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Prix
Rachel Bouvet
-
Mouvantes et émouvantes : Les plantes à travers le récit
Rachel Bouvet, Stéphanie Posthumus, Collectif
- Pu De Montreal
- Cavales
- 2 Mai 2024
- 9782760649583
Comment faire pour mieux voir, mieux percevoir, mieux sentir le mouvement des plantes ? Les termes précis et généralisables tels que le phototropisme, le géotropisme, l'hydrotropisme et le chimiotropisme, élaborés par les sciences botaniques ne permettent pas de décrire leur poéticité, c'est-à-dire la capacité des plantes à faire monde (au sens de poiesis, fabriquer) en nouant des relations avec d'autres organismes, avec le sol, l'air, l'eau et le soleil. Le texte littéraire ne se contente pas d'évoquer la mobilité des plantes, il contribue à les mettre en mouvement au sein du récit et suscite par le fait même des émotions chez les lecteurs et lectrices. Mouvantes et émouvantes : telles sont les qualités des plantes souvent passées sous silence que ce collectif cherche à mettre en évidence.
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Géopoétique des confins
Rachel Bouvet, Rita Olivieri-godet
- PU de Rennes
- Interferences
- 8 Février 2018
- 9782753565296
La géopoétique inscrit au coeur de ses préoccupations le rapport à la terre, au monde, au dehors. La trajectoire suivie dans cet ouvrage va du regard sur les marges et les lointains jusqu'aux limites qui séparent les cultures, pour se déplacer finalement de l'autre côté des frontières, pour entendre des voix jaillissant des confins, celles des littératures nomades et inuits ayant émergé au cours du XXe siècle ; entre les deux, des écrivains, voyageurs et/ou géographes, qui arpentent les territoires à la recherche d'une plus grande harmonie avec l'univers, qui revendiquent le métissage ou qui remettent en question certains préjugés tenaces.
Loin d'être vides, ces espaces immenses sont au contraire remplis de vie animale, végétale et humaine, remplis de pierre et de silence. Ce renversement de perspective s'appuie sur l'analyse de corpus diversifiés, où se côtoient la poésie de Kenneth White, Jean Morisset, François Turcot, Aqqaluk Lynge, Taqralik Partridge, Vicky Simigak ; les récits de voyage de Pierre Loti, Isabelle Eberhardt, Benjamin Péret, Jésus Paes Loureiro, Sylvain Tesson ; les romans de Marie Le Franc, Francine Ouellette, Ibrahim Al Koni, J.-M.G. Le Clézio, Markoosie Patsauq ; le récit de Mitiarjuk Nappaaluk et les essais d'Alootook Ipellie et Zebedee Nungak.
Avec des articles signés par Rachel Bouvet, Nelly Duvicq, Elise Lepage, Leonor Lourenço de Abreu, Licia Soares de Souza, Rita Olivieri-Godet, Christophe Roncato Tounsi, Brigitte Thiérion et Elisabeth Vauthier. -
C'est ainsi que ma vie s'est déroulée, d'une vague à l'autre, d'un pays à l'autre ; elle a dérivé selon les courants, les vents et les humeurs. J'ai le sentiment d'avoir d'abord écrit la terre avec mes pas, en me laissant guider par une boussole intérieure.
Quel usage peut-on faire du monde ? Naviguer de rive en rive, serrer l'Autre dans ses bras et sur son coeur : être dans cette altérité grandissant au hasard des voyages et des continents qui séduisent et qui forment notre humanité. Initier la relation. Nourrir la rencontre.
Féconder la terre. De la Bretagne à l'Égypte, du Maroc à l'Espagne, de l'Afrique du Nord au Québec, les identités se font et se défont.
Rachel Bouvet donne le ton, trace une route d'eau, de terre et de mots.
Elle emprunte au passage quelques figures de l'Orient et du monde arabe.
Elle indique sa manière de cheminer dans ce vaste monde. Quelques questions essentielles surgissent : À quel territoire appartient-on aujourd'hui ? Comment refuser cette géographie déchirée qui condamne à l'exclusion et au racisme ? Quel héritage assumeront les enfants issus de ces pérégrinations ?
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Ville et géopoétique
Rachel Bouvet, Georges Amar, Jean-Paul Loubes
- L'Harmattan
- 22 Avril 2016
- 9782343087351
La ville post-moderne, confrontée aux questions écologiques, à la ségrégation de ses territoires et de ses populations, est-elle encore le lieu d'une poétique urbaine ? Les surréalistes, les situationnistes, avaient su, au-delà de la seule nostalgie, montrer la puissance poétique de ce lieu de culture. Ce volume confronte les questionnements et marque une étape dans le travail critique que le devenir urbain de l'humain contemporain rend plus urgent que jamais.
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Une femme perd sa voix. Elle écrit pour reprendre possession de son corps abîmé. Elle chemine ainsi, s'ancre par l'écriture dans sa voix intime, qui résonne avec d'autres silences et paysages de terre, d'eau... La guérison est amorcée avec cette symphonie de voix. Une multitude de visages, de corps et de voix se tissent et se racontent à travers les routes qui n'en finissent pas. Ce livre est un grand silence, une halte entre nous et le vivant ; un bruissement qui dit la relation, la tendresse, l'existence, d'où la musique des mers, des fleuves et des forêts. Le point de vue de l'auteure : "Tisser les voix répond au mouvement général qui traverse le livre. Quand j'ai perdu la voix, je me suis mise à écrire, mais aussi à écouter davantage. J'ai fait plus de place à la parole des autres. Quand je tisse les voix, la mienne se fonde dans un ensemble, elle va à la rencontre des autres, c'est ce mouvement qui me permet d'avancer. Quand la voix se brise, quand elle s'absente, il faut tout reconstruire, cela ne peut se faire que dans l'intimité. Apprivoiser le silence."
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Échos du lac Marie-Le Franc
Rachel Bouvet, Louis Le Tellec, Yannick Gueguen, Chloe Rolland, Julien Bourbeau, Christian Pare, Nicolas Lanouette, Laur
- Presses de l´Écureuil
- 6 Avril 2021
- 9782981339140
Ce carnet numérique rassemble les contributions des participants à l'intervention géopoétique ayant eu lieu au lac Marie-Le Franc en octobre 2014, dans la Réserve faunique Papineau-Labelle. Échos de la symbiose entre un lieu et une oeuvre littéraire, échos entre les sons, les images et les mots, échos virtuels que le lecteur peut écouter au gré de ses humeurs, dehors ou dedans.
Centré sur la dimension sonore des lieux et de l'écriture, il comprend plusieurs volets :
l'oeuvre sonore « L'écho du lac », réalisée par Yannick Guéguen et Étienne Legast pour l'occasion et produite par La Traversée - le parcours géolocalisé peut aussi être expérimenté in situ, à l'aide d'un Iphone ou d'un audioguide disponible au poste d'accueil de La Minerve et sur ce lien (www.yannickgueguen.com/echo) ;
le film de Michèle Houle « Marie Le Franc et le lac », pérennisant l'hommage rendu à l'écrivaine d'origine bretonne pour le 50e anniversaire de sa mort lors de l'inauguration d'un panneau d'interprétation ;
certains extraits de ses oeuvres, choisis et lus par les participants, entremêlés avec les poèmes, récits, essais, photographies, cartes, bandes sonores et vidéos des uns et des autres.
La publication de ce carnet s'inscrit dans le cadre d'un projet de recherche-création de Rachel Bouvet, Denise Brassard, André Carpentier, Bertrand Gervais, Hélène Guy et Jean Morisset intitulé « Éléments d'un imaginaire des lieux : traces et tracés géopoétiques », projet subventionné par le Fonds québécois de recherche sur la société et la culture.
Avec la participation de :
Rachel Bouvet - Louis Le Tellec - Yannick Guéguen - Étienne Legast - Chloë Rolland - Julien Bourbeau - Christian Paré - Nicolas Lanouette - Laure Morali - Michèle Houle - Denise Brassard - Claudette Lemay - Marjolaine Deneault - Gabrielle Girard Lacasse - Jean Morisset - Jean Désy - Gabrielle Laroche - Gilles Thépôt - Chantal Savoie - Isabelle Duval - Martha Tremblay-Vilão -
Tangence. No. 125-126, 2021
Dominique Raymond, Myriam Marcil-Bergeron, Rachel Bouvet, Pierre-Louis Patoine, Daniel Laforest, Christophe Martin,
- Tangence - Tangence
- 24 Octobre 2024
- 9782925015208
La littérature québécoise des trente dernières années s'est enrichie de pratiques reposant en tout ou en partie sur les mathématiques, notamment celles de Cassie Bérard (La valeur de l'inconnue[2]), de Jean-François Chassay (Les taches solaires[3]), de Sébastien Dulude (Divisible par zéro[4]), de Nicole Brossard (Baroque d'aube[5]), de Wajdi Mouawad (Incendies[6]), de Steve Savage (2 x 2[7]), d'Alexandre Bourbaki (Traité de balistique[8]), de Dominique Fortier (Les larmes de saint Laurent) et de Jacques Marchand (La joie discrète d'Alan Turing[9]). En parallèle, on remarquera l'effort de catalogage de ce qu'on nomme en anglais la mathematical fiction de la part du professeur Alex Kasman, du Collège de Charleston aux États-Unis. Son importante base de données[10] cumule plus de 1 369 titres, depuis Les oiseaux d'Aristophane (414 av. JC) jusqu'à Apeirogon de Colum McCann (2020). En outre, la formation de l'Oulipo en 1960 a certainement contribué à la valorisation des points de rencontre entre ces deux disciplines fondamentales, multipliant les exemples poétiques (Cent mille milliards de poèmes de Queneau[11], de Roubaud[12]) et narratifs (Paris-Math de l'Oulipo[13], La formule de Stokes d'Audin[14], L'anomalie de Le Tellier[15]). Encouragée par cette triple impulsion qui anime en un même mouvement la littérature et les mathématiques, je porterai mon attention sur le contenu du concept de la math-fiction, étonnamment délaissé par la critique[16], et plus précisément sur les critères qui le fondent, afin de le définir en intension plutôt qu'en extension. Intension et extension relèvent de la logique du langage : une classe peut être définie en extension, par la désignation de chaque élément qui en fait partie, comme dans le cas qui nous occupe, puisque les oeuvres énumérées fonctionnent comme autant d'exemples de la classe math-fiction , ou en intension, par la description d'un certain nombre de prédicats qui définit cette classe ; l'objectif, donc, poursuivi par cet article. Je m'occuperai à peine de poésie[17] et très peu des autres formes artistiques investies par la math-fiction, comme le cinéma, pour privilégier le support textuel. En somme, plutôt que d'examiner « ponts » et « passerelles[18] » entre la littérature et les mathématiques, j'envisagerai la math-fiction comme un genre littéraire, en relevant d'abord quelques manières dont s'inscrivent les maths dans une oeuvre de fiction, puis en exposant deux grandes configurations internes, opposées voire contradictoires, qui animent les oeuvres de math-fiction. Je terminerai cet article en comparant la math-fiction à sa proche parente, la science-fiction.
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étranges récits, étranges lectures ; essai sur l'effet fantastique
Rachel Bouvet
- Pu De Quebec
- 19 Décembre 2007
- 9782760515185
Cet essai explore le processus de lecture des récits fantastiques, en particulier un phénomène souvent mentionné mais n'ayant jamais fait l'objet d'une véritable étude : l'effet fantastique. Cet effet de lecture très particulier qui se produit au contact de ces récits pour le moins étranges suppose, entre autres, que le lecteur perçoive les indéterminations du texte sans pour autant chercher à les résoudre. Cela amène à remettre en cause l'opinion largement répandue dans le domaine des théories de la lecture, voulant que la lecture soit un processus de détermination, de résolution de l'énigme. C'est donc une nouvelle approche du fantastique qui est présentée dans ce livre, qui accorde également une place importante à l'un des prolongements possibles de la lecture : l'interprétation du récit fantastique.
La réflexion sur la notion d'indétermination, sur son rôle dans la lecture fantastique, repose en partie sur l'analyse de nouvelles de Guy de Maupassant et de Marie José Thériault. L'effet fantastique, supposant une progression rapide à travers le texte, l'existence d'un plaisir de l'indétermination ainsi que la présence de certains procédés, est examiné à partir de textes d'Edgar Allan P?, de Villiers de L'Isle-Adam, de Prosper Mérimée, de Jean Ray et d'Anne Hébert. Enfin, plusieurs interprétations de « Ligeia » d'Edgar Allan Poe sont analysées, dans le but de rendre compte des différents aspects de la lecture critique du récit fantastique.
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Ouvrage de réflexion et de création, La carte. Point de vue sur le monde propose une démarche interdisciplinaire de l'univers de la cartographie où se rencontrent les points de vue des écrivains, des géographes, des artistes, etc. La carte, parole sur le monde, est ici dialogue et pensée, voyage et désir d'écriture.
Avec une centaine d'images - planches de bande-dessinées, cartes anciennes, cartes inventées, timbres-poste, photographies - l'ouvrage offre la possibilité de parcourir le monde et son histoire. La diversité des points de vue, des registres et des genres contribue à la richesse de cet ouvrage qui regroupe essai, chronique, récit de voyage, poésie.
Ce collectif permet de faire le point sur la géopoétique, champ nouveau qui incite à explorer les chemins du rapport sensible et intelligent à la Terre. Découvrons ce livre pour mieux comprendre le langage des cartes. Et aussi pour mieux habiter la Terre.
Ont collaboré à cet ouvrage : Virginie Belhumeur, Rachel Bouvet, Denise Brassard, Audrey Camus, Jean-Claude Castelain, Jean Désy, Marie-Andrée Gilbert, Alexandre Gillet, Hélène Guy, Suzanne Joos, Pierre Labossière, Yves Lacroix, Nicolas Lanouette, Caroline Mangerel, Monchoachi, Ceri Morgan, Jean Morisset, Pascal Naud, Charles Vincent, Éric Waddell et Kenneth White.
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Cet essai a pour but de sonder les motivations profondes de la fascination pour le désert.
Paysage grandiose s'il en est, ses ergs et ses regs ne cessent de hanter l'imaginaire, de jeter les lecteurs à l'affût des pages qui l'évoquent, avec splendeur le plus souvent, dans des récits où dominent les vents, le minéral, la sécheresse, le dépouillement. A force de traverser ces pages dans lesquelles le sable envahit tout, y compris l'espace de l'écriture, certaines certitudes finissent par s'éroder, certains réflexes tendent à s'effriter, pour faire place à de nouvelles interrogations concernant l'émergence du paysage désertique dans la littérature, les figures prédominantes du nomade, de l'anachorète et du vide, qui engagent une réflexion sur le mouvement, la transfiguration, l'altérité des frontières.
Des récits de voyage, des nouvelles et des romans couvrant une période d'un siècle et demi environ (1856-1992) sont étudiés ici : Un été dans le Sahara d'Eugène Fromentin, Le désert de Pierre Loti, Ecrits sur le sable d'Isabelle Eberhardt, Un thé au Sahara (The Sheltering Sky) de Paul Bowles, Désert de J.-M. G. Le Clézio, Les marches de sable d'Andrée Chedid, Hypatie ou la fin des dieux de jean Marcel, Les hommes qui marchent et Le siècle des sauterelles de Malika Mokeddem.
Des textes situés à la croisée des cultures, provenant presque tous des différentes régions de la francophonie (France, Algérie, Egypte / Liban, Québec), qui nous conduisent au milieu des étendues pierreuses, rocailleuses, silencieuses, là où l'on se surprend parfois à frôler les précipices de la pensée.
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Entre les feuilles : Explorations de l'imaginaire botanique contemporain
Rachel Bouvet, Stéphanie Posthumus, Jean-Pascal Bilodeau, Flore Fauve
- Pu De Quebec
- Approches De L'imaginaire
- 22 Août 2024
- 9782760559813
La littérature joue un rôle important en tant que révélateur d'un rapport dynamique au végétal, basé sur une sensibilité écologique?: c'est ce que cherche à montrer cet essai, qui offre une synthèse des réflexions collectives menées dans le cadre du groupe de recherche L'imaginaire botanique.
Entre les feuilles?: explorations de l'imaginaire botanique contemporain adopte une approche botanique de la littérature développée à partir de l'analyse d'un corpus de textes publiés depuis les années 1980, émanant des différentes régions de la francophonie. Aux figures de l'herbier, du jardin, du champ et de la forêt, qui forment les quatre grands axes de la réflexion, s'ajoute un axe transversal, celui de la mobilité des plantes, obligeant à reconsidérer les préconceptions de la plante comme être non doué de mouvement. Plusieurs portraits de plantes parsèment les pages, de manière à tisser des liens avec le végétal, avec le dehors.
S'inscrivant dans le domaine des études végétales, la réflexion conjugue diverses approches théoriques, notamment la géopoétique et l'écocritique, tout en faisant appel à la botanique, aux humanités environnementales et à la philosophie du vivant. Les scientifiques autant que les férus de botanique, les néophytes, les littéraires et les adeptes de plantes trouveront leur compte dans cette lecture. -
Cette anthologie rassemble des textes essentiels pour penser les rapports entre littérature et géographie. Depuis la fin des années 1980, les échanges se sont intensifiés, de nouvelles approches théoriques ont vu le jour, et même si ces deux disciplines demeurent sur bien des points étrangères l'une à l'autre, on peut dire que le dialogue a été fructueux. Littérature et géographie entend contribuer au développement de la recherche en balisant un domaine théorique en émergence dont l'objet d'étude principal est l'espace littéraire.
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Toute perspective de lecture est liée à un ancrage géographique. Chaque lecteur est habité par des paysages. Pour Rachel Bouvet, ce paysage est celui de l'océan tel qu'on peut l'observer le long des côtes bretonnes, cette force gigantesque, sublime, mais aussi porteuse d'une douceur infinie. Les auteurs Kenneth White, Victor Segalen et J.-M. G. Le Clézio partagent eux aussi cet ancrage breton : White vogue principalement entre les Côtes-d'Armor et l'Écosse, Segalen naviguait surtout entre le Finistère Nord et le Pacifique, Le Clézio voyage entre le Finistère Sud et le Nouveau-Mexique en passant par l'océan Indien et la Méditerranée.
Consciente de son attachement breton, provoquant chez elle une sensibilité accrue aux paysages maritimes et désertiques, le désir de la géopoétique et un questionnement sur l'altérité, Rachel Bouvet réfléchit à la dimension géographique de l'acte de lecture. Par son analyse des oeuvres de Kenneth White, de Victor Segalen et de J.-M. G. Le Clézio, elle montre que la géopoétique peut donner lieu à une approche singulière des textes littéraires. Faisant souvent appel à la géographie, aussi bien à la géographie physique qu'à la géographie humaine, avec les questions de paysage, de carte, de territoire, d'archipel, de frontière, elle illustre de quelle manière une interprétation basée sur les principes essentiels de la géopoétique peut se déployer.
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Topographies romanesques
Audrey Camus, Rachel Bouvet
- Presse Universitaire de Rennes
- Interferences
- 27 Mai 2011
- 9782753513082
Cet ouvrage étudie l'espace romanesque tel qu'il se donne à voir dans l'oeuvre à travers l'ancrage géographique du récit et la configuration spatiale du monde qu'il dépeint. Dans la mesure où, de par sa nature littéraire, le monde représenté consiste uniquement en la mention et en la description de lieux, l'espace romanesque constitue, de fait, toute la réalité dans laquelle se meuvent les personnages : loin de fournir le seul cadre de l'intrigue, il est au fondement de l'univers fictionnel. Comment le constitue-t-il ? Quel sens donner dès lors aux notions d'espace mais aussi d'univers, de lieu ou de pays dans le cadre du roman et comment les décliner pour l'étude de la topographie fictionnelle ?