Filtrer
Rayons
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Frédérique Lombard morel
-
Demain ? toujours demain !
Frédérique Lombard morel
- Unicite Francois Mocaer
- 7 Août 2015
- 9782373550122
Qui mieux que Frédérique Lombard Morel pourrait nous décrire l'histoire d'une jeune femme, Isadora, aux prises avec un amour éprouvé par l'attente et les promesses, qui l'amène à ne plus être elle-même. Sa vie faite d'éloignements et de rapprochements successifs, où les émotions retenues, parfois inavouées, offrent autant de cou-leurs subtiles à ce récit. Une mère acariâtre et jalouse, des frères haineux et un père dis-paru trop tôt qui l'a trop aimée plantent le décor familial. Perdue entre réalités et rêves, dans la certitude qu'une attente oi-sive est la seule solution pour être disponible vers la concrétisation d'un avenir heureux, Isa se cherche dans ce labyrinthe affectif où depuis longtemps elle a perdu ses points d'ancrage. Elle se noie dans des amitiés composées de sentiments et d'aspirations qu'elle ne domine pas. Frédérique Lombard Morel a su nous faire vibrer en nous racon-tant une histoire dans laquelle beaucoup de femmes et d'hommes pourraient se reconnaître, grâce aussi, il faut le dire, à la magie de son style tout en nuances et simplicité.
-
J'aurai ! un cancer et après j'aurai une autre vie ...
Frédérique Lombard morel
- Unicite Francois Mocaer
- 25 Septembre 2014
- 9782919232796
Je lui ai raconté la vie que j'avais eue, la maladie qui m'accompagnait depuis trois ans, le choc qui avait certainement induit mon cancer et ce que je vivais, il m'a écoutée très longuement. Lors de mon deuxième rendez-vous, il me parla de sport, de karaté, je l'ai regardé avec des yeux ronds, la langue pendante, Tex Avery ! - Moi du karaté ? Mais je ne sais pas lancer une gomme à quelqu'un, lui dis-je, comment voulez-vous que je tape ? Mais VOULOIR ! J'ai gagné ! Non pas tous les combats, mais j'ai trouvé une force, un équilibre, une joie de « vivre », j'apprends encore et j'apprendrais encore longtemps. Maintenant c'est le plaisir dans la douleur que je sais aujourd'hui sans fin. J'aimerais transmettre, parce que je pense à tous ceux et à toutes celles qui se sont trouvés ou qui se trouvent dans cette situation, luttant en silence... qui se sentent impuissants et leur dire, comme le dit si bien le Docteur Th. B., « seuls les optimistes s'en sortent. Si vous êtes fatigués, ne vous reposez pas, faites du sport. Une heure de marche par jour d'un pas soutenu suffit ».
-
L'hôtel des " passants "
Frédérique Lombard morel
- Unicite Francois Mocaer
- 28 Novembre 2016
- 9782373550856
À d'autres moments, je ne m'aimais pas. Je rentrais le coeur lourd, un poids dans l'estomac. Je n'imaginais pas que mes seules relations amoureuses ne seraient faites que d'occasions. Je ne trouvais pas le juste milieu, je touchais l'extrême pour m'émanciper et exorciser les contraintes dans lesquelles j'avais été élevée. L'ennui, l'angoisse, la peur jusqu'au désespoir occupaient mes pensées et me nouaient la gorge. Je faisais l'amour, mon corps réclamait. Je sentais encore les caresses en rentrant, avec mon coeur inassouvi. Alors, les larmes montaient, des picotements envahissaient mon nez. Serais-je un jour aimée ? Lui, grand et beau, après qui tous les hommes couraient pour leurs espérances et toutes les femmes pour le détourner de ses attirances. Moi après qui tous les hommes ne couraient pas. J'étais laide !
-
Devant ma porte ! jetez du sel...
Frédérique Lombard morel
- Unicite Francois Mocaer
- 1 Octobre 2018
- 9782373552409
Devant ma porte ! Jeter du sel. On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui. Tu n'étais pas n'importe qui. Je t'avais enfanté dans la douleur. Je t'avais porté pendant plusieurs années en souhaitant ta mort avant la mienne. Je t'avais bousculé, rejeté. Malgré tout, parfois tu m'avais fait rire. Un jour ! Tu avais disparu et je m'étais sentie abandonnée et seule. Je ne savais pas si tu reviendrais. Je ne le voulais pas et je ne t'attendais pas. Mais ! Je mange à nouveau des chocolats.
-
Mots égarés dans ma mémoire Images oubliées, souvenirs perdus De nos dîners sur la terrasse Disparue la flaveur du champagne Sablé sur une plage anonyme.
Vieille photo délavée Aux contours mal définis Rognés par l'humidité Une souvenance remonte Le premier baiser Mes nymphes chaudes Pénétration craquante Un cri, une larme La joie d'être déflorée Je précède mon ombre Une silhouette part Il reviendra !
Mes cuisses humides Me font un de je ne sais quoi Les hommes sont passés Oublié le premier Son majeur bien vivant Son pouce explorateur Soupirs langoureux Excitantes évocations Mais quel était son nom ?