rire fragile s'en va butiner tous les jours dans son panier auprès des commerçants du quartier des bribes d'histoires dont il fait son miel spectaculaire.
par la suite, c'est toute sa dernière classe de philo qui vient proposer au professeur un cours sur le rire, prétexte à autant de digressions que d'élèves sur les chats coupés, cézanne ou l'astro-physio-ethnologie. mais c'est l'heure de partir, et un cheval boulonnais offert par bartabas entraîne le professeur de philosophie. un récit d'observateur curieux et malicieux oú l'acteur fait apparaître une foule de personnages.
Ce livre est un spectacle, reflet du merveilleux et inlassable voyage de Roger et de Philippe encordés sur la paroi verticale de leur vie. Du monde à la scène, de la scène au monde, ils sont complices de rires et de larmes. L'un est anar, l'autre est cartésien. L'un est Sganarelle, l'autre est Dom Juan. L'un est amoureux douloureux d'Anne-Sophie (SMS. Texto), l'autre sauve son ami du trou de l'angoisse... Et Shakespeare veille sur le tout.
Ce volume inaugure une nouvelle collection de L'avant-scène théâtre, la collection "Figures", qui se consacre dans ce volume à l'oeuvre du grand comédien Philippe Avron, figure de la scène disparu en 2010, dont les "Carnets d'artiste" sont ici repris, accompagnés de commentaires et de photos inédites.
En 1960, je suis entré comme spectateur dans la Cour d'honneur du Palais des papes d'Avignon. Je revois la grande façade aux trente neuf fenêtres, inégale et harmonieuse, les étoiles, les couleurs rouge, grise et noire de Singier. On jouait Antigone de Sophocle. Je n'étais pas étranger à ce que je voyais pour la première fois. Michel Foucault, dans son discours d'entrée au Collège de France dit : "Plutôt que de prendre la parole, je voudrais être enveloppé par elle et porté au-delà de tout commencement. J'aimerais m'apercevoir, au moment de parler qu'une voix me précédait depuis longtemps. Il me suffirait alors d'enchainer, de poursuivre la phrase comme si elle m'avait fait signe en restant un instant en suspens. De commencement il n'y en aurait pas."
En 1960, je suis entré comme spectateur dans la Cour d'honneur du Palais des papes d'Avignon. Je revois la grande façade aux trente neuf fenêtres, inégale et harmonieuse, les étoiles, les couleurs rouge, grise et noire de Singier. On jouait Antigone de Sophocle. Je n'étais pas étranger à ce que je voyais pour la première fois. Michel Foucault, dans son discours d'entrée au Collège de France dit : "Plutôt que de prendre la parole, je voudrais être enveloppé par elle et porté au-delà de tout commencement. J'aimerais m'apercevoir, au moment de parler qu'une voix me précédait depuis longtemps. Il me suffirait alors d'enchainer, de poursuivre la phrase comme si elle m'avait fait signe en restant un instant en suspens. De commencement il n'y en aurait pas."
Avant d'être une idée, un événement, une histoire, la Révolution est une personne. Silencieuse ou déchaînée, elle accompagne chacun jusque dans son lit. Même chose pour les peuples. Une commémoration comme celle du Bicentenaire de la Révolution française, en dehors de son parfum suspect d'opportunisme et de nostalgie, semble oublier cet aspect, faisant d'une « Révolution » un interlocuteur auquel on s'affronte, asservi ou libéré. Afin de rendre sensible ce point de vue, la Maison de la culture d'Amiens a demandé à des amis, des écrivains, des artistes, d'écrire "Une lettre à la Révolution" (leur Révolution intime ou tout autre). À l'idée de mort, associée à toute commémoration, nous avons préféré le témoignage d'une vitalité, l'affirmation d'une présence contemporaine, qui jongle avec l'Histoire mais s'en joue, la contourne ou l'affronte. L'ensemble des textes témoigne de cette idée : La Révolution c'est quelqu'un.
Avant d'être une idée, un événement, une histoire, la Révolution est une personne. Silencieuse ou déchaînée, elle accompagne chacun jusque dans son lit. Même chose pour les peuples. Une commémoration comme celle du Bicentenaire de la Révolution française, en dehors de son parfum suspect d'opportunisme et de nostalgie, semble oublier cet aspect, faisant d'une « Révolution » un interlocuteur auquel on s'affronte, asservi ou libéré. Afin de rendre sensible ce point de vue, la Maison de la culture d'Amiens a demandé à des amis, des écrivains, des artistes, d'écrire "Une lettre à la Révolution" (leur Révolution intime ou tout autre). À l'idée de mort, associée à toute commémoration, nous avons préféré le témoignage d'une vitalité, l'affirmation d'une présence contemporaine, qui jongle avec l'Histoire mais s'en joue, la contourne ou l'affronte. L'ensemble des textes témoigne de cette idée : La Révolution c'est quelqu'un.
Une forte aventure de jeunes qui enthousiasmera les scouts comme les autres, épris de sensations fortes, sans oublier le style incomparable de l'auteur qui allie humour, joie de vivre et angoisse avec dextérité. Sa carrière d'homme de théâtre y est sûrement pour quelque chose...
On est prêt à tout pour gagner un grand voyage en Suisse, surtout si l'on fait partie de la Troupe des Tigres...Ruse, finesse, courage et intelligence sont les maîtres-mots de la jeune et intrépide patrouille... Alain le peureux, Biquet l'imitateur et Popaul le nerveux vont vivre un grand jeu très insolite, tandis que, n à un, les jeunes Tigres disparaissent mystérieusement, sans doute enlevés par leurs ennemis, qui eux aussi, veulent gagner le voyage en Suisse...
L'action se déroule après la seconde guerre mondiale, mais les sentiments de ces jeunes scouts sont les mêmes aujourd'hui : fraternité, dévouement et courage... Les beaux paysages près d'Arcachon tiennent lieu de cadre pour ce Grand Jeu quand un incendie se déclare pas très loin, emprisonnant des familles entières de paysans... La Patrouille des Tigres, se rendant volontaire pour les aider va vivre des instants d'angoisse et de peur intense, surtout quand elle-même se retrouve encerclée par le feu ardent et impitoyable...
Nouvelle édition illustrée. Roman d'Aventures en mer.
Vibrez avec ce superbe roman corsaire, d'un auteur bien connu.
Philippe Avron, célèbre homme de théâtre, nous conte les aventures de Jean-François Lancelot, jeune malouin du XVIIIe Siècle, en guerre contre les Anglais, dans la rade de Saint-Malo et dans les îles britanniques.
Le roman conte avec brio le défi d'un jeune corsaire ambitieux, prêt à tout risquer pour servir ses desseins, à bord du cotre La Fringante.
Audaces et risques sont au rendez-vous de cette aventure palpitante, sur fond de mer agitée, aussi belle que dangereuse...
Toujours frais comme un gardon, toujours séduisant, toujours complice, Philippe Avron se fait saumon sauvage, et nous confie ses aventures de poisson. Dans cette épopée aquatique, les péripéties se multiplient au gré des flots et des mots. Un sourire futé et tendre aux lèvres, le verbe coquin, il nous entraîne avec gaieté et mélancolie dans des explorations incongrues et pétillantes d'esprit : difficile de ne pas mordre à l'hameçon !
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