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Bauchau Henry
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La quête de la jeune mendiante qui, après avoir suivi son père, le roi aveugle oedipe, des années durant, prend contre toute prudence le chemin de Thèbes avec l'espoir d'empêcher la guerre entre les fils de Jocaste, ses deux frères tant aimés. Commence alors pour elle une suite d'épreuves, de doutes, de joies et de déchirements. Lumineuse, intrépide, féminine, l'Antigone d'Henry Bauchau s'inscrit avec force dans l'histoire de la réécriture du mythe.
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Oedipe, celui qui - jouet des dieux - a tué son père et épousé sa mère, quitte Thèbes aveugle et accablé par le poids de sa faute. Avec sa fille Antigone, il s'engage dans une longue errance qui le conduira à Colone, lieu de sa "disparition"... et de la clairvoyance. Car ce livre est un voyage intérieur dans lequel un homme affronte les ténèbres qu'il porte en lui, jusqu'à atteindre la connaissance de soi.
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A Paris, dans un hôpital de jour, une thérapeute tente de guider un jeune psychotique sur le chemin d'un fragile épanouissement dans l'art et d'extériorisation de ses démons.
A Paris, dans un hôpital de jour, Véronique, une analyste, prend en charge Orion, un jeune adolescent gravement perturbé. Malgré ses difficultés, elle discerne qu'il est doué d'une imagination puissante et entreprend de l'orienter vers le dessin et la sculpture. Les chemins de l'art et ceux de la vie quotidienne sont semés d'incertitudes et d'échecs, mais dans ses "dictées d'angoisse", Orion parvient à s'ouvrir à la parole et à mettre en mots ce qui le hante : la peur d'un démon de Paris, qui le rayonnise et le bazardifie. Au fil des années et suivant des voies inusitées, l'oeuvre l'oeuvre intérieure et l'oeuvre - d'art - apparaît et s'affirme. Le délire, la confusion, les surprenants effets de l'art en actes, la patience des déliants qui partagent les efforts du "peuple du désastre" (les handicapés), le mystère indicible de la souffrance que combat l'opiniâtre espérance, tels sont les thèmes de ce livre où Henry Bauchau a versé beaucoup de son expérience de la psychose et de l'analyse pour atteindre, au-delà du vécu, à la vie du roman. Il y poursuit un dialogue entrepris de longue date avec l'imaginaire, l'angoisse, la folie et le réenchantement du monde. Sous le signe de l'espoir, la présence fugitive de "l'enfant bleu" éclaire Orion et Véronique sur un chemin de compassion.
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Au chevet de sa mère mourante, le narrateur s'efforce de retrouver l'image de la femme qu'elle fut, et retrouver par là-même l'enfant qu'il était. Un roman d'une extraordinaire intensité symbolique.
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Révolté par l'opposition de ses parents à sa vocation d'officier, Pierre s'embarque pour l'Amérique et s'engage dans l'armée nordiste au début de la guerre de Sécession. Il rencontre Johnson, jeune esclave noir en fuite, avec lequel il va fonder le régiment noir, qui jouera un rôle important dans la guerre. Au-delà des somptueux panoramiques de batailles dignes des plus prestigieux romans d'aventures, ce grand «western de l'inconscient» frappe surtout par sa dimension initiatique, et par la mise en place d'une épopée intérieure. Le Régiment noir, publié par Gallimard en 1972, avait fait l'objet en 2000, chez Actes Sud, d'une nouvelle édition revue et corrigée par l'auteur. C'est cette dernière version qui est ici proposée.
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Avec «La Chine intérieure», Henry Bauchau nous convie à un voyage dans la géographie de l'âme. Ces poèmes, écrits en Suisse, mêlent des évocations d'une nature souveraine à celles d'un quotidien magnifié où, comme l'a écrit HoueÏ-neng, "Le vrai miracle est de marcher sur la terre".
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En réunissant et retravaillant quelques essais ou articles parus une première fois en revues, Henry Bauchau apporte une contribution passionnante à l'élucidation de son propre processus créateur, et plus généralement aux relations qu'entretiennent l'art et la psychanalyse.
Les textes que voici mettent en évidence le rôle de la poésie comme champ d'exploration de la vie intérieure. Et c'est à l'occasion du travail analytique qu'Henry Bauchau (re)découvre, dans la résurgence d'une scène enfantine, cette arme réparatrice qu'est l'écriture. Il s'interroge ensuite sur l'action de la psychanalyse dans son travail d'écrivain, mais aussi sur l'apport de l'entreprise littéraire dans la prise en compte, individuelle ou collective, des forces de l'inconscient et de la psychologie des profondeurs. -
« Qui avait vu dans la chambre surnaturelle ce que les autres n'y voient pas ». Cette phrase de Henry Bauchau donne le ton à la suite de ses poèmes, réunis sous le titre de « Exercice du matin ». Médium, voyant, le poète nous transmet sa vision dans des textes dont chacun est un exercice de spiritualité.
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Par sa mère, cambyse appartenait à une lignée perse dont les plus lointains ancêtres étaient des lions.
Peut-être des dieux lions, car c'est en eux qu'il se reconnaissait. il avait étendu à tout notre clan ce lien de sang avec les lions. il en avait étrangement transmis, à mon père et à moi, le culte qui faisait horreur à ma mère et à ma soeur aînée. la lutte avec les lions ne durait qu'une partie de l'année et on ne pouvait s'attaquer qu'à un fauve à la fois. une fois par an, avait lieu entre eux et nous une guerre rituelle qui durait deux jours et une nuit.
C'était la plus grande fête de l'année, il y avait toujours plusieurs morts et de nombreux blessés, mais y il n'y avait pas, pour les chasseurs du clan et des tribus voisines, de plus grand honneur que d'y être admis par cambyse. en grandissant, j'éprouvais un désir croissant de participer à cette fête, j'en ai parlé à ma mère, elle m'a suppliée d'y renoncer en me disant que ce n'était pas la place d'une jeune fille et que la tradition ne le permettait pas.
Je pensais au contraire qu'à l'origine de notre clan il y avait eu des déesses lionnes aussi terribles, aussi puissantes que les lions. je descendais sûrement de l'une d'elles et si, pour des raisons évidentes, il était dans notre guerre interdit de tuer les lionnes et leurs lionceaux, elles prenaient au combat une part redoutable et provoquaient parmi nous autant de morts et de blessures que les mâles.
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Paris, 1980. Alors qu'il accompagne sa belle-fille dans sa lutte contre un cancer, le narrateur se souvient de Stéphane, son ami de jeunesse, qui au début de la guerre l'avait initié à l'escalade et au dépassement de la peur. Entré dans la Résistance, puis capturé par un officier nazi le colonel Shadow, il est mort dans des circonstances jamais vraiment élucidées.
Mais Shadow, à la fin de la guerre, s'est fait connaître du narrateur. Son intangible présence demeure en lui, elle laisse affleurer les instants ultimes, la mort courageuse héroïque, peut-être de Stéphane. Et la réalité contemporaine (les visites à l'hôpital, l'anxiété des proches, les minuscules désastres de la vie ordinaire) reçoit de ce passé un écho d'incertitude et pourtant d'espérance
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Dans un petit port du Sud de la France, de nos jours, un cercle d'amitiés s'est formé autour de Florian, peintre vieillissant, iconoclaste, pyromane et réputé fou, qui se lance, avec l'aide de ses compagnons, dans une oeuvre monumentale illustrant le Déluge.
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Il lui aura fallu attendre le très grand âge pour rencontrer enfin en lui-même cet enfant rieur qu'il aurait pu être si les circonstances - deux guerres, et quantité d'incertitudes écrasantes pour sa jeunesse - avaient rendu cela possible. À tant d'années de distance, afin de ne pas imposer au personnage principal son "moi qui depuis lors a tant vécu", il s'agit pour lui de ré-imaginer à partir des souvenirs. Voilà pourquoi ce livre est à lire comme le roman des commencements d'une vie, dans une société désormais lointaine : un monde plus paysan qu'urbain, fait de grandes maisonnées, de vastes parentèles, de fermes et de terres et de chevaux - mais aussi de règles strictes, de droits et devoirs inégalement partagés entre les sexes, de profond respect pour les lois, les hiérarchies... et de tentatives de révolte.
Tout en chapitres courts composés avec vivacité, dans l'écriture si transparente et sereine qui - alors - ne lui était pas encore advenue, Henry Bauchau raconte ici (de 1913 à 1940) une partie importante de "son époque". Et lui qui a longtemps cru qu'il deviendrait un "homme d'action", lui qui a si tardivement rencontré sa vraie vocation d'écrivain puis la notoriété littéraire, lui qui, pour tant de lecteurs, depuis longtemps fait figure de vieux sage, prend un visible et malicieux plaisir à redessiner les péripéties dangereuses et les courants contraires dont a fini par s'affranchir l'enfant rieur.
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Temps du rêve raconte un amour aussi fulgurant qu'insidieusement délétère, par lequel un jeune garçon est ébloui puis désenchanté - et condamné à chercher dans l'imaginaire d'autres illuminations... À quatre-vingts ans de distance, Henry Bauchau relit et préface son tout premier récit publié sous pseudonyme.
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" faire n'est rien, a dit le grand sculpteur brancusi, il faut se mettre en état de faire.
" a partir de treize ans, c'est par un long travail psychologique, avec l'aide d'henry bauchau, c'est aussi par l'amitié, l'imagination du travail, que lionel d. s'est mis en état de faire. il est devenu dessinateur, peintre, graveur et sculpteur, il vit dans une remarquable proximité des matières qu'il emploie et particulièrement dans l'amour du bois qui ne connaît pas l'angoisse et s'éclaire de patience.
Après quinze ans de travail en commun, henri bauchau et lionel d.
Sont devenus amis, malgré la différence d'âge, et demeurent très liés. c'est lionel d. qui a inspiré à henry bauchau de nombreux épisodes de son dernier roman, l'enfant bleu. en noir et blanc poursuit leur dialogue ininterrompu et leur permet, pour la première fois, de réunir leurs oeuvres dans un même ouvrage. les gravures et dessins de lionel d. répondent ici à quatre nouvelles d'henry bauchau.
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La Reine en amont Au moment où le futur Alexandre le Grand atteint vingt ans, il pense que son père Philippe, âgé de quarante-six ans et lui aussi homme de génie, "ne lui laissera rien de grand à faire". Il écrit et fait représenter devant ses parents une pièce de théâtre où, sous le couvert d'une histoire d'oedipe, il fait voir le drame insoluble entre lui et son père et tente de lui trouver une issue heureuse que la réalité démentira.
Gengis Khan Temoudjin, alias Gengis Khan, une des terreurs et un des génies du XIIIe siècle, l'homme qui construisit un des plus gigantesques empires de l'Histoire. Ses frontières s'étendaient de la mer de Chine à la mer Noire.
Prométhée enchaîné Pour transmettre aux hommes la connaissance de tous les arts, Prométhée a osé enfreindre la volonté de Zeus en dérobant le feu aux Immortels. Pour prix de sa générosité, il se retrouve enchaîné sur un sommet où règne un éternel hiver. Seul à connaître le destin réservé aux dieux, en vain il est interrogé par Hermès sur l'avenir incertain du jeune Zeus. Prométhée résiste aux menaces. Son refus, sa négation, suffisent à affirmer son existence, à l'empêcher de mourir.
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Les cinq récits limpides et lumineux qui composent ce recueil appartiennent au cycle d'oedipe et Antigone.
Dans L'Arbre fou, Henry Bauchau interroge l'acte de création et sa part inévitable de violence. Si Antigone, en partant avec Constantin dans Les Vallées du bonheur profond, échappe un instant à son destin, c'est pour le retrouver aussitôt avec une joie paradoxale. La Femme sans mots incarne la violence de la folie. Le Cri est comme la matrice de la scène fondamentale du roman Antigone. Et le dernier récit donne la parole à Sophocle, L'Enfant de Salamine.
Sous la plume fervente d'Henry Bauchau, le destin tragique d'oedipe et Antigone est une interrogation perpétuellement renouvelée sur la condition humaine, entre liberté et contrainte, ainsi que sur le difficile chemin qui mène à la connaissance et à la réalisation de soi.
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Conversation avec le torrent ; journal (1954-1959)
Henry Bauchau
- ACTES SUD
- 21 Février 2018
- 9782330092528
Quand Henry Bauchau, en 1954, entame ce «Journal», il ne soupçonne pas qu'il lui faudra un demi-siècle et près de 3 000 pages pour y préméditer, y interroger et y refléter chaque étape de l'immense oeuvre en cours. Par ce premier volume (le dernier qui restait à paraître de cette édition complète), le lecteur s'aventure dans l'atelier d'un grand artiste en devenir, est témoin de ses tentatives, sa foi, son opiniâtreté dans le combat avec la peur d'échouer.
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Jour après jour ; journal d'Oedipe sur la route, 1983-1989
Henry Bauchau
- ACTES SUD
- Babel
- 20 Mai 2003
- 9782742742400
"Ce livre reprend les pages du Journal que j'ai tenu en écrivant oedipe sur la route, roman qui raconte les aventures et l'évolution d'oedipe et d'Antigone entre Thèbes, lieu de l'aveuglement d'oedipe, et Colone, où il devient un voyant.
Ce n'est pas seulement le Journal d'un écrivain. Pendant que j'écris le livre, j'exerce un métier, j'ai une famille, je vis et cherche à comprendre les événements, j'écris des poèmes, je fais des rêves et des rencontres. Tout cela agit et se mêle dans la progression du Journal.
C'est l'écriture elle-même qui m'a fait ressentir que la différence entre le monde extérieur et le monde intérieur était moins décisive que je ne l'avais cru. Le voyage accompli dans la vie ordinaire qui est la mienne ressemble à celui de mes personnages vers Colone. C'est le voyage de l'émondeur".
H. B.
Cette publication inaugure la parution en collection de poche Babel de l'ensemble des Journaux d'Henry Bau-chau, dont le corpus complet couvrira quelque cinquante ans de vie intellectuelle et de création.
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La grande muraille ; journal de La Déchirure, 1960-1965
Henry Bauchau
- ACTES SUD
- Babel
- 2 Mai 2005
- 9782742754793
«Est-ce qu'il y avait réellement une Muraille ? On peut seulement faire des suppositions. Puisque le temps et le coeur sont séparés, il devait y en avoir une. Elle passait à travers le pays et le séparait en deux parties égales. C'est depuis que tout est si admirablement tranché chez nous, ce qui donne une impression d'ordre. Peut-être étions-nous aussi coupés en deux, mais d'une main si fine que nous ne pouvions pas le savoir.
On ne voit pas arriver la Muraille. C'est tout d'un coup qu'elle est là, non pas devant, mais déjà en nous. Sans qu'on ait eu le temps d'y penser, on est dessus, on est dedans.
On est forcé de se poser la question : Est-ce que la vie est vraiment comme ça ?».
H. B.
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La lumière Antigone ; poème pour le livret de l'opéra de Pierre Bartholomée
Henry Bauchau
- Actes Sud
- Le Souffle De L'esprit
- 9 Mars 2009
- 9782742782611
La Lumière Antigone est un livret composé par Henry Bauchau sous la forme d'un long poème. L'auteur entreprit ce travail à la demande du compositeur Pierre Bartolomé avec qui il avait déjà collaboré au texte de son précédent opéra oedipe sur la route.
La Lumière Antigone fut créé au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles en 2008. Opéra de chambre, donné par un orchestre de quinze musiciens, cette pièce à deux voix, celles d'Antigone et de Hannah, inspira à Henry Bauchau une écriture poétique dont la métrique est régulière, non pas rimée, mais rythmée pour s'accorder à la musique.
Ecrivain célèbre notamment pour son roman Antigone, Henry Bauchau revient ici à cette figure majeure et archétypale du monde grec. D'une beauté bouleversante, le livret/poème s'ouvre sur un monologue d'Antigone au moment où elle entre en solitude, dans la remémoration, l'interrogation. C'est le premier acte. Le second restitue le dialogue entre Antigone et Hannah, exposé terrible de l'histoire de notre monde. Le troisième acte se constitue du long solo d'Hannah, celle qui a survécu, Antigone ayant disparu.
Henry Bauchau, qui a déjà publié trois recueils de poésie dans la collection "Le Souffle de l'esprit" signe ici un texte d'une haute spiritualité où Antigone, guidée par la fatalité, ne cesse d'éclairer notre propre siècle.
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Au gré de la pierre, aux murs des cathédrales, dans le silence des ombres et l'écho des vallées, Bauchau recompose un jardin de lumière où tout s'invente et s'encorcelle.
Voilà des vers comme autant de trésors secrets, un envoûtant chemin vers des temps métamorphosés et la beauté constante de rythmes, d'images, d'étreintes qui font naître en nous le plaisir jaloux des grands moments de poésie. Un moment d'éternité à préserver absolument !.
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Comme toujours j'ouvre ce cahier avec une sorte de joie et d'espoir. Il me semble après tous ces mois si durs que l'année doit être meilleure. Tout est bien sombre pour le moment, si la décision est prise enfi n de tout vendre et de quitter Gstaad, rien n'est vendu encore et le désastre est toujours à la porte. Physiquement je ne vais guère, L. est déprimée, j'ai été atteint par le refus, à cause de mon âge, de pouvoir travailler à l'université de Fribourg. Je sens que je puis être repoussé de partout. Je n'arrive pas à me mettre vraiment au travail, je perds du temps, au lieu d'abattre mes cinq ou six heures d'écriture coûte que coûte. Pourtant il se pourrait qu'après cette longue stagnation, dans quelques mois, une vie nouvelle commence. Je voudrais tant retravailler dans une équipe mais peut-être est-ce l'oeuvre solitaire qui m'attend. Il ne faut pas vouloir et laisser se faire, du fond du coeur, laisser se faire ce qui doit être.
H. B.
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désirer d'amour, défricher le corps des saisons manuelles.
labourer le temps de ce monde dans l'année d'un grand rituel. ne plus te vouloir, écouter. ne plus te connaître, te voir. t'éveiller, dormir, oublier et toujours, soleil, te revoir et travailler ton existence dans l'atelier spirituel.