforme et des Lumières. En France, à la veille de la Révolution, 2000 titres sont enregistrés au dépôt légal ; il y en aura 15 000 en 1889. La scolarisation et l'essor des bibliothèques, qui, au XIXe siècle, ont mis le livre à la portée de tous, ne suffisent pas à expliquer une telle croissance. Si l'usage du livre se généralise, c'est aussi parce que les conditions de sa fabrication connaissent les mêmes progrès que le monde industriel. Surtout, un nouveau métier est apparu : l'éditeur, qui chasse, dépiste, découvre le manuscrit, en contrôle la publication et la distribution, relayé par des commis voyageurs et des libraires, présents dans les plus petites villes. Avec plus de 60000 titres publiés en 2007 et 470 millions d'exemplaires vendus la même année, le livre poursuit son essor, bientôt accompagné par celui de nouveaux supports, tel le livre électronique, qui étendront la diffusion de l'écrit.
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« La bibliothèque publique du roi de France est la plus belle du monde entier, moins encore par le nombre et la rareté des volumes que par la facilité et la politesse avec laquelle les bibliothécaires les prêtent à tous les savants. Cette bibliothèque est sans contredit le monument le plus précieux qui soit en France. » Le visiteur ou le lecteur d'aujourd'hui pourrait-il reprendre à son compte cette appréciation de Voltaire ?
Confronté au gigantisme des bâtiments de la Bibliothèque nationale de France qui se dressent en bord de Seine ou découvrant Gallica, sa bibliothèque numérique, déjà riche de près de 9 millions de documents issus de ses collections, sera peut-être saisi par le vertige.
Sa perplexité sera plus grande encore s'il se rend sur le site historique de la rue de Richelieu, en partie reconstruit depuis Voltaire et aujourd'hui rénové. Par quelle folie humaine en est-on venu à regrouper ici et là « toute la mémoire du monde » ?
Ce livre éclaire les logiques et les intuitions qui ont présidé à cette accumulation qui caractérise une bibliothèque nationale. Il montre aussi comment, sans cesser d'être un immense conservatoire de la pensée humaine, elle est devenue un laboratoire de son élaboration.
Rassemblant les contributions d'une trentaine d'auteurs, dont beaucoup travaillent ou ont travaillé dans cette maison, il dresse un état des connaissances, dégage les moments forts de sa riche histoire, depuis Charles V, le premier roi collectionneur, jusqu'à la période contemporaine.
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La Bibliothèque nationale de France : Mémoire de l'avenir
Jacqueline Melet-sanson, Bruno Blasselle
- Gallimard
- Decouvertes Gallimard
- 23 Novembre 2006
- 9782070343416
La Bibliothèque nationale de France est la maison du dépôt légal. Elle est aussi le conservatoire de millions de livres imprimés, de périodiques, de manuscrits, d'estampes, de cartes et de monnaies. Installée au coeur de Paris dès le XVII? siècle, elle a vécu de profonds changements dans les années 1990. Après l'ouverture du nouveau bâtiment sur le site de Tolbiac, s'annonce aujourd'hui la rénovation du quadrilatère Richelieu qu'elle occupe depuis 1720. L'évolution des technologies numériques lui donne encore une nouvelle dimension et contribue à accroître son rayonnement. Des bibliothèques des rois et des savants à la Bibliothèque nationale de France, Jacqueline Melet-Sanson et Bruno Blasselle racontent cette aventure de la mémoire.
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Traité de droit européen de la concurrence t.II.B
Richard Blasselle
- Publisud
- 1 Novembre 2005
- 9782866009991
Dans l'ordre juridique communautaire le marché et les libertés qui s'y exercent constituent la structure de base sans laquelle les individus ne peuvent interagir les uns avec les autres ; ils sont a priori non seulement compatibles avec les objectifs d'intérêt général, mais ils leur sont aussi indispensables ; seule leur incapacité à les atteindre justifie donc l'action des pouvoirs publics, que cette incapacité soit imputable aux mécanismes concurrentiels, ou à l'insuffisante accessibilité des opportunités qu'ils offrent.
Les libertés individuelles sont ainsi la source, la condition, le vecteur et la fin dernière du développement économique et social. Mais pour être le premier des biens collectifs, encore faut-il que leur usage soit accessible à tous. Aussi leur exercice est-il réglementé dans deux directions : en aval, où il faut veiller à ce que la liberté des uns n'entrave celle des autres que dans une mesure et selon des modalités définies en fonction d'un ensemble d'exigences d'intérêt commun ; en amont, où il faut assurer à chacun l'accès aux infrastructures et services essentiels.
C'est dans cette perspective que les Etats membres sont tenus d'inscrire leurs interventions dans les activités économiques de leurs ressortissants, qu'ils participent à leurs comportements anticoncurrentiels, qu'ils leur accordent des aides d'Etat, des droits spéciaux ou exclusifs, notamment pour la gestion de services d'intérêt économique général, ou qu'ils passent avec eux des contrats de partenariats public-privé portant sur de marchés publics ou des concessions.
Ce faisant, ils doivent subordonner l'intérêt national à celui de leur Communauté.
Le traité comporte trois parties. Première partie (tome I) : le domaine et les critères d'application des règles européennes de concurrence, et les restrictions de concurrence imputables aux entreprises. Deuxième partie : les restrictions de concurrence imputables aux Etats membres - Tome II A : les entraves aux échanges, à l'établissement des personnes et à la prestation des services ; Tome II B : les aides d'Etat, les mécanismes et les fondements de l'application aux Etats membres des règles de concurrence, les services d'intérêt économique général, la réglementation des marchés publics et des partenariats public-privé.
Troisième partie (tome III) : la mise en oeuvre des règles de concurrence coexistence du droit communautaire et des droits nationaux et protection juridique des opérateurs économiques.
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C'est avec l'invention du codex, cet ensemble de cahiers de parchemin pliés et cousus succédant au rouleau de papyrus que commence l'histoire du livre, aux premiers siècles de notre ère. Dans la longue tradition médiévale de copie manuscrite, l'irruption de l'imprimerie, grâce à Gutenberg, ne constituera qu'une rupture technique, tant les premiers livres imprimés s'efforceront d'imiter la magnificence des manuscrits. Mais la diffusion du livre ne pourra plus être arrêtée. Stimulé par le développement des universités, il part à la conquête de nouvelles classes sociales, participe au rayonnement de l'humanisme et de la Renaissance, aux batailles de la Réforme et des Lumières. En France, à la veille de la Révolution, 2 000 titres sont enregistrés au dépôt légal ; il y en aura 15 000 en 1889. La scolarisation et l'essor des bibliothèques, qui, au XIX? siècle, ont mis le livre à la portée de tous, ne suffisent pas à expliquer une telle croissance. Si l'usage du livre se généralise, c'est aussi parce que les conditions de sa fabrication connaissent les mêmes progrès que l monde industriel. Surtout, un nouveau métier est apparu : l'éditeur, qui chasse, dépiste, découvre le manuscrit, en contrôle la publication et la distribution, relayé par des commis voyageurs et des libraires, présents dans les plus petites villes. Avec plus de 60 000 titres publiés en 2007 et 470 millions d'exemplaires vendus la même année, le livre poursuit son essor, bientôt accompagné par celui de nouveaux supports, tel le livre électronique, qui étendront la diffusion de l'écrit.
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Histoire du livre : Le triomphe de l'édition
Bruno Blasselle
- Gallimard
- 18 Novembre 1998
- 9782070533640
C'est avec l'invention du codex, cet ensemble de cahiers de parchemin pliés et cousus succédant au rouleau de papyrus que commence l'histoire du livre, aux premiers siècles de notre ère. Dans la longue tradition médiévale de copie manuscrite, l'irruption de l'imprimerie, grâce à Gutenberg, ne constituera qu'une rupture technique, tant les premiers livres imprimés s'efforceront d'imiter la magnificence des manuscrits. Mais la diffusion du livre ne pourra plus être arrêtée. Stimulé par le développement des universités, il part à la conquête de nouvelles classes sociales, participe au rayonnement de l'humanisme et de la Renaissance, aux batailles de la Réforme et des Lumières. En France, à la veille de la Révolution, 2 000 titres sont enregistrés au dépôt légal ; il y en aura 15 000 en 1889. La scolarisation et l'essor des bibliothèques, qui, au XIX? siècle, ont mis le livre à la portée de tous, ne suffisent pas à expliquer une telle croissance. Si l'usage du livre se généralise, c'est aussi parce que les conditions de sa fabrication connaissent les mêmes progrès que l monde industriel. Surtout, un nouveau métier est apparu : l'éditeur, qui chasse, dépiste, découvre le manuscrit, en contrôle la publication et la distribution, relayé par des commis voyageurs et des libraires, présents dans les plus petites villes. Avec plus de 60 000 titres publiés en 2007 et 470 millions d'exemplaires vendus la même année, le livre poursuit son essor, bientôt accompagné par celui de nouveaux supports, tel le livre électronique, qui étendront la diffusion de l'écrit.