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Michel Bellin
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La toujours flamboyante Lulu de Pigalle. Julius, le vieux prêtre amoureux de Rachid. Un autre Julius, écrivain cynique en fin de vie. Raphaël, son jeune homme de compagnie. Paul, l'adolescent exalté des années 20.
Six personnages en quête d'amour !
Michel Bellin écrit sans répit depuis une dizaine d'années. Que ce soit dans des monologues introspectifs ou dans des dialogues percutants, l'écriture est toujours précise et d'une grande poésie. -
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Le titre de ce cocktail littéraire est tout un programme. Pour le rendre plus apéritif, sans doute faudrait-il ajouter Catholicisme et Gastronomie. Et surtout Inconvenance ! À 77 ans, l'auteur multirécidiviste n'a plus guère à prouver ni à publier, sinon à sertir ici les pages qui l'ont le plus diverti durant leur écriture. Car il en est persuadé : ce n'est pas la Beauté qui sauvera notre monde immonde mais bien le Rire... pourvu qu'advienne le style.
Pour cette anthologie de haut vol, l'auteur - sans rentrer ses griffes - a souhaité rééquilibrer ses habituels ingrédients : femmes et hommes, âme et corps, prose et poésie... Dieu d'Amour et Satan bien sûr, plus tentateur que jamais ! -
Émois émois émois ; chroniques hypertrophiques
Michel Bellin
- L'Harmattan
- Ecritures
- 21 Janvier 2010
- 9782296109124
Quel rapport y a-t-il entre le crash d'un Airbus et un petit dérangement intestinal? Entre la frénésie d'un Hyperprésident et une sieste matuninale sur les rives de l'Océan Indien ? A en croire l'auteur de ces chroniques, de troublantes consonances et des émotions durables. Depuis septembre 2006, en fonction de l'actualité du monde ou celle de sa vie propre, Michel Bellin rédige chaque jour un texte. Plus de la moitié de ses chroniques ont été publiées sur le site du Monde.
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Un livreur de pizzas, un fleuriste black expert en plantes à bulbes, deux jumeaux en embuscade près de La Rochelle, un adepte de handisport en fauteuil roulant, etc, sans oublier une version de la Bible revue et corrigée (« Au jardin d'Eden »), bref, homoérotisme, fantaisie et littérature sont au rendez-vous de ce recueil de Nouvelles arc-en-ciel à lire... d'une seule main !
« Une lecture jubilatoire ! » (Marc Le Quillec, TETU).
« Extrême qualité de la langue, grande maitrise de la tension érotique. L'auteur fait preuve d'une virtuosité dans le verbe qui confine à l'orgasme. » (Benoît Mignault, revue québécoise FUGUES). -
Paris, de nos jours. C'est la veille de Noël. Quelque part dans la nuit de Pigalle, une femme parle à qui veut bien l'entendre.
Elle se confie dans un souffle, sans répit. Quand une putain humiliée, mais toujours battante et souvent marrante, livre son coeur à nu, bien davantage que son corps flétri, quel autre être humain sera trop pressé ou trop distrait pour ne pas lui apporter en urgence ce tout premier secours : l'écoute ? Avec attention et empathie, sans avoir le coeur trop endurci... -
« Il ne s'agit pas de choquer, ce n'est pas mon genre, juste témoigner calmement : le corps est notre ami, tout le corps, sans exclusion du sexe, pauvre ingénu ! L'Amour est compatible avec la Foi, j'en ai fait l'expérience sans vouloir me vanter ni me justifier, le même absolu s'incarne joyeusement au quotidien, hors carcan, hors frontières, toujours par-delà le bien et le mal. Donc, à toi de voir et de l'exprimer au mieux. » L'auteur de ces mots était prêtre catholique. À son ancien amant devenu son meilleur ami, il a confié un sulfureux recueil en lui demandant d'en écrire un livre et de le publier à titre posthume. Ce témoignage raconte quelques-unes de ses rencontres hors-normes : Damien, Joan, Philippe, Warren et les autres... Face à une sincérité aussi désarmante et à un tel débondage de pulsions ingénues, ce livre est à réserver à un lectorat averti et hors jugement moral.
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Cet été plein de fleurs ; chronique d'une mélancolie
Michel Bellin
- L'Harmattan
- Ecritures
- 5 Février 2009
- 9782296074828
"Face à mon écritoire, c'est chaque soir plus compliqué, soit que je sois exagérément exalté, soit tragiquement dépité. Car me voilà bel et bien retombé au fond d'un gouffre : celui d'une réalité lourde et prosaïque. (...) Je n'ai pas rêvé, je n'étais pas halluciné au moment des adieux au soleil. (...) Maman s'est aperçue de ma tempête intérieure. (...) Oui, mère, je suis malade (...), de cette maladie (...) : la tristesse de l'amour et l'amour de cette tristesse."
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Impotens deus ; de l'angélisme chrétien à l'homophobie vaticane
Michel Bellin
- L'Harmattan
- Minorites Et Societes
- 26 Juin 2008
- 9782296059719
Impotens Deus. Traduction : "Dieu impuissant". Au double sens du terme : ni souveraineté ni fécondité. Exit l'Eternel ! Telle est, après trente ans de désintoxication, la conclusion de l'auteur qui fut prêtre. Cette anthologie éruptive signe sa vraie vocation et son pedigree : athée : un maniaque de Dieu qui voit partout son absence. Quant au lecteur, qu'il soit croyant zélé ou mécréant confirmé, follement gay ou hétéronormé, consentira-t-il à se remettre en question ?
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L'histoire se passe de nos jours à Paris, dans un quartier cossu de la capitale. Julius dépérit d'ennui en ressassant ses souvenirs tandis que sa maladie s'aggrave de jour en jour. Trop misogyne pour supporter sa concierge Alicia, le vieil original se décide à faire paraître une petite annonce pour dénicher un homme de ménage qui pourra remplir certaines tâches et lui tenir compagnie deux après-midis par semaine. L'élu sera Raphaël, un étudiant pétillant et rieur, à la recherche d'un job pour l'été. Si tout oppose les deux hommes, si chacun des deux veut cacher à l'autre un terrible secret, ils parviennent néanmoins à s'apprivoiser, à sourire, à dialoguer pour entrevoir peu à peu l'essentiel qui les réunit. Mais cet essentiel a un prix à payer et, quand arrive septembre, tout s'accélère dangereusement.
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Charme et splendeur des plantes d'intérieur ; nouvelles erotiques gays
Michel Bellin
- Gap
- 3 Mars 2008
- 9782741703556
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René-Samir mesure près de deux mètres mais il est beaucoup moins grand dans sa tête, au dire de ses formateurs. Après une jeunesse défavorisée, il rêve de devenir prêtre. « Curé racaille dans le neuf-trois, ça le fait ! » s'enflamme-t-il. Pas si simple. D'autant plus qu'il est devenu à son corps défendant le prototype de l'improbable challenge pastoral de l'Eglise catholique : faire appel aux candidats issus de l'immigration pour remédier à la crise des vocations sacerdotales. Mais malgré une foi aussi fervente que naïve, René-Samir (qui tient tant à son premier prénom à cause de sa conversion) est sans cesse recalé pour l'accession aux Ordres Sacrés. Rebuté par les études théologiques, soupçonné de penchants désordonnés, déstabilisé par un prêtre psy aux méthodes singulières, en but aux injures de ses coreligionnaires qui le traitent de «m'tournis» (apostat), il dépérit dans son séminaire francilien.
Pour survivre, le garçon décide alors d'appliquer son plan B tandis que se précise la menace du Vendredi Noir...
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C'est la veille de Noël. Quelque part dans la nuit de Pigalle, une femme parle à qui veut bien l'entendre. Elle se confie dans un souffle, sans répit. Un peu pour passer le temps (elle attend jusqu'à minuit un coup de fil décisif) ; beaucoup pour l'ensemencer d'espoir, parce qu'elle souffre de trop aimer. Trop usée par la vie, les années, son foutu métier. le doute aussi qui la tenaille. Mais Lulu est une battante. Souvent une marrante ! Et tandis que ses confidences se font plus pressées, plus osées, déjà parvient peu à peu l'écho du vieux Cantique : « L'astre luit. Le mystère annoncé s'accomplit. Cet enfant sur la paille endormi, c'est l'Amour infini. »Quand une femme humiliée livre son coeur à nu, quel autre être humain sera trop pressé ou blasé pour ne pas lui apporter en urgence ce tout premier secours : l'écoute ? En la lisant avec attention et empathie.
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Pour l'auteur d'« Impotens deus » (L'Harmattan, 2008), ce recueil érotique est bien plus qu'un divertissement : une authentique profession de foi. « Ceux qui, dans les religions, font profession de haïr le corps pour mieux cultiver l'âme, ceux-ci dépérissent. À l'inverse, ceux qui accueillent librement leur (homo)sexualité, ceux-là récoltent un supplément de vitalité heureuse. Tous leurs sens en sont stimulés : l'ouïe (Sarabande en b-Dur BWV 69), la vue (Zoltan Pollock) et jusqu'à la moindre papille (Pause-chantier)... Les barrières, raciales et autres, ne peuvent que s'effriter (Black Angel et Charme et splendeur...) tandis que l'estime de soi, enfin restaurée, permet d'accéder à l'âge adulte (Ivresse alpine). Tout est donc bien qui finit bien : que la fête commence et que triomphe la Vie (Record paralympique) ! Ainsi est réécrit et concélébré le 1er chapitre du livre de la Genèse (Au jardin d'Eden) : une création nouvelle où tout est bel et bon ! Puisque le contraire de croire, c'est savoir ; le contraire de prier, c'est rire ; le contraire de mourir, c'est jouir et se réjouir. » (Extrait de l'avant-propos) « Une lecture jubilatoire ! » (Marc Le Quillec, TETU) « Extrême qualité de la langue, grande maîtrise de la tension érotique (...) L'auteur fait preuve d'une virtuosité dans le verbe qui confine à l'orgasme (...) Michel Bellin réussit à marier avec une grande maestria l'alchimie délicate de la langue littéraire avec un stupre de tout acabit. » (Benoît Migneault, FUGUES)
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Qui est le séduisant Monsieur Karl de La Coste ? Quels secrets cache-t-il dans son château des Vosges ? Pourquoi s'intéresse-t-il tant au jeune Alban, qui vient d'entrer à son service ? José, le ténébreux chauffeur, deviendra-t-il l'ami du nouveau secrétaire ou son plus implacable adversaire ? Et qui sont ces étranges visiteurs venant la nuit dans d'énormes limousines ? Heureusement, il y a le brave Titus qui obéit au doigt et à l'oeil. Peut-être le doberman deviendra-t-il en ces lieux redoutables le seul allié d'Alban quand se précisera la sourde menace... Thriller psychosexuel, ce roman de Michel Bellin est aussi décoiffant que rocambolesque ! Toujours dans le style ciselé qu'on lui connaît, l'auteur entend conduire d'une manière imperturbable son feuilleton, au carrefour du Marquis de Sade, de Gilles de Rais, des proxos de l'Est... et du Grand-Guignol ! Selon son imagination échevelée et ses fantasmes les plus troubles, sans fausse pudeur ni prise de tête, jusqu'aux supplices les plus pervers et au providentiel happy-end. Si le lecteur consent à souffrir pour sourire (jaune) - surtout littérairement : le plus raffiné des tourments ! - en route pour l'Enfer mervalien.
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« La littérature est là pour donner un supplément de jouissance, non de décence » soulignait Roland Barthes dans sa préface à Tricks. Pour preuve, ces poèmes homosensuels de Michel Bellin, patiemment ciselés et rassemblés depuis plus de 20 ans. Si aucun éditeur à ce jour ne s'est risqué à publier un tel recueil - non pour des raisons de bienséance, mais pour un strict impératif de rentabilité (qui aujourd'hui en France achète des livres de poésie ?) - plusieurs en ont loué et l'inspiration et l'écriture, tel Yvan Quintin, le pointilleux directeur d'ErosOnyx Editions : « À l'évidence, le corps masculin, l'amour homo inspire l'auteur. Oui, un peu partout, il y a dans ses poèmes des images, des sonorités, des rythmes qui, à la fois poétiquement et homosexuellement parlant, touchent le lecteur, l'enchantent comme un «carmen», plaisent à son imagination, font écho à son désir personnel, provoquent des vibrations esthétiques et sensuelles en même temps. (...) Par ailleurs, dès l'ouverture (Grâce... dieu) jusqu'au Phallus Pantocrator, via la Très douce et sainte Verge, une forte tonalité religieuse imprègne le recueil. Essentielle et troublante sacralité. » (Conclusion d'un rapport de lecture, en décembre 2012).
Cette édition définitive de Délices et Infamie (2019) comprend des poèmes supplémentaires ainsi que des illustrations de l'auteur.
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Le journal d'Uzbek : quelques billets illustrés
Michel Bellin
- Editions Du Net
- 5 Juillet 2022
- 9782312123226
Un vieux Persan explore avec stupeur et bonne humeur certains us et coutumes... Et aussi les replis de son coeur. Reprenant l'argument de Montesquieu, Michel Bellin a décidé de rouvrir son blog au printemps 2022 pour y mettre en ligne un billet quotidien. Son défi: des textes brefs, mordants, parfois tendres, impertinents voire libertaires. Bref, cet ouvrage atypique est le florilège de quelques miniatures ciselées et illustrées par l'auteur de «J'ai aimé - Confidences d'un curé libéré».
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Vingt années séparent « J. L'APOSTAT » - sous-titré Fragments d'une errance et postfacé par Jacques Gaillot - de « RABBI, UBI HABITAS ? », un «Triptyque christique». Dans l'intervalle, qu'est-il donc arrivé à Michel Bellin qui fut prêtre défroqué puis athée enragé ? Les tout premiers lecteurs du présent témoignage en restent pantois, surtout à propos de la révélation des dernières pages : « Un retour qui impressionne ! »... « C'en est vertigineux ! ». D'autres ne manqueront pas de crier à la trahison ou à l'opportunisme. Sans vouloir se justifier, encore moins s'excuser, l'auteur entend réunir ici les 3 pièces - à conviction, selon lui - de son cheminement spirituel : une correspondance retrouvée (Juin 1993-Février 1994), un roman contemporain (Évangile selon Samir) et son propre Testament revisité (Le Pacte neuf). Le tout ponctué par plusieurs nuits poétiques : Nuit de déni... Nuit de défi... Nuit primordiale... Nuit transfigurée. Vers quelle aurore ? Pour quelle rencontre décisive ? À tous ceux qui s'interrogent, le témoin ne peut que citer ce qui fut répondu à la curiosité, à la soif ardente des tout premiers aficionados : « Venez et voyez ». Autrement dit : « Prenez et lisez ».