Un inspecteur du travail enquête dans le guêpier d'un grand magasin.
Après ses déboires avec la mafia chinoise, l'inspecteur du travail Jean Carré se voit confier un nouveau secteur : le 1er arrondissement. Il découvre ses commerces, ses chantiers... son grand magasin, la Samarium, et en premier lieu son "Comité Hygiène Sécurité et Conditions de Travail" (CHSCT). Au fil de ses enquêtes quotidiennes dans "le ventre de Paris" se dessine un sinistre engrenage autour d'un projet de rénovation du grand magasin, dont les bénéficiaires apparaissent prêts à tout, y compris au meurtre. Avec Samarium, l'auteur signe le 2e opus d'une trilogie policière. Il nous y livre une enquête à tiroirs où les affaires que son héros est amené à investiguer se révèlent petit à petit être liées. Des patrons méprisants, des employés désespérés et un héros désintéressé qui se dresse face à une famille puissante et véreuse : c'est un véritable thriller sur fond de développement urbain corrompu.
J'avais un peu plus de 20 ans ; Mai 68 fut le plus bel âge de ma vie.
J'étais fils d'ouvrier, et fus ouvrier moi-même, c'était ma classe sociale qui était en mouvement. J'en étais le produit, j'en étais l'acteur, j'en suis resté pénétré. Je raconte au vécu une période militante qui court de 1964 à 1994. Tout, dans ce qui s'y est passé, a été stimulé, produit, nourri par la grande grève générale de Mai-68.
Ce livre est le récit issu de l'action quotidienne et de ma mémoire : celui de la plus grande grève générale de l'histoire récente, un tsunami social qui a mobilisé durablement le salariat.
1964-1994, c'est une tranche de vie bien au-delà de mon histoire. Le social au coeur. Les mouvements de jeunesse du début des années 70 jusqu'à la Loi Debré. Les grèves pour les salaires et pour l'emploi, partout à la Poste, à l'Hôpital, dans les banques, la métallurgie. Les grèves de Lip et du Joint Français, parmi d'autres.
Elle part de chez elle à 7 h 30 du matin, elle revient vers 23 heures, mais sa journée ne compte que 6 heures payées au smic.
Qui est-ce ? une caissière à temps partiel. 35 heures, c'est la durée de travail légale hebdomadaire. 48 heures, c'est la durée maxima d'ordre public. quelle est la différence entre les deux ? treize heures supplémentaires. connaissez-vous l'opt-out ? en grande-bretagne, le salarié peut renoncer aux droits liés à son contrat de travail et effectuer plus de 48 heures par semaine. un système qu'il est question d'étendre à toute l'europe.
Dans la suie et la graisse, entourés de conteneurs d'acide sulfurique et fluorhydrique non étiquetés, ils travaillent sur des machines avec de grosses courroies sans carter. où est-ce ? en plein coeur de paris. quelle est la maladie professionnelle la plus répandue, et la moins déclaréeoe les troubles musculo-squelettiques. viennent ensuite les risques liés à l'exposition à l'amiante et la surdité.
Combien d'infractions au droit du travail constate-t-on chaque année ? un million.
Mais i1 n'y a que 427 inspecteurs du travail, 813 contrôleurs, pour 15 515 703 salariés et 1,2 million d'entreprises. qui remporte le moins de voix aux élections professionnelles ? le medef. qui n'est que rarement jugé pour ses infractions ? un patron. ce n'est pas à la tête des entreprises que l'impunité zéro est de rigueur ! voilà quelques extraits des carnets d'un inspecteur du travail. gérard filoche, cinquante-neuf ans, travaille à l'inspection du travail depuis 1982.
« Le droit du licenciement doit être assoupli », « les 35 heures n'ont pas profité aux salariés », « les charges sociales sont trop lourdes », « les fonctionnaires sont des privilégiés », « à terme, on ne pourra plus financer les retraites », etc. Telles sont quelques-unes des idées reçues qui dominent le débat public sur le travail en France. En dix réponses critiques, chiffres à l'appui, Gérard Filoche bat ici en brèche ces préjugés distillés par la vulgate néolibérale pour tenter de liquider un siècle de conquêtes sociales et justifier une vaste offensive contre les droits de la majorité écrasante - plus de 90 % - de la population active : les salariés. Le salariat représente une puissance sociale dont il n'a pas conscience, face à une organisation patronale qui s'efforce par tous les moyens de le diviser pour faire régner l'ordre du marché. Pourtant - les exemples récents des grèves de 1995 et de la mobilisation contre le contrat première embauche en 2006 l'ont bien montré -, c'est en s'unifiant autour de la défense du Code du travail, des salaires, des horaires et des statuts que l'on pourra agir sur les conditions de l'emploi et la redistribution des richesses.
La majorité des Français commence à s'en rendre compte : homme de cabinet, incarnation de la finance, Emmanuel Macron a un objectif central : hausser les dividendes, baisser le coût du travail et, pour cela, casser cent ans de Code du travail, la Sécurité sociale, la retraite par répartition, les services publics et les droits des 6,7 millions de chômeurs.
« Ordo-libéralisme », « néo-thatchérisme », « France start-up », « président des riches et des premiers de cordée »... Le macronisme, décortiqué en détail dans ce livre, ne se résume pas à ces formules choc. Il encourage une « société sans statut », promeut l'uberisation, traque immigrés et chômeurs, divinise la compétitivité jusque dans les hôpitaux...
En face, les salariés, 90 % des actifs, ceux qui n'ont que leur force de travail à vendre, n'ont pas perdu la bataille. Même s'ils produisent l'essentiel des richesses sans recevoir en retour, et depuis trop longtemps, la part qu'ils méritent.
Pour eux, point par point, Gérard Filoche développe un programme anti-Macron. Il explique pourquoi la question n'est pas tant de viser l'homme que de s'unir à gauche pour combattre ses idées sur le fond et proposer une alternative à sa politique.
Pour une nouvelle union de la gauche Sans union de la gauche ce sera le duel Le Pen-Macron et nul ne sait cette fois qui le gagnera - Il faut donc en urgence l'union de la gauche dans les lutte, l'union de la gauche aux municipales, l'union de la gauche aux départementales et régionales à venir et l'union de la gauche à la présidentielle à travers des primaires pour désigner un candidat unique. Il est grand temps que la gauche, porteuse historiquement d'un projet alternatif au capitalisme, se rassemble.
Alternative sociale et écologique ou régression sociale et chaos climatique. Une course de vitesse est engagée ! Il n'y a plus de temps à perdre ! Un pamphlet plein de bon sens, un projet révolutionnaire réaliste, un manifeste pour la réflexion et l'action.
"Bienvenue avec vos tout petits défauts et vos très grandes qualités" nous dit d'emblée Henri Emmanuelli. Le 6 septembre 1994 le premier secrétaire du PS accueille Gérard Filoche et un quart des militants de la trotskyste LCR où ils ont été mis en minorité. Il formeront le courant Démocratie et socialisme, l'une des composantes du PS jusqu'à son exclusion en 2017. Aux avant?postes des luttes et des mécanismes politiques, Gérard Filoche, après avoir, dans un premier tome, relaté les années post?68, retrace avec minutie et gourmandise 25 ans d'années PS.
La dialectique entre trotskysme et parti de gouvernement forme le ?l rouge de ce récit qui, toujours sincère, joue les équilibristes entre objectivité et engagement.
La réédition augmentée des Mémoires de Gérard Filoche, figure de la gauche française, à paraître pour les 50 ans de Mai 68. Le témoignage d'un acteur clé des événements.
" En mai 1968, j'avais un peu plus de 20 ans. J'étais fils d'ouvrier et c'est ma classe sociale qui était en mouvement. J'en étais le produit, j'en étais l'acteur. J'en suis reste pénétré .Ce livre raconte a la première personne une période militante qui va bien au-delà de mon histoire propre et se poursuit avec les mobilisations de jeunesse du début des années 1970, les grèves pour les salaires et pour l'emploi a la Poste, dans les hôpitaux, les banques, la métallurgie. Sans oublier les grèves de Lip et du Joint français, dont chacun se souvient.Tout ce qui s'est passe depuis a été associe , stimule , produit, nourri par le "tsunami social' de Mai 68, qui a mobilisé durablement le ban et l'arrière-ban du salariat, et qui a toujours des répercussions tant intellectuelles et politiques que sociales. "G. F.*Ce premier volume des mémoires de Gérard Filoche, figure de la gauche, offre un témoignage essentiel pour comprendre l'histoire des mouvements sociaux depuis cinquante ans. Un récit ne de l'action quotidienne, qui en appelle a " l'arrivée d'un autre Mai 68 pour une humanité libre, égalitaire et fraternelle ".
Combien d'infractions au droit du travail constate-t-on chaque année? Un million. Mais il n'y a que 427 inspecteurs du travail, 813 contrôleurs, pour 15 500000 salariés et 1,2 million d'entreprises. Autant de chiffres significatifs qui révèlent la situation alarmante du monde du travail. Toutefois, ils ne sauraient traduire les réelles difficultés des travailleurs.
Gérard Filoche, inspecteur du travail, a pris sa retraite. Désormais, il peut parler, sans la menace de sa hiérarchie. Il nous confie les anecdotes les plus marquantes de sa carrière, qu'il avait jusqu'ici conservées. Avec ces textes, nous entrons dans la vraie douleur du travail.
Le " choc Cahuzac " du 2 avril 2013 a secoué toute la France. Le chef du budget fraudait le budget.
Le ministre chargé de lutter contre la fraude fiscale, fraudait. Le ministre de la rigueur l'appliquait aux autres, pas à lui. Le défenseur de l'équilibre budgétaire, de la " règle d'or " planquait son or. L'homme qui s'attaquait aux petites retraites des salariés français cachait ses sous en Suisse et à Singapour. Cahuzac donnait des leçons de " père la morale " et il n'avait pas de morale.
Devant un choc pareil, des millions de citoyens se sont brutalement indignés. Pendant plusieurs semaines, Gérard Filoche a porté la parole de cette indignation dans les médias.
Le " choc Cahuzac " est un choc tout azimut, un choc institutionnel, un choc moral, un choc de transparence, un choc politique, un choc social surtout, un choc pour la gauche, un choc pour l'Europe, un choc pour le quinquennat de gauche. Comment supporter que cela arrive dans un gouvernement de gauche dont on attendait le changement ? Comment expliquer aux salariés, que les promesses électorales se fracassent alors que la fraude fiscale n'a pas été combattue ?
Il arrive parfois que les mécontentements sociaux cheminent longtemps et puis, d'un seul coup, il y a un détonateur de colère imprévu. Un choc qui cristallise, électrise et oblige à tout réviser, ébranlant les institutions, le gouvernement et l'orientation politique en cours. C'est exactement le cas avec " le choc Cahuzac " : impossible pour François Hollande et Jean-Marc Ayrault de continuer à gouverner comme avant. Maintenant à gauche, le social au coeur !
Décidé et conçu par Gérard Filoche, ce livre a été rédigé avec l'aide de Jean-François Claudon, et Cyril Gispert, et avec les conseils de Jean-Jacques Chavigné, Jean Médan, Patrice Moreau et Pierre Ruscassie. Tous sont membres du PS et participent à la revue Démocratie & Socialisme
Camarade d'A. Krivine, D. Bensaïd et H. Weber, G. Filoche a été l'une des figures du trotskisme français. Pendant vingt-cinq ans, il été membre de la Ligue communiste révolutionnaire et témoigne ici de son engagement passé. De 1968 à nos jours, il évoque sa jeunesse ouvrière à Rouen, les mobilisations de l'après-mai, la montée de l'union de la gauche et la lutte pour un renouveau socialiste.